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sur 690 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Mais que c'est long, mais que c'est long…

D'habitude, Nesbo écrit des « page turner » qu'on ne veut pas lâcher. Ici, on tourne les pages avec angoisse en espérant que chacune sera la dernière…

C'est interminable. le « héros » est un psychopathe sauce nordique qui tue, menace, vole, trompe, ment sans l'ombre d'une émotion pour protéger sa petite vie pleine d'ennui et celle de son frère. Cela dure une éternité. Tout est froid et moche. Et on arrive au bout sans comprendre ce que M. Nesbo a bien voulu nous dire.

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Si dans un premier temps je me suis sentie complètement absorbée par l'intrigue du roman, j'ai commencé à éprouver une certaine lassitude aux alentours de la page 200, et la suite de ma lecture a été digne de montagnes de russes avec des moments où j'avais envie de continuer, et d'autres où je pouvais sauter des passages entiers tant que je m'y ennuyais.

J'ai l'habitude de dire que l'absence de rythme de certains polars nordiques ne me pose pas de grande difficulté lorsqu'elle est compensée par des descriptions de paysages, d'environnement, et par une ambiance pesante, sauf qu'ici je ne sais pas, il y a un truc qui ne s'est pas fait… Entre personnages fades et peu attachants, pas assez approfondis sur le plan psychologique malgré de looongues digressions de la part de l'auteur, passages que je trouvais complètement inutiles, et rebondissements à peine crédibles, quel ennui mes amis !

Ça aurait pu être un excellent bouquin car finalement la trame de fond est bonne : un lieu isolé dans un petit village norvégien froid, pluvieux et glauque, un espèce d'Hermite qui ne vit que pour la pompe à essence dont il est le patron, le retour de son frère prodige et du paquet d'emmerdes qui va avec, les résurgences de leur enfance, de leurs drames… Dit comme ça, ça me vendait du rêve ! Mais la longueur du pavé a été un problème pour moi. En allant peut-être plus à l'essentiel (et en supprimant au moins 200 pages), mon ressenti aurait peut-être été différent.


« Plus c'est long, plus c'est bon. »

Ben non, pas toujours, la preuve ! J'ai subi une partie de ma lecture, je suis allée jusqu'au dénouement car je voulais malgré tout savoir comment ça allait terminer, mais quel soulagement une fois la dernière page tournée !

Un prochain Jo Nesbo ? Peut-être oui… J'en ai plusieurs dans ma PAL et j'ai craché juré d'en venir à bout même si ça me prendra des mois… Mais il va encore attendre un peu car je suis un peu refroidie par ma lecture.

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Connaissant Jo Nesbo pour ses roman policiers, je m'attendais ici à une enquête habituelle ; or, ici, nous avons affaire à un roman qui est plus du côté thriller psychologique, avec une ambiance sombre et glauque.
Malheureusement, je n'ai pas été passionnée par le récit ; effectivement, il y a un côté fascinant dans l'enchaînement d'horreurs, mais aucun personnage n'est suffisamment attachant ou touchant pour que, lorsque quelque chose leur arrive, je n'ai été choquée ou attristée. L'écriture n'est pas désagréable pour autant : c'est bien écrit, on a malgré tout envie d'avoir le fin mot de l'histoire, mais à force, j'ai trouvé une certaine longueur au roman, avec des passages pas forcément nécessaires et une histoire où finalement, arrivé à la fin, on se dit "tout ça pour ça ?".
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Stephen King, qui est justement un maître du suspense, a trouvé ce roman de Jo Nesbo « plein de suspense et original, unique en tout point ». J'aime beaucoup Stephen King, mais le moins qu'on puisse dire est que, sur ce point je ne partage pas son avis.
Avec ce roman, Jo Nesbo nous plonge dans un petit bourg norvégien, plus précisément dans une famille composée de deux frères trentenaires, Carl et Roy, et de la femme de Carl, la très séduisante Shannon. Roy est l'aîné, c'est un costaud taciturne resté dans la maison familiale après la mort de ses parents. Carl, beau garçon brillant et aimé de tous, revient au pays après une très longue absence avec le projet de faire construire un immense complexe hôtelier dont les plans ont été dessinés par son épouse.
Nesbo déroule principalement deux fils dans ce roman. le premier est psychologique. Nesbo explore et dévoile les secrets sordides de cette famille, et accessoirement, comme si la barque n'était pas assez chargée, ceux des voisins et amis des deux frères. Nesbo ne fait pas dans la dentelle et ne nous épargne rien : adultères, incestes, meurtres, rivalités recuites et vengeances jalonnent tout le roman. Malheureusement, il n'y a presque jamais d'effet de surprise, tant les événements sont annoncés en amont.
Le deuxième fil est plutôt tissé de montages financiers obscurs et escroqueries en tout genre, autour du projet de l'hôtel.
L'ensemble est un pavé assez indigeste, beaucoup trop long, dans lequel l'auteur confond souvent noirceur et lourdeur. L'écriture est assez pataude également, clichés et métaphores sans intérêt abondent (« Elle était chaude comme la braise » ou « la nationale s'étirait comme un cordon ombilical blanc dans la nuit »).
Je préfère nettement vos romans, M. King !
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Une Cadillac en surimpression sur la couverture, des personnages qui écoutent JJ Cale en buvant de la Bud et en dissertant sur le tabac à chiquer US : Nesbø a mis la main sur mon carnet secret « Rêve d'Americana et autres tribulations d'un lecteur de polars à la conquête de l'Ouest » ?

Tout heureux de découvrir enfin la plume de Jo Nesbø grâce à ce one-shot qui sentait bon le roman noir poisseux, j'ai avalé les premiers chapitres avec l'appétit d'un fan de heavy-metal qu'on aurait forcé à écouter un best-of de reggae : emporté par l'amoralité du récit, par les personnages complexes et l'ambiance ô combien pesante, j'étais en orbite. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'il restait encore 300 pages et que l'ennui pointait gentiment le bout de son nez. Comme le soleil derrière la montagne un soir d'automne. Quand je m'ennuie, je fais de la poésie (et des galéjades) : mon recueil « Un lundi après-midi en quatrains et sonnets » est en vente sur mon site.

Plus sérieusement, le gros souci de Leur domaine c'est son rythme inégal : alors, je précise, je n'ai rien contre sa langueur. Au contraire, j'aime sa manière de questionner les liens familiaux, de mettre en lumière les non-dits et les secrets, de faire ressentir le pire de chacun tapi dans l'ombre… sur ça, Jo Nesbo frappe très juste et distille son poison avec la parcimonie et le talent de l'alchimiste rompu à la formule. Sauf que ça n'empêche pas d'avoir du rythme : tout comme certains confondent rythme et précipitation, j'ai eu l'impression que l'auteur confondait ici langueur et longueur, engluant son récit dans une succession de scènes pas toujours utiles, au pire répétitives et plombant l'intensité d'une histoire shakespearienne en diable qui ne demandait qu'à être plus resserrée pour pleinement instiller son malaise dans l'esprit du lecteur.

Au lieu de ça, on se surprend à survoler certains paragraphes, cherchant un verbe d'action ou une référence à JJ Cale pour se sortir de la lassitude qui nous gagne. Heureusement, le final sort les pneus neige et refait vrombir le moteur : on se réveille, on redécouvre le plaisir de l'amoralité et… on se dit qu'on est passé à côté d'un grand roman noir. Dommage, non ?
Lien : https://onemorecupofcoffee.h..
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