Leur domaine

Première lecture de cet auteur dont j'entends beaucoup parler.
Un petit pavé, mais je pars du principe qu'il va me plaire et que je ne verrais donc pas le temps et les pages passer.
Erreur.

Le premier quart du roman, passe encore. Je me dis que c'est la mise en place des personnages et de l'histoire. Mais c'est que sur 640 pages ça fait quand même 160 pages qui sont un peu longues. En plus, c'est pour arriver sur un premier événement particulièrement atroce.
J'arrive à la moitié et on sait ce qu'il s'est passé !
Misère, que nous réserve l'auteur pour l'autre moitié du livre alors !
Une escalade de la violence et des crimes.
Et pour la fin, je m'attendais même à ce que les deux frères s'entretuent ! Mais au lieu de ça, ils ne sont même pas embêtés et c'est presque le pauvre shérif qui passe pour un paranoïaque !
Je ne parle pas des aller/retour dans le temps qui ne sont pas notifiés en début de chapitre.

Bon, il reste un roman dans ma PAL et je vais m'empresser de l'en sortir.
Pas fan du tout du style de l'auteur.
J'y reviendrai peut-être un jour puisqu'au vue des commentaires sur celui-ci, il semblerait que je ne sois pas la seule à n'avoir pas aimé mais qu'il est meilleur sur d'autres.

je suis entrée dans cette lecture pleine d'espoir. J'ai lu facilement jusqu'à la page 163. Jusqu'à ce que le secret de famille soit dévoilé en partie.

J'ai posé le livre et je me suis dit : non, déjà ? Que va raconter l'auteur maintenant ? Il y a forcément autre chose.

Oui, la honte, la honte, la honte qui expliquerait les meurtres. J'ai trouvé cette explication un peu courte.

Et bien non. J'ai fini par m'ennuyer, lire en avance rapide, lire les derniers chapitres sans révélation fracassante en diagonal.

Quelle déception !

Moi qui adorais les aventures de Harry Hole, de la vivacité de l'écriture, du rythme des enquêtes, je me retrouve avec un roman à la limite du thriller psychologique, d'une longueur et d'une lenteur sans fin.

Si on devine que la relation entre deux frères n'est pas aussi fraternelle qu'elle ne semble être, il faut des pages et des pages pour commencer à en aborder le problème.

Bref au tiers du livre et après plusieurs endormissements, le livre me tombe définitivement des mains.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..

Je sais que je dis souvent qu'il existe suffisamment de livres pour ne pas s'encombrer de ceux qu'on ne parvient pas à apprécier. Et pourtant, me voilà à me forcer à finir Leur domaine.

Autant dire que pour un roman d'atmosphère, il en manquait cruellement.
Quant au reste, on aurait dit que Nesbo a pris plusieurs magazines dans une salle d'attente, lu quelques articles et s'est dit : tiens, je vais faire tourner mon histoire autour de tout ça tout en me contentant de cette lecture (les femmes des caraïbes, les redlegs, la gestion de station service, la rivalité fraternelle, l'inceste parentale, le business de voitures, la construction, le prêt usurier, le symbolisme des oiseaux, les cadillacs).

La relation entre les frères n'a aucun sens, le narrateur est fou à lier, les justifications pour les exactions ne tiennent généralement pas la route, j'ai au final plus de sympathie pour le flic complotiste que pour l'entièreté de cette famille et cette histoire qui aurait mérité 400 pages de moins.

Quel ennui, mais quel ennui. C'est long, beaucoup trop long. J'ai essayé de tenir en voyant les critiques positives mais au bout de 180 pages, j'abandonné. On devine bien qu'il y a des secrets autour des 2 frères et autour de la mort de leurs parents mais cela met du temps et ma patience a été mise à rude épreuve