« On a été battus, n’est-ce pas ? On n’a qu’à filer doux. » (p. 452)
« On nous complique assez l’existence avec les guerres et tout le tremblement. Entre un homme et une femme, ça ne joue pas, tout ça. » (p. 399)
« En un mot, que les catastrophes passent et qu’il faut tâcher de ne pas passer avant elles, voilà tout. Donc d’abord vivre : Primum vivere. Au jour le jour. Durer, attendre, espérer. » (p. 269)
« Ainsi, pendant un naufrage, toutes les classes se retrouvent sur le pont. » (p. 40)
« Cette multitude misérable n’avait plus rien d’humain ; elle ressemblait à un troupeau en déroute, une singulière uniformité s’étendait sur eux. » (p. 95)
Il trouvait un plaisir pervers à frustrer ses bonnes âmes du plaisir qu'elles se promettaient en le questionnant , car ELLES, créatures viles et vulgaires, s'imaginaient qu'elles éprouvaient de la pitié humaine, mais elles frémissaient d'une curiosité basse de mélodrame.
Il avait été un si bon petit enfant! Le monde a ses yeux étaient simple et beau, les hommes dignes de respect. Les hommes...un troupeau de bêtes sauvages et lâches.
“Et dire que personne ne le saura, qu’il y aura autour de ça une telle conspiration de mensonges que l’on en fera encore une page glorieuse de l’Histoire de France. On se battra sur les flancs pour trouver des actes de dévouement, d’héroïsme. Bon Dieu ! ce que j’ai vu, moi ! Les portes closes où l’on frappait en vain pour obtenir un verre d’eau, et ces réfugiés qui pillaient les maisons ; partout, de haut en bas, le désordre, la lâcheté, la vanité, l’ignorance ! Ah ! Nous sommes beaux !”
ces sympathies avaient parfois pour origine des impressions musicales , littéraires , ou , comme ce matin de printemps où il pénétrait pour la première fois chez les Labarie, picturales ....p 257
Ces hommes grands, bien bâtis, avec leurs visages durs et leurs voix harmonieuses, les femmes les suivaient longtemps du regard. On començait à reconnaître certains soldats. Ils ne formaient plus cette masse anonyme des premiers jours, cette marée d'uniformes verts où n'apparaissait pas un seul trait distinct des autres, pas plus qu'une vague dans la mer n'a sa physionomie à elle, mais se confond avec les vagues qui la précèdent et qui la suivent.