AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,32

sur 30 notes
5
10 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une lecture sympa, qui va bien, qui se lit vite. Mais une lecture qui n'est pas à la hauteur de mes attentes...

L'histoire était prometteuse : un revenant, un manoir hanté, une jeune femme qui n'est pas sans lui rappeler une femme qu'il a aimé et des cafés suspendus ( avec cette note de mystère qui pointe). On a donc une ambiance gothique et coocooning annoncée, et ce dès la couverture.

L'Esprit des cafés suspendus est une suite imaginée par l'auteur du classique "Le Fantôme de Canterville" d'Oscar Wilde. Ne l'ayant pas lu, j'ai vite cherché un résumé afin d'éviter de rater trop de clins d'oeil. On sent que l'auteur a un attachement particulier au XIXe s et aux courants littéraires associés. Aussi, pour les grands amateurs de ce récit d'Oscar Wilde, ce titre pourrait vous plaire.
On retrouve en effet le personnage de Simon qui campe selon moi le meilleur personnage du titre. Dans son homologue féminin, on a Ella Wilde, agente immobilier, un brin carriériste et surtout descendante de la fameuse Virginia.

Si l'intrigue a souffert de certaines faiblesses dont je parlerai par la suite, on doit reconnaître que la fin est en revanche belle à sa manière. Pour le coup, on peut parler d'une fin réussie. Quant aux faiblesses, cela n'enlève rien au fait que la lecture est dans l'ensemble distrayante. Juste moins enthousiasmante qu'espérée.

Quant à l'objet livre, pour ceux qui y sont sensibles, on ne peut que souligner la qualité graphique signée Laëtitia Arnould, une patte graphique qu'on retrouve chez tous les titres de la maison d'édition Twinkle édition.

Passons à présent aux faiblesses qui ont eu pour conséquence de doucher quelque peu mon enthousiasme.
Premier point, je trouve qu'il y a des fragilités scénaristiques dont on peut aisément se passer, dans le sens où ça ne changerait rien au coeur du récit si elles étaient inexistantes, mieux tournées, mieux amenées. Cela m'a donné l'impression d'un manque de réalisme.
Deuxième point, on multiplie les arcs narratifs, créant ainsi des passages inutiles et surtout des éléments sous-exploités! .
Troisième point, conséquence du deuxième : les relations entre Ella et Simon manquent de profondeur car on passe trop vite dessus. Plus de passages aurait permis une relation plus authentique et plus touchante selon moi.
Dernier point : on renforce l'ambiance coocooning en plaçant l'action au mois de décembre, avec Noël en horizon de fin. Pourquoi ? Pourquoi choisir une ambiance gothique et une telle couverture, un peu effrayante, sombre, pour choisir cette temporalité de l'année. Côté symbolique, avec cet objectif de décompte, on aurait pu prendre Samhain, la Toussaint, Halloween, etc.

Je suis la première à regretter ces déceptions. J'ai passé un moment sympathique mais rien d'inoubliable. Je me console en me disant que d'autres sauront l'apprécier plus que moi, cette rencontre n'était juste pas pour moi.
Commenter  J’apprécie          170
Victime du matraquage publicitaire des Éditions Twinkle sur Instagram, l'algorithme ayant a priori très bien compris quels étaient mes goûts, je me suis retrouvée à commander ce beau livre-objet quelques jours après sa sortie.
J'avais envie de me plonger dans cette saison si cozy qu'est l'automne et de frissonner légèrement dans une ambiance gothique à l'approche d'Halloween, ce roman de Jérémy Angelo me semblait donc la combinaison parfaite de ce que je cherchais.

Il est ici question d'Ella Wilde, jeune Londonienne qui travaille dans une agence immobilière, et de Sir Simon Canterville qui hante un vieux manoir abandonné. Les destins de ces deux âmes vont se croiser lorsque la vente de Canterville Chase sera confiée à Ella.

J'ai trouvé dans L'esprit des cafés suspendus la juste dose de fantastique et de surnaturel que je voulais mais j'ai été déçue quant à la temporalité adoptée par l'auteur... L'intrigue se passe en effet du début du mois de décembre jusqu'au jour de Noël. Pour l'ambiance automnale et Halloweenesque, on repassera...

J'ai beaucoup aimé le personnage de Sir Simon, très attachant mais ai beaucoup moins apprécié les autres protagonistes, en particulier tous les personnages secondaires comme l'''amie'' d'Ella (avec BEAUCOUP de guillemets), Felicity, creuse et inintéressante au possible.

La lecture m'a globalement été plaisante mais plusieurs passages m'ont fait lever les yeux au ciel tant je ne comprends pas certains choix narratifs de l'auteur. Je vous conseille la critique de Pheonicia qui reprend tous les écueils de ce roman et à laquelle j'adhère à 100% !
J'ajouterais que la compétition carriériste à laquelle se livrent le personnage principal, Ella, et ses collègues/concurrents m'a complètement ennuyée et a freiné inutilement mon rythme de lecture.

Pour résumer, je suis ravie de mon achat car, sur la forme, le livre est sublime : un relié avec une couverture bien rigide et de très bonne facture, des éléments argentés, de chouettes illustrations, qui en font un vrai livre-objet. En ce qui concerne le fond en revanche, le récit souffre de certains fragilités qui entachent le plaisir de lecture, malgré la dimension cozy/cocooning qui reste plaisante.
Commenter  J’apprécie          20
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (122) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3688 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}