L'esprit des cafés suspendus

Une lecture sympa, qui va bien, qui se lit vite. Mais une lecture qui n'est pas à la hauteur de mes attentes...

L'histoire était prometteuse : un revenant, un manoir hanté, une jeune femme qui n'est pas sans lui rappeler une femme qu'il a aimé et des cafés suspendus ( avec cette note de mystère qui pointe). On a donc une ambiance gothique et coocooning annoncée, et ce dès la couverture.

L'Esprit des cafés suspendus est une suite imaginée par l'auteur du classique "Le Fantôme de Canterville" d'Oscar Wilde. Ne l'ayant pas lu, j'ai vite cherché un résumé afin d'éviter de rater trop de clins d'oeil. On sent que l'auteur a un attachement particulier au XIXe s et aux courants littéraires associés. Aussi, pour les grands amateurs de ce récit d'Oscar Wilde, ce titre pourrait vous plaire.
On retrouve en effet le personnage de Simon qui campe selon moi le meilleur personnage du titre. Dans son homologue féminin, on a Ella Wilde, agente immobilier, un brin carriériste et surtout descendante de la fameuse Virginia.

Si l'intrigue a souffert de certaines faiblesses dont je parlerai par la suite, on doit reconnaître que la fin est en revanche belle à sa manière. Pour le coup, on peut parler d'une fin réussie. Quant aux faiblesses, cela n'enlève rien au fait que la lecture est dans l'ensemble distrayante. Juste moins enthousiasmante qu'espérée.

Quant à l'objet livre, pour ceux qui y sont sensibles, on ne peut que souligner la qualité graphique signée Laëtitia Arnould, une patte graphique qu'on retrouve chez tous les titres de la maison d'édition Twinkle édition.

Passons à présent aux faiblesses qui ont eu pour conséquence de doucher quelque peu mon enthousiasme.
Premier point, je trouve qu'il y a des fragilités scénaristiques dont on peut aisément se passer, dans le sens où ça ne changerait rien au coeur du récit si elles étaient inexistantes, mieux tournées, mieux amenées. La manière dont Ella fait le rapprochement avec le manoir de ses ancêtres. Pourquoi ne pas partir sur le fait qu'elle le connaît et que c'est cette raison qui fait qu'elle cherche à le vendre alors que ce n'est en aucun cas sa zone d'expertise. Egalement, le fait qu'elle soit chassée de sa colocation parce que son amie a trouvé l'amour et souhaite emménager avec son amoureux au bout de trois jours... Tout ça pour qu'Ella squatte le manoir. Là encore, elle se retrouve pour des raisons X ou Y en manque d'appartement et elle se saisit de l'opportunité. Cela m'a donné l'impression d'un manque de réalisme.
Deuxième point, on multiplie les arcs narratifs, créant ainsi des passages inutiles et surtout des éléments sous-exploités! le voyage en Cornouailles n'était clairement pas nécessaire pour moi. Il coupe l'action sans apporter aucune plus-value. La compétition est présente après cet épisode et la lassitude d'Ella aussi. Quant au café... pour une référence qui est dans le titre, on le cherche beaucoup! Je ne dis pas qu'il devrait avoir plus d'importance. Je dis juste qu'on ne peut pas choisir un tel titre pour un élément qui est si... annexe pour moi. .
Troisième point, conséquence du deuxième : les relations entre Ella et Simon manquent de profondeur car on passe trop vite dessus. Plus de passages aurait permis une relation plus authentique et plus touchante selon moi.
Dernier point : on renforce l'ambiance coocooning en plaçant l'action au mois de décembre, avec Noël en horizon de fin. Pourquoi ? Pourquoi choisir une ambiance gothique et une telle couverture, un peu effrayante, sombre, pour choisir cette temporalité de l'année. Côté symbolique, avec cet objectif de décompte, on aurait pu prendre Samhain, la Toussaint, Halloween, etc.

Je suis la première à regretter ces déceptions. J'ai passé un moment sympathique mais rien d'inoubliable. Je me console en me disant que d'autres sauront l'apprécier plus que moi, cette rencontre n'était juste pas pour moi.

Ella, employée d'une agence immobilière, doit un jour mettre en vente le manoir de son aïeule qui n'appartient plus à sa famille. Sur place elle rencontre Simon, un 'fantôme" qui vient de signer un contrat pour revenir à la vie durant trois semaines mais aussi un charmant italien et un inquiétant personnage qui veut acheter le manoir à tout prix ! de quoi voir sa vie un peu bouleversée, elle qui ne jure que par son travail !
J'ai adoré cette histoire qui nous plonge dans une ambiance de noël cocooning et un brin magique. Les personnages sont attachants, surtout Sir Simon, qu'on a envie de voir enfin trouver l'amour ! Et l'objet livre est tellement magnifique que c'est un réel plaisir de lecture. Je recommande donc !!
Challenge Mauvais genres 2023
Challenge coeur d'artichaud 2023

J'avais beaucoup d'attente pour cette lecture. le synopsis avait l'air très tentant avec cette histoire qui fait rencontrer Ella une jeune carriériste dans le domaine de l'immobilier, et Simon, un fantôme mort depuis deux siècles, anciennement trouble-fête. le tout dans un décor qui se disait gothique et l'espoir d'avoir une ambiance baignait de café. Mais j'avoue que la quatrième de couverture n'est pas vraiment très en accord avec le contenu du livre...

Mais commençons par ce qui m'a tout à fait charmé dans ce délicieux roman. Tout d'abord, j'ai eu un petit coup de coeur pour l'écriture de Jeremy Angelo. Il possède une très jolie plume ce qui a rendu la lecture plus qu'agréable. Non seulement d'être fluide, le récit est ponctué de belles tournures de phrases et d'un vocabulaire riche. On entre sans difficulté dans l'histoire et le ton est respecté. Il n'en fait ni trop, ni pas assez. du coup, le lecteur plonge dans une ambiance plutôt bien dépeinte qui permet une lecture immersive. C'était parfait pour moi.
Il y a également une très belle maîtrise du récit fantastique et surnaturel. C'est plutôt bien dosé et l'ambiance fantomatique est bien ressenti (quoique l'histoire qui semblait aux premiers abords se dérouler dans un décor gothique et automnale à très vite évoluée vers un vent hivernale...).

Cependant, si la forme m'a tout à fait conquise, le contenu me laisse mitigée. J'ai trouvé que tout se déroulait rapidement. Les rencontres, les éléments perturbateurs, l'évolution entre les personnages, tout semble s'enchaîner à tire-d'aile, ce qui pour moi, a laissé au récit un certain manque de crédibilité. Même si l'intrigue se veut être portée sur un temps court, c'est définitivement quelque chose qui aurait du soit être rallongé, soit traité différemment.
Je déplore aussi un peu l'absence des cafés suspendus. Étant un élément du titre, je m'attendais vraiment à ceux que cela joue un rôle prépondérant dans le récit. Et sauf si je suis passée à côté sans m'en rendre compte, je ne comprends pas pourquoi cela a été évoqué... Et c'est vraiment dommage.

Si je devais faire brièvement un résumé sur mon ressenti au sujet de ma lecture, je dirai simplement mais sincèrement que c'est une jolie histoire, dans laquelle on s'attache vraiment à ce charmant Simon qui réussi à nous toucher en très peu de temps. On pourra toutefois déplorer un manque d'approfondissement sur certains sujets, un "temps" un peu court, et souhaiter davantage d'éléments qui auraient permis d'avoir une lecture plus addictive.
J'ai toutefois passé un agréable moment à travers ces pages, surtout grâce à la délicate écriture de Jeremy Angelo et ce sera avec plaisir que je découvrirai d'autres oeuvres de cet auteur.

Êtes-vous prêt à passer le pas du Victorian café ? Prenez un plaid, une tasse de chocolat chaud auprès d'un feu de cheminée, vous êtes parés pour savourer cette histoire.

Il faut dire que l'esprit des cafés suspendus nous plonge dans une ambiance parfaite pour la saison automnale avec cette histoire bienveillante et cocooning, à mi chemin entre Halloween et Noël.
Nous y faisons la connaissance de Simon, un fantôme qui hante son manoir depuis des années dans une vie bien morne… Jusqu'au jour où Ella passe la porte de ce manoir, elle est agent immobilier, elle vient expertiser le manoir pour sa mise en vente. Lorsque Simon rencontre la jeune femme, il voit en elle Victoria, son grand amour, si seulement il pouvait passer du temps avec elle… Il serait prêt à tout pour ça...

J'ai adoré découvrir ces personnages. Que ce soient Simon et ses manières d'un autre temps, Ella et sa franchise, sans oublier Giovanni et sa bienveillance. Ils sont tous plus attachants les uns que les autres. J'ai aimé les suivre à travers cette histoire qui nous fait traverser les époques, qui nous fait voyager dans un monde magique qui nous plonge immédiatement dans l'ambiance de ce titre.

J'étais tellement immergé dans l'histoire que j'ai eue l'impression de voir les lieux à travers le regard de ces personnages.

Alors, non, ce n'est pas le titre qui a le plus de rebondissement avec un suspense insoutenable. Ce livre fait partie de ces titres que l'on découvre pour l'ambiance dans laquelle il nous plonge, le voyage qui nous est proposé entre notre époque et l'époque Victorienne, sans oublier les messages qui nous sont transmis à travers ces personnages.

Et ce, jusqu'à cette belle fin qui clôture à merveille cette histoire (et pour le coup, je ne l'ai pas vu venir !). Moi qui me demandais comment cette histoire pourrait se clôturer sans nous laisser sur notre faim, je n'ai pas été déçue.

Sans oublier le Victorian café et la découverte des cafés suspendus, c'est une initiative généreuse, un beau message de solidarité et d'entraide. Je ne connaissais pas du tout cette tradition italienne, j'espère qu'elle arrivera en France et qu'elle y sera popularisée !

Vous l'aurez compris, j'ai une nouvelle fois été séduite pas un titre de la maison d'édition Twinkle. Que ce soit au nouveau de la belle édition avec les illustrations de Laetitia Arnould ou la plume de Jérémy Angelo. C'est une belle histoire, un beau conte gothique qui m'a complètement transporté.

Si vous passez les portes du manoir, attendez-vous à passer un beau moment de lecture.

Victime du matraquage publicitaire des Éditions Twinkle sur Instagram, l'algorithme ayant a priori très bien compris quels étaient mes goûts, je me suis retrouvée à commander ce beau livre-objet quelques jours après sa sortie.
J'avais envie de me plonger dans cette saison si cozy qu'est l'automne et de frissonner légèrement dans une ambiance gothique à l'approche d'Halloween, ce roman de Jérémy Angelo me semblait donc la combinaison parfaite de ce que je cherchais.

Il est ici question d'Ella Wilde, jeune Londonienne qui travaille dans une agence immobilière, et de Sir Simon Canterville qui hante un vieux manoir abandonné. Les destins de ces deux âmes vont se croiser lorsque la vente de Canterville Chase sera confiée à Ella.

J'ai trouvé dans L'esprit des cafés suspendus la juste dose de fantastique et de surnaturel que je voulais mais j'ai été déçue quant à la temporalité adoptée par l'auteur... L'intrigue se passe en effet du début du mois de décembre jusqu'au jour de Noël. Pour l'ambiance automnale et Halloweenesque, on repassera...

J'ai beaucoup aimé le personnage de Sir Simon, très attachant mais ai beaucoup moins apprécié les autres protagonistes, en particulier tous les personnages secondaires comme l'''amie'' d'Ella (avec BEAUCOUP de guillemets), Felicity, creuse et inintéressante au possible.

La lecture m'a globalement été plaisante mais plusieurs passages m'ont fait lever les yeux au ciel tant je ne comprends pas certains choix narratifs de l'auteur. Je vous conseille la critique de Pheonicia qui reprend tous les écueils de ce roman et à laquelle j'adhère à 100% !
J'ajouterais que la compétition carriériste à laquelle se livrent le personnage principal, Ella, et ses collègues/concurrents m'a complètement ennuyée et a freiné inutilement mon rythme de lecture.

Pour résumer, je suis ravie de mon achat car, sur la forme, le livre est sublime : un relié avec une couverture bien rigide et de très bonne facture, des éléments argentés, de chouettes illustrations, qui en font un vrai livre-objet. En ce qui concerne le fond en revanche, le récit souffre de certains fragilités qui entachent le plaisir de lecture, malgré la dimension cozy/cocooning qui reste plaisante.