Citations sur Les Vampires de Chicago, tome 3 : Mordre n'est pas jo.. (27)
Les mains sur les hanches, je le jaugeai du regard.
- C'est mieux.
Il ricana, l'air ravi.
Il m'envoya un autre coup de pied et, cette fois, je pensai à essayer une réponse un peu différente. Je dis un flip arrière doublé d'un ciseau ample qui m'envoya trois mètres au-dessus du sol et hors de portée de ses attaques.
Quand j'atterris, le combat commença vraiment. Nous bougions et tordions nos corps comme si la gravité n'avait aucune prise sur nous, comme si nous dansions un pas de deux.
- Bien, me dit-il, avec une lueur dans le regard.
ce fut alors que j'utilisai ma meilleure arme. Je feignis un coup de pieds latéral.
- Je ne suis qu'un soldat ordinaire, dis-je.
Il se figea, le visage décomposé. Profitant de cet instant de faiblesse, je pivotai pour lui asséner un autre coup de pied papillon.
Cette-fois, je le frappais en pleine poitrine.
Il fut projeté en arrière et percuta le sol dans un bruit sourd.
Le silence s'abbatit sur la salle... puis les applaudissements éclatèrent.
Je levai les yeux au ciel en souriant malgré moi.
- J'ai été impressionnante.
- Au point que la prochaine fois qu'il te croisera dans ta tenue en cuir, il va s'en mordre les doigts de t'avoir larguée?
- Maintenant, je sais pourquoi tu es ma meilleure amie.
Parfois, me murmura Ethan en marchant, protèger les autres consiste à les convaincre qu'ils sont en premier lieu besoin d'être protégés.
- Bon, tout cela est très intéressant, mais en quoi est-ce que ça me concerne?
- La patience n’est pas ton fort, n’est-ce pas?
Je haussai un sourcil.
- J’ai accepté un rendez-vous secret à minuit parce que tu ne voulais pas que mon Maître soit au courant. Crois-moi: là, je me contrôle.
Parfois, ça ne servait à rien d'être adulte.
Je me tournai vers Ethan pour lui présenter les choux farcis.
- Est-ce que je ne pourrais pas poser ça dans ta voiture ?
Il pâlit. Visiblement, l’idée que sa Mercedes empeste comme l’arrière-salle d’un café ukrainien ne le ravissait pas.
- Le monde change, répondit Gabriel. Si nous ne restons pas en contact avec lui, nous risquons de finir comme les lutins - des créatures de rêves, de fantasmes et de contes de fées. Ils n'avaient jamais imaginé une telle fin, n'est ce pas ? Et pourtant, le fait de fuir dans la forêt ne les a pas sauvés.
- Nous ne sommes pas des putains de lutins, marmonna Tony.
- Je n'aimerais pas que tu deviennes insensible, Merit.
- Ne pas vouloir souffrir ne signifie pas forcement perdre toute sensibilité.
Ce devrait etre illegal pour les vampires vaniteux d'etre aussi beaux !
Le chagrin est une émotion infiniment pénible. Une amie m'avait dit autrefois que la rupture d'une relation était douloureuse parce que c'était la fin d'un rêve - l'avenir qu'on avait imaginé avec un amant, un amoureux, un enfant ou un ami. Que la perte causait une douleur presque palpable. Il fallait imaginer un nouvel avenir, peut être à un autre endroit, avec des gens différents, à faire autre chose que ce qu'on avait tout d'abord imaginé.