Un premier recueil de poèmes, décevant car n'arrivant pas assez à s'arracher au cliché.
Publiée en août 2012, cette toute première oeuvre du jeune Dakarois d'origine libanaise
Nassif Amir Farhat, chaleureusement recommandée par la libraire Lina Husseini - à qui je dois déjà la découverte des captivants
Felwine Sarr et
Patrice Auvray, ne tient hélas pas ses promesses, dans mon cas particulier.
En matière de poésie rimée (puisqu'il s'agit là d'un recueil d'environ 35 poèmes), je suis il est vrai davantage amateur de formules ayant leur part de mystère et ne se dévoilant pas au premier regard. Ici, la pellicule parfois mince qui sépare la beauté liée à la simplicité, au recueillement, de la triste platitude des clichés asservis à la nécessité de la rime me semble hélas avoir été franchie, vers le mauvais côté.
Il reste toutefois quelques beaux passages, au début et à la fin, qui, en se dégageant de la fadeur majoritaire, donnent à lire ce que cette poésie pourrait, je l'espère, devenir prochainement.