Leur domaine

Je m'apprêtais à dévorer les 687 pages et ..... j'ai un peu calé mais je suis quand même arrivée au bout de ce roman policier. Une bonne centaine de pages en moins, cela aurait été bien meilleur.

Malgré des lenteurs et des invraisemblances, Jo Nesbo nous montre à nouveau son talent. La fusion entre les deux frères est bien analysée ; la description du clan familial, des habitants et l'ambiance du bourg norvégien permet au lecteur de s'approprier cette histoire.

Ce n'est pas le meilleur ouvrage de Jo Nesbo.

Dans la famille polar venu du froid, je demande les frères. Un duo où l'on se demande qui des deux est le plus du côté obscur. Ou si finalement ils n'y sont pas tous les deux...La réponse est dans les pages.
J'avoue que j'avais entamé la lecture avec un certain enthousiasme, ayant croisé moultes fois Jo Nesbo dans des rayonnages de bibliothèques et librairies. Je m'attendais à une belle découverte. Mais la littérature n'est hélas, à l'instar de ces 2 frères, pas toujours manichéenne. Ce pavé ne m'a pas couté d'heures de sommeil, à mon grand regret et il n'était pas non plus suffisamment ennuyeux pour que j'envisage d'en interrompre la lecture.
L'ambiance globale, le domaine, l'environnement m'ont bien plu. le scénario aussi, car plutôt bien ficelé, même si certaines parties étaient un peu prévisibles.
Mais il m'a manqué du tempo qui embarque, qui donne envie de passer à la note, à la page suivante.
J'en sors dubitative. Un peu déçue. Je m'attendais à un festin. J'ai juste eu un bon repas.

Alors faut-il le lire ? Je vous laisse juge. Je pense que je tenterais un autre roman de l'auteur, pour ne pas rester sur une note moyenne.

Après quinze ans passés aux Etats-Unis, Carl revient sur le domaine familial toujours habité par son frère aîné Roy. Son retour, accompagné par sa jeune épouse et le projet de construire un hôtel de luxe, va raviver de vieilles rancoeurs et réveiller de dangereux secrets de famille.
Le roman lest maîtrisé et abouti mais aussi terriblement long.
On a l'impression d'attendre quelque chose tout le long et lorsque l'horreur s'invite elle est suffisamment lente elle aussi pour que l'on soit exclu de la peur qu'elle pourrait engendrer.

Le talent de Jo Nesbø n'est pas en cause. Ce gars est doué. Mais cette histoire est tordue, malsaine, nauséabonde. L'esprit de famille prime le bien et le mal, prévaut sur le reste de l'humanité. Mon être a refusé ce principe de vie. J'ai senti très vite l'embrouille au retour du cadet et de sa jeune femme. Je me suis régalé avec les cent premières pages, peut-être même les cent-vingt premières et puis quand le sordide a pointé son nez, son odeur insidieuse m'a rebuté et m'a soufflé « tu ne peux pas aimer cette lecture. »
Je termine sur un paradoxe : rejeter une histoire bien torchée, oublier le talent à décrire un petit bourg norvégien dépérissant, parce que je refuse d'être un lecteur que l'on sidère avec de la viande avariée (faisandée ?).
J'étais ravi de voir Nesbø délaisser l'inspecteur Harry Hole. Vivement qu'il revienne mener une nouvelle enquête.



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Je ne savais trop comment définir ce roman de Jo Nesbo. Il n'y a ni inspecteur, ni détective, il y a un suspense, des retournements de situation, il y a meurtres ou suicides, tout cela on le découvre peu à peu …. tout cela se dévoile afin qu'on comprenne la psychologie du ou des protagonistes.

L'intrigue est bien amenée, il y a des endroits dans le roman ou, je crois, qu'il manque certains mots (coquilles), mais en général ça se tient. C'est peut être un peu long …. Je crois préférer Nesbo lorsqu'il nous raconte les enquêtes de son inspecteur Harry Hole.

Dans ce thriller, deux frères, Carl le cadet et Roy l'aînée deviennent orphelins lorsque la voiture de leur parent tombe au fond d'un ravin. Pourquoi se seraient-ils suicidés ? Une relation très particulière est tissée entre les frères et un schème de comportements s'installe. Je ne veux pas en révéler davantage … à vous de découvrir.

Que c'est long, tellement long pour aboutir finalement à pas grand chose. Habituellement Jo Nesbo a du rythme et du »punch» mais là vraiment nous avançons péniblement Et avec tellement de lenteur. Ce livre de 524p a 250p de trop c'est peu dire. L'histoire n'est pas tellement crédible, les gens ne sont pas sympathiques et leur mort ne nous dérange pas tellement. Je me suis rendue à la fin du livre car vers la page 375 il y a eu un petit suspense d'une centaine de pages puis plus rien. Vraiment une déception.

Férue de romans policiers et notamment de Jo NESBO, je me suis engagée avec gourmandise dans la lecture de son dernier livre : »leur domaine » ;
Une petite ville du grand nord norvégien et son microcosme, 2 frères soudés à la vie à la mort , une station service et une Cadillac sont les principaux personnages de ce roman ; On pense très vite à l Ouest américain ,ses étendues et ses routes sans fin, voire même au film « PARIS -TEXAS «de Wim WENDERS : une lenteur dans le récit, une famille décomposée, des plaies à penser et la vengeance jamais assouvie, 
L'histoire est servie par une narration fluide et un récit bien construit, assurée par l'un des deux frères prénommé ROY ; ce dernier analyse les faits avec détachement , les explique parfois ce qui contraste avec son personnage de brute violente dont la seule antienne est «  fait ce qui doit être fait » sans autre forme de réflexion! Sa motivation unique est de préserver sa famille et de protéger son jeune frère CARL(violé par leur père dans son enfance) mais aujourd'hui devenu un personnage inconséquent, menteur et hâbleur .Enfin, une histoire d'amour impossible se déroule en parallèle des différents meurtres qui jalonnent le récit ;
Bref, avec lenteur, Jo NESBO nous livre un roman assez noir, riche en rebondissements mais sans espoir avec des personnages peu attachants et un suspens qui n'en est pas un puisque dès le début on est certain que l'histoire finira mal ; la seule interrogation qui demeure étant de savoir qui survivra à tout ce chaos ! ;décevant !

Roman noir et rugueux comme les relations humaines au sein d'une petite communauté rurale norvégienne. Une histoire où se mêlent tout au long de ses 600 pages des secrets de famille indicibles, de vieilles rancoeurs qui traversent les générations à des amours contrariées et surtout une relation fraternelle complexe composée de dépendance, de jalousie, de remords, de protection et finalement de manipulation.
L'histoire commence par le retour du fils prodigue sur les lieux de son enfance, un projet de construction d'un hôtel spa en tête et une épouse exotique à son bras. de quoi susciter bien du ressentiment et de l'inquiétude parmi les villageois mais aussi faire remonter à la surface les circonstances dramatiques de la mort de ses parents. Cet accident qui lie à jamais les deux frères, celui qui est parti comme celui qui est resté, n'est que le premier d'une série curieusement similaire...
Il est également question de vision d'intérêts totalement contradictoires entre une économie libérale et la déshérence sociale locale.
Ce roman touffu, atypique dans l'ouvre de Jo Nesbo, on trouve du bien (la tension des rapports humains, les démons intérieurs des héros...) mais aussi du moins bien (redondance des scènes de meurtres téléphonées et par trop soulignées…) et pour la première fois un rythme qui s'amollit comme si le maître du noir s'adonnait à de l'écriture automatique.

Premier contact avec le livre: la couverture est magnifique. Avec la Cadillac des parents de Roy et de Carl, qui tombe dans le précipice, se découpant, presque invisible, devant la station service de Roy à Os, près de Bergen. Deuxième contact avec le livre: 635 pages! Trop de phrases certainement. Et dès le début, ça se vérifie. Roy et Carl enfants. L'accident de voiture de leurs parents. Roy dans sa station service. Roy et Carl qui se retrouvent sur leur domaine 15 ans après le départ de Carl pour l'Amérique. Carl et son projet de construction d'un hôtel de montagne sur le domaine. Ça part lentement.


Ça bouge un peu après 150 pages. On découvre les ressorts de l'intrigue: les ombres du passé et les incertitudes du présent. Quelle est la cause de l'accident de voiture des parents? Qu'est devenu le lensmann disparu il y a 16 ans? Quelles conséquences dramatiques le retour au pays de Carl et son projet immobilier vont-elles provoquer? Jo Nesbo s'attarde sur le caractère des deux frères. Roy est un solitaire, qui a toujours protégé (comme il a pu) son frère cadet, et ce bien qu'il en soit jaloux. Il est renfermé, rancunier et bagarreur, mais quand il faut agir, il agit. Carl, enfant, était timide, mal dans sa peau et incapable d'assumer ses actes. Mais plus âgé, il est devenu un businessman sans scrupules, et est revenu au pays parader avec sa belle épouse, Shannon, et sa Cadillac. Tous les deux placent « la famille en premier. Avant le bien et le mal. Avant le reste de l'humanité ». Dès lors, tout peut arriver…


C'est sûr que Jo Nesbo sait raconter une histoire faite d'action, de violence, de sexe, de trahison et d'affaires qui tournent mal, mais que c'est long! Et puis ses héros sont si peu sympathiques qu'on ne se soucie guère de ce qu'il peut leur arriver. Pas un pour rattraper l'autre. C'est dommage, car Jo Nesbo a du talent. Ainsi parmi ses romans ne mettant pas en scène Harry Hole, j'ai beaucoup aimé Soleil de nuit chez les Laestadiens du Finmnark.

Deux frères, une montagne : leur domaine…
Quand le plus jeune des frères Opgard rentre chez lui après avoir vécu plusieurs années aux Etats-Unis, les sombres histoires du passé sont exhumées. le récit se déroule dans une petite ville norvégienne mais pourrait tout aussi bien s'ancrer dans une bourgade en Amérique. L'ambiance y est particulière, américanisée, différente des autres romans de l'auteur.
Malgré tout, on retrouve la maîtrise parfaite et unique du suspens à la Jo Nesbo, des personnages auxquels on s'attache, mais qui sont souvent amenés à passer de l'autre côté, celui dont on ne revient pas indemne et qui nous rappelle la dualité de l'être humain.
Un roman intéressant, mais qui se termine cependant de façon un peu convenue à mon goût.
Chapeau pour la Cadillac en relief sur la première de couverture !