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sur 70 notes

Reprenons la 4ème de couverture : « Sans complaisance, un étudiant décrit le quotidien d'une année d'hypokhâgne, sacro-sainte filière d'excellence qui prépare au concours d'entrée à l'École normale supérieure. Face au bachotage harassant, au formatage des esprits et aux humiliations répétées de professeurs sadiques, la révolte gronde dans l'esprit du jeune homme… »
Présenté ainsi, le synopsis est très alléchant. Ce témoignage de l'intérieur par un élève qui somme toute a un beau parcours d'études supérieures m'a attirée, une façon sans doute de me réconcilier avec mon absence appétence pour ce type de cursus.
Mais voilà. L'auteur est soit prétentieux soit effectivement peu intelligent. Dans les deux cas, il ne sait pas prendre le recul linguistique nécessaire à la transmission de son message. Sa prose ampoulée, sophistiquée et donc indigeste, est le digne reflet de l'élitisme qu'il prétend dénoncer.
Insupportable, les 160 pages les plus longues de l'année.
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Un livre affligeant à bien des égards. le style de l'auteur, surchargé, affecté, surfait, étouffe le lecteur et le prend pour un imbécile en permanence. Les phrases sont composées d'une accumulation de figures de style savantes, de références pompeuses, de métaphores nébuleuses, dans une syntaxe ampoulée et précieuse. le tout est d'une grandiloquence absurde, l'auteur semblant se prendre pour le nouveau Victor Hugo, dont il n'a ni le talent, ni l'envergure. L'auteur prétend être accessible à tous mais par son style ne fait que reproduire l'élite qu'il dénonce. Hypocrisie de quelqu'un qui se veut populaire mais écrase le lecteur sous son érudition et sa rhétorique ronflante. le fond ne relève pas le niveau tant le récit est guidé par une animosité perpétuelle. Il ne s'agit pas du récit d'une année d'hypokhâgne, comme annoncé, mais d'une série de portraits tous plus haineux les uns que les autres où le lecteur devine le règlement de compte personnel, la rancune et la jalousie qui semblent animer l'auteur. de fait, l'ambiance dépeinte dans le roman ne correspond pas à la réalité d'une classe prépa de province et caricature de manière grossière ses protagonistes. Bref, une prose nauséabonde et venimeuse dont la lecture relève du tour de force.
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Je m'interroge franchement sur les compétences de la maison d'édition à ce stade. Visiblement séduits, les éditeurs n'ont pourtant pas du vraiment lire cet ouvrage. C'est un enfer de complexités grammaticales inutiles et épuisantes, qui finissent par faire rire : j'ai cru un temps que c'était là une marque d'ironie de la part de l'auteur, qui par ailleurs, affirme vouloir "écrire pour tous". Mais non, l'auteur se prend complètement au sérieux, et cette écriture stérile et pénible est voulue, travaillée,... Beaucoup d'égocentrisme pour un primo-romancier, qui a l'air de prendre de haut beaucoup de monde, y compris son lecteur ! Nul.
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Certains crient au génie, d'autres à l'écrivain qui se regarde écrire, il est sur que La purge ne laissera personne indifférent !

Vendu comme un essai sur les affres et les coulisses des classes prépa, le récit de cet étudiant, présenté comme une contre-utopie, est bien plus une plongée dans les notes et autres références glanées de cours en cours.

Le lecteur navigue de portraits de professeurs en présentations d'étudiants, détaillés jusqu'à l'extrême, mais le récit ne va pas plus loin, hélas. Là où nous attendions de la dénonciation, des faits et des actes, nous avons, certes une plume travaillée et riche, d'ailleurs peut-être trop parfois, mais nullement de quoi déplacer des foules. C'est si malheureux de lire un livre avec de grandes qualités littéraires, qui n'apporte pas ce qu'il promettait…

Le style est maîtrisé à la perfection, les jeux de mots feront sourire les initiés, mais c'est un livre à réserver à un cercle restreint…
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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A lire Arthur Nesnidal, je ne regrette pas d'avoir quitté naguère, au terme de deux semaines édifiantes, la classe d'hypokhâgne où j'avais été admise pour gagner les bancs de la fac ! Il m'est tout de suite apparu que ce type d'enseignement et surtout cette approche très académique et élitiste n'étaient pas pour moi...




Ce jeune auteur aura quant à lui tenu nettement plus longtemps... ce qui lui aura au moins permis de trouver la matière d'un premier roman ! Au fil de brefs chapitres, le narrateur égrène les divers aspects de la vie de ce type d'établissement, comme autant de saynètes finissant par composer un tableau... pour le moins effrayant. Fatuité des enseignants, condescendance de l'encadrement administratif, conditions de vie plus que rudimentaires auxquelles sont soumis les pensionnaires sommés de se gaver de connaissances ultranormées plutôt que d'apprendre à réfléchir par eux-mêmes, tout cela contribue à la reproduction d'une élite autoproclamée ne manifestant que mépris pour qui n'en ferait pas partie.




Certes, d'autres élèves auront sans doute un point de vue radicalement différent. Mais l'auteur n'a pas cherché à signer un essai. Il offre au contraire un texte très personnel à travers le regard et l'expérience de son personnage principal. En cela j'ai pu retrouver quelque chose de Vallès, comme je l'ai lu quelque part. Tous deux dépeignent en effet la même atmosphère carcérale et un semblable pédantisme professoral dans un un style original.

Celui de Nesnidal ne manquera certainement pas de surprendre - comme du reste le fit en son temps celui de Vallès. Riche de formules enlevées, d'un vocabulaire parfois délicieusement désuet, d'assonances, de phrases empreintes d'un rythme poétique, il présente une saveur toute particulière qui n'a pas été sans me rappeler la langue du XIXe siècle.

Tous les ingrédients étaient donc réunis pour me séduire et me convaincre de la qualité de ce tout jeune auteur, dont je suivrai à n'en pas douter les pas.
Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Ah! Ces "classes prépa" qui préparent nos élites à la française en sacrifiant sur l'autel de la connaissance des milliers d'étudiants pourtant doués et travailleurs. Ce livre retrace bien l'ambiance angoissée, stressée que vivent tous ces jeunes espérant décrocher la timbale, le Graal, l'entrée dans une grande école quitte à ne plus dormir, ne plus manger, ne plus vivre... Un livre nécessaire même si le style volontairement ampoulé manque un tantinet de simplicité pour être accessible à tous.
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Dommage que la satire, très bien lancée et servie par un style tout à fait intéressant, finisse par se perdre en règlements de comptes personnels. L'idée de faire des khâgneux des personnages de roman du XIXe est plutôt bonne et amusante, pourtant. Restent une plume et un regard acérés et pertinents qui méritent qu'on suive ce tout jeune romancier.
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La presentation cite Rimbaud et Prévert, je m'offre le luxe de citer Hugo... Je pense que ce jeune homme fait partie de ces personnes qui croient ce qu'elles disent et qui font ce qu'elles croient...son écriture témoigne de cela. Pour le sujet " il n'y a ni mauvaises herbes, ni mauvais hommes. Il n'y a que de mauvais cultivateurs"...j'attends le second impatiemment !
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Avec une écriture incroyable l'auteur emmène son lecteur dans l'univers impitoyable des classes préparatoires. Il décrit la machine à broyer les esprits et le consentement des élèves qui vont, pendant deux ans, s'ils tiennent jusqu'au bout, abandonner toute vie sociale et parfois sacrifier leur santé dans l'espoir d'un avenir radieux. Un livre qui ne laisse pas indifférent.
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Voilà un livre dont le sujet m'intéressait : le narrateur raconte son expérience d'étudiant pendant son année d'hypokhâgne, filière d'excellence qui forme les élites de la France de demain.

Il décrit le cadre de vie des étudiants et enseignants, le bachotage, le travail acharné, les humiliations infligées par certains professeurs sadiques et surtout le formatage des esprits.

Tout d'abord la narration ne m'a pas du tout plu, j'ai été rebutée par le style beaucoup trop travaillé, trop littéraire, affreusement grandiloquent. Quant au contenu, c'est incontestablement un témoignage à charge, violent, dénué d'émotion et de chaleur, qui tourne au règlement de comptes. Arthur Nesnidal décrit un enfer sans aucun point positif avec une accumulation d'outrances qui font perdre à ses propos toute crédibilité. Il tient un discours engagé politiquement mettant en avant la discrimination des étudiants boursiers en classe préparatoire. Les prises de position et le style trop ampoulé de cet auteur renvoie de lui une image terriblement suffisante. Cette impression a cependant été atténuée quand j'ai eu l'occasion de le rencontrer lors de la présentation de la rentrée littéraire des auteurs de la région, il m'a étonnée par son humour...
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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