Lu en anglais, ce qui est un poil ironique parce qu'il a été écrit en français mais je ne l'ai pas trouvé dans cette langue donc, me voici à nouveau confronté à la langue de
Shakespeare. On va rester sur la langue car j'ai aimé qu'il y ai des phrases en patois local, c'est chantant et ça implique un peu plus le lecteur dans l'univers. On y suit Fara et son esclave Tsito dans la société malgache du XIXe siècle, entre les traditions et la nouveauté, entre politique et social, et entre pouvoirs et luttes, l'auteur nous dresse un portrait de l'île bien loin de ce que j'avais imaginé, très loin du paradis sur Terre.
Les deux enfants vont grandir que ce soit au bord des rizières ou proche du palais, on assiste à une transformation profonde de la société malgache. C'était une lecture très intéressante, loin de tout clichés, j'ai vite été immergé dans l'intrigue grâce à la poésie de Naivo, on se pose des questions tout au long de la lecture, on pense aussi et c'est toujours un plaisir pour moi.