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4.19/5 (sur 371 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 22 février
Biographie :

Fille de l'hiver amoureuse de l'automne, Laetitia Arnould est autrice, illustratrice et graphiste. Elle écrit et dessine depuis l'enfance et se passionne pour le folklore scandinave, les contes, les aurores polaires, l'époque victorienne et les légendes de tous horizons. Elle est l'autrice de plusieurs romans salués par la critique et s'illustre également dans les albums pour les tout-petits et les grands enfants. Autodidacte, elle s'inspire de ses origines (italiennes, nordiques) et des terres où elle a vécu, pour créer des histoires émouvantes qui font réfléchir, s'émerveiller et voyager.

Source : laetitia-arnould.wix.com
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Bibliographie de Laetitia Arnould   (23)Voir plus

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Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
À l’unanimité, on approuva l’idée de lire une partie chaque soir, et chacun prit place pour écouter Garrett, qui fanfaronna un peu avant de lire, clamant que cette histoire de Noël parlait d’esprits et mettant en garde les âmes trop sensibles.
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Comment avons-nous pu en arriver à cet instant, à cette époque où les saisons ont fini par perdre leurs repères? Ça me dépasse. L'équilibre du monde ne tient qu'à un fil mais j'estime qu'il est du devoir de chacun de tout faire pour qu'il ne se rompe pas. Nous avons déjà trop tardé.
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Le vieil homme serra les poings dans les poches de sa vieille salopette. Il porta son regard autour de lui. Il cherchait quelque chose. Albane et Mathieu en profitèrent pour observer les lieux. L’ensemble était froid, décoré dans un style gothique. Des pendules en cire totalement difformes pendaient de la voûte du plafond et des pages de calendriers voletaient au-dessus d’eux. Un sablier géant trônait au fond de la pièce circulaire et il se retournait de temps en temps, de manière totalement aléatoire.

Les regards effrayés des enfants se croisèrent. Ils savaient où ils étaient. Ils avaient été contraints de regagner l’Antichambre du Temps, certainement l’endroit le plus redouté de l’Opéra.

Un grognement du vieux Marius les arracha à la contemplation morose de l’Antichambre. Plutôt grincheux, il s’était néanmoins résigné à obéir à son maître et apporta difficilement deux chaises qu’il traînait sur un vieux tapis. Ce faisant, il laissa tomber un vieux parchemin qui se déroula jusqu’aux pieds de Mathieu... Le petit garçon se sentit tout drôle quand il porta son attention sur le papier jauni. Il manqua de laisser échapper un hoquet de surprise. Il venait
d’apercevoir son nom et celui de sa sœur, écrits avec grands efforts de fioritures sur le parchemin, juste en-dessous d’autres noms qu’il connaissait bien :

[...]
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"L'amour nous bouleverse au point de nous donner envie de tout plaquer, de faire de grands voyages ou repartir de zéro. C'est ça le vrai commencement de l'amour ! Ce sentiment de tourbillon, de fourmillement, d'euphorie. C'est comme une tempête intérieur ! C'est un pont vers la mer, de la neige pure au creux de la main ou encore la caresse du soleil sur la peau. C'est un sentier secret, qui nous attire et nous guide vers l'inconnu."P.235
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« Je hais les guerres, leur absurdité et la conviction profonde et idiote qu’a chaque camp, de faire ce qui est juste. »
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Pas un bruit, pas un souffle.Derrière les dernier remparts de l'hiver, là où le temps s'engourdit, seules les conversations venteuses ou givrés éclosent. L'une après l'autre, elles dévoilent les plus anciens secret et font ressurgir les souvenirs enneigés...
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Même si je ne suis plus tout à fait de leur monde, je suis là.
Invisible et présent.
Si je me sens libre du temps et de l'espace, c'est là ma seule et vraie malédiction.
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Si le château de Bleakhill se prêtait fort bien à l’ambiance de Noël, elle ne doutait pas une seule seconde qu’il se prêtât aussi à un certain occultisme.
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La lune, accrochée au firmament, se mit à grignoter un à un les nuages qui la masquaient. Sirona leva les yeux vers sa face blanche et tachée, et eut presque envie de la remercier pour son retour. Elle baissa la tête et suivit les contours du carrosse – qui était toujours là –, d’arbres élancés, et d’un chemin sinueux qui serpentait entre des bosquets. Plus loin, elle vit une étendue d’eau tumultueuse qui s’en allait jusqu’à l’horizon. Ce devait être cela, la mer…
Une falaise subissait l’assaut répété des vagues, avec à son sommet, les ombres d’une demeure qui ressemblait presque à une créature contrefaite. Sirona cligna des paupières pour acclimater ses yeux à la semi-clarté que déversait la lune. La bâtisse était un assemblage de pignons, de faîtes et de hautes tours. Noueuses et biscornues, ces dernières se mêlaient les unes aux autres, elles s’en allaient dans des directions opposées et dans des courbes et des hauteurs qui paraissaient défier les lois de la gravité. Les toitures, noires et lustrées, faisaient office de miroirs à la lune et renvoyaient de multiples reflets de son visage rond et pâle.
Pressée de détailler rapidement le reste du paysage, Sirona se retourna. Comme elle ne vit rien d’autre que le néant, elle reporta son attention sur le château, la falaise et la mer.
C’était un décor à faire froid dans le dos.
Pourtant, Sirona attrapa sa jupe à deux mains et allongea le pas.
En approchant de la muraille d’enceinte qui protégeait les tours, elle constata qu’elle était hérissée de statues de bêtes hideuses, et tout autant de longues lames acérées. Cette vision n’augurait rien de bon, mais Sirona contourna la muraille jusqu’à se retrouver devant une herse de fer, haute de plus de dix mètres et ornée de faciès grimaçants et de corps difformes qui s’enroulaient sur le métal froid.
Dans la nuit, une plainte monta. Sirona eut une brusque envie de faire demi-tour, quand une ombre gesticula, par-delà la herse. Elle se figea sur place.
— Bonsoir, mademoiselle… Ce n’est pas courant de recevoir de la visite par ici. Puis-je vous aider ?
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Dans les cuisines, à l’office ou encore dans les quartiers des domestiques, il régnait une ambiance particulière de fête et d’espoir, de celles à vous envelopper le cœur et l’âme comme une douce confiserie.
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