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J'étais plein de bonnes intentions.

Je voulais lui donner une deuxième chance.
Mais comme je ne suis pas masochiste, ce sera suffisant.
Il n'y aura donc pas de trilogie.

Trop de liens entre trop de personnages.
Tout le monde est parent, ... de la fesse gauche.

Tout le monde a encore un, voir plusieurs mobiles, pour se faire justice.

Fini l'Allemagne, je retourne en Islande !
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Polar allemand dans l'air du temps, petit jeu de mots, puisque les thèmes principaux sont : l'implantation d'un parc d'éoliennes et les dérives provoquées par les défenseurs de la cause du changement climatique .
Comme pour les autres titres de Nele Neuhaus, il faut commencer par reconnaître les personnages, leurs fonctions et ensuite tout fait jour mais il est vrai que l'a croche est parfois longue à venir et particulièrement ici.
Entre fausses déclarations, manipulations, argent et meurtres, il ne fait pas bon s'occuper de vouloir sauver la planète, mais nos policiers aguerris sauront trouver la solution aux différents problèmes rencontrés sauf un qui n'a pasvraiment de finalité.
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Après avoir aimé le premier tome traduit, été déçue par le second, voilà que je tente ma chance avec Vent de sang... Je suis contente de l'avoir lu, il est meilleur que Blanche-neige doit mourir , mais n'est pas pour autant sans défaut et ne se hissera pas dans les listes des polars inoubliables qui marquent l'histoire du genre policier!
Vent de sang entrecroise plusieurs sujets et pas mal de protagonistes, on pourrait même dire un peu trop. A sauter sans cesse de l'un à l'autre, trop rapidement, il m'a fallu un moment pour m'y retrouver et comme souvent dans les polars, de grosses coïncidences vont finalement relier tous les fils de l'intrigue. Ce roman traite des climato-sceptiques, et aussi de la célèbre affaire qui a fini par impliquer le Climatic Research Unit, mais sans le moindre recul à vrai dire, et c'est un peu dommage. Si cela met en valeur les côtés les plus sombres de l'espèce humaine, cela manque singulièrement de subtilité...
Résultat, cela fait tout un pan du roman difficile à avaler et c'est un peu dommage car le traitement des deux enquêteurs se révèlent intéressant. Pris dans ses problèmes personnels, Bodenstein est loin d'être à la hauteur et c'est l'occasion pour Pia Kirchhoff de démontrer ce qu'elle sait faire en matière de gestion d'une enquête. Et aussi qu'elle n'est pas du genre à manquer saboter une enquête en cours, elle!
C'est une enquête avec des moments intéressants, mais pas un monument du polar et je suis assez mal à l'aise de la façon dont ça présente un scandale qui s'est révélé un pétard mouillé comme quelque chose de bien plus importants, alors qu'il existe encore tant de personnes, y compris à des postes stratégiques dans les gouvernements , qui pensent que les efforts de sauvegarde de la planète, c'est pour les autres! Malgré un certain attachement au personnage de Pia Kirchhoff, je n'ai pas encore tranché :lire la suite, ou pas?
En tout cas, pas tout de suite!
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Vent de Sang est le troisième volet que consacre Nele Neuhaus aux enquêteurs Oliver Bodenstein et Pia Kirchhoff.

Les riverains du Taunus sont vent debout (elle est facile) contre le projet d'implantation d'un parc d'éoliennes et le roman s'ouvre sur la mort suspecte du veilleur de nuit de la société Windpro chargée du projet.

A la tête des opposants, deux personnages que tout distingue : Ludwig Hirtreiter, veuf entêté, qui refuse de céder une prairie nécessaire au projet malgré une offre financière plus qu'alléchante et la pression de ses enfants, Jannis Theodorakis, employé congédié de la société Windpro dont le désir de vengeance lui fait prendre tous les risques.

La confrontation entre opposants et partisans du champ d'éoliennes va progressivement s'envenimer, un nouveau meurtre va intervenir.

Ce roman de Nele Neuhaus est très abouti.

Au-delà d'une enquête policière que j'ai trouvée passionnante, la duplicité, l'hypocrisie, l'ambigüité de certains personnages est traduite d'une manière époustouflante.

La construction du roman est par ailleurs en grande partie basée sur les différentes facettes des personnages découvertes progressivement, à l'exemple de Frauke, que nous connaissons d'abord comme employée d'une animalerie et va se révéler être la fille de Ludwig Hirtreiter

Cette construction, assez originale, crée de multiples angles de vue pour le lecteur et ajoute à l'enquête policière une dimension très humaine.

Par ailleurs, la couleur de fond du roman, écologique, est très convaincante, que ce soit la lutte locale liée à la construction d'un parc d'éoliennes ou bien les controverses autour du changement climatique liées aux intérêts économiques des multinationales, même si il aurait été utile de rappeler que, en ce domaine, aucun camp n'a de leçon à donner.

De véritables portraits psychologiques et une intrigue policière ancrée dans la réalité font de ce roman une grande réussite.
Lien : http://occasionlivres.canalb..
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Dans ce polar , 3éme publication de Nele Neuhaus en France, on retrouve ses deux enquêteurs fétiches, Pia Kirchoff et Oliver von Bodenstein.

Confrontés à des magnats des affaires, à des écologistes acharnés et à un jeune garçon un peu paumé, l'enquête se montre compliqué. D'autant plus qu'Oliver , déprimé par sa récente rupture, va s'amouracher d'une des protagonistes de l'enquête. Pia va donc mener l'enquête en solo.

Ce que j'apprécie dans les polars de Nele Neuhaus, c'est la résolution purement intellectuelle des enquêtes par ses deux limiers , même si dans ce tome Pia méne la barque.

Ne vous attendez pas à des gros bras qui ne suivent pas les règles , mais à deux anti-héros dont la soif de justice est sans égale . Et finalement ces deux êtres si opposés, forment un tandem brillant.

Alors partez en Allemagne , sur les traces des écologistes pour une nouvelle aventure.
Lien : http://livresforfun.overblog..
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C'est le deuxième roman que je lis de Nele Neuhaus.
Ses intrigues sont captivantes toutefois ses personnages sont un peu caricaturaux et j'ai retrouvé dans ce livre les mêmes ressorts que dans "Blanche Neige doit mourir".
Je me demande si en lisant un troisième de ses romans, je trouverais le meurtrier avant d'atteindre la moitié du livre.
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L'intrigue nous laisse sans voix. L'histoire autour du climat et les magouilles des politiques et des industriels semblent réels et il est possible de se poser la question.
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Un policier bien rythmé où chaque personnage paraît suspect. Un duo d'enquêteurs qui fonctionne bien, je n'avais jamais lu d'histoire avec eux mais ça n'empêche pas de suivre les grandes lignes, même si de petits rappels du passé m'ont échappé. Et finalement le meurtrier est à mille lieues de ce qu'on imaginait. Une enquête réussie pour ce roman allemand.
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Thriller écologique. Bon polar mais moins fouillé que "Flétrissure". Sujet néanmoins intéressant. La relation entre les deux policiers est plus distante... A lire quand même
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Wer Wind sät
Traduction : Jacqueline Chambon

ISBN : 9782330039431

Après recoupement, il apparaît que cet ouvrage se situe bien, chronologiquement parlant, après la rupture entre le commissaire Oliver von Bodenstein et son épouse, Cosima. Donc, directement après "Blanche-Neige Doit Mourir." Mais, comme pour tout un chacun en général, si grande que soit la douleur du divorce après tant d'années de mariage, la vie doit continuer. Et la vie de Bodenstein, ce sont les morts suspectes, les enlèvements, les trucs plutôt louches qu'il doit absolument résoudre avec son équipe. Son équipe où vient d'entrer Cem Altunay, personnage qu'on retrouvera par la suite, cela va de soi.

Dès le début, le lecteur comprend que, malgré tous ses efforts, Bodenstein est dans une période "flottante", d'autant que, élevé dans la certitude qu'il ne fallait jamais montrer ses sentiments, il a du mal à communiquer ce qu'il ressent, fût-ce à Pia Kirchhoff, sa collaboratrice la plus proche, qui revient tout juste de vacances en Chine avec son compagnon, Christof Sander. Elle se trouve d'ailleurs encore à l'aéroport lorsque son chef l'appelle pour lui annoncer qu'un cadavre a été trouvé à Kelkheim, à la société WindPro, qui vend essentiellement des éoliennes pour ainsi dire "clefs en main."

Sans défaire ses bagages, Pia fonce sur les lieux du crimes. La victime : le veilleur de nuit, Rolf Grossmann, qui n'était guère aimé des employés et avait un faible accentué pour la bouteille. Il a été trouvé raide mort au bas de l'escalier où il devait probablement faire sa ronde. L'autopsie révèlera qu'il est en fait décédé d'un infarctus mais, chose curieuse, les meurtrissures sur les côtes ont été infligées par quelqu'un qui, de toute évidence, a tenté de ranimer le défunt. Serait-ce par hasard le cambrioleur dont on a la preuve qu'il s'est introduit à la Société cette même nuit - mais pour voler quoi, on l'ignore encore - qui, ayant poussé sans le vouloir, en s'enfuyant, Grossmann dans l'escalier, a été pris de remords et est revenu sur ses pas pour essayer de réparer le désastre dont il était responsable ? Après tout, un cambrioleur n'est pas toujours un assassin, tous les romans policiers du monde vous le prouveront. Et souvent, les affaires dans la vie réelle le font aussi.

Nous entrons alors de plein pied dans l'intrigue qui tourne essentiellement autour d'un parc d'éoliennes que WindPro souhaite installer non loin de là. Mais il y a des opposants, qui se sont rassemblés sous le nom d"Initiative citoyenne" et qui comptent, entre autres, parmi eux, le père de Bodenstein, dont la propriété est dans le coin. le vieux comte est depuis des années le familier de l'un des leaders du mouvement, Ludwig Hirtreiter, propriétaire terrien pourvu de trois enfants qui ont rompu les liens avec lui et n'attendent que leur héritage. Mais Hirtreiter est solide, aussi solide que têtu. Aussi refuse-t-il énergiquement de composer avec le Directeur de Windpro, Stefan Theissen, qui cherche désespérément - il montera jusqu'à 3 millions d'euros - à lui acheter le fameux "pré aux Prêtres" où, en principe, devraient se dresser les éoliennes.

Ajoutons à cela que l'un des autres chefs de file de l'"Initiative citoyenne", Jannis Theodorakis, d'origine grecque comme son nom l'indique , n'est autre qu'un ancien cadre de WindPro, renvoyé pour faute grave, et qu'il brûle du désir maniaco-obsessionnel de se venger de Theissen. En outre, par le plus grand des hasards, et pour des raisons que l'on n'apprendra que bien plus tard, le jeune fils de Theissen, Mark, seize ans, s'est vu condamné à des Travaux d'Intérêt Général qu'il accomplit au Refuge pour animaux et à l'animalerie tenus par Ricky Franzen, la compagne de Jannis. Au milieu de tout cela, évolue l'énigmatique Nika, une "souris grise" qui s'est réfugiée chez Ricky après un clash dans son couple (enfin, tel est le prétexte donné) et travaille avec Ricky, Frauke Hirtreiter (la fille du propriétaire récalcitrant, vendeuse à l'animalerie) et, bien entendu, Jannis.

Le décès de Grossmann intrigue. Mais celui de Hirtreiter, abattu sur sa propriété de deux coups de fusil - un dans le ventre, l'autre dans le visage - en compagnie de son chien Tell, bien qu'on eût pu le prévoir dans une atmosphère surchauffée comme l'est actuellement celle de Kelkheim, se révèle bien plus sanglant et plus épineux encore à résoudre. Tant de gens avaient intérêt à voir mourir le vieil homme, à commencer par ses deux fils et sa fille ... Mais cette mort arrange aussi Stefan Theissen, cela va sans dire. Et peut-être Jannis Theodorakis, personnage narcissique et vraiment antipathique, à qui Hirtreiter faisait de l'ombre ...

Comme les démons de l'Evangile, les suspects sont légion. Et voilà que, au lieu de se préoccuper de dénicher le bon dans la masse, Bodenstein, qui a vécu une autre épreuve en manquant périr étouffé et piétiné par la foule lors de l'ultime réunion de l'"Initiative citoyenne" à laquelle avait participé Hirtreiter, ne trouve rien de mieux que de tomber amoureux. Ca arrive bien sûr à tout le monde et l'on ne sait jamais quand est-ce que cela vous dégringolera sur le nez. le problème, c'est que Bodenstein n'a plus d'yeux et de pensées que pour la fameuse "souris grise" de l'animalerie, Nika, laquelle se révèle bientôt ne pas être celle qu'elle prétend être.

Se déploie alors une seconde intrigue dont nous avions eu quelques prémices dans les vingt premières pages du livre et sur laquelle nous ne vous dirons pas grand chose, sauf qu'elle concerne les manipulations de certains pour mettre en garde le grand public contre le réchauffement climatique.

"Manipulation" est d'ailleurs le mot-clef de "Vent de Sang" car deux des héros sont, du début jusqu'à la fin, manipulés par ceux en qui ils avaient mis leur confiance. Mieux, on peut admettre que l'un des manipulateur a lui-même été manipulé jadis !

C'est le hasard pur qui a voulu que nous lisions "Vent de Sang" en cette période où la manipulation dans la presse écrite, télévisée et radiophonique atteint des degrés que l'on n'avait jamais vus (en tous cas, pas dans ma génération). Ce qui fait que, l'actualité réelle se mêlant ainsi à un polar où tout, en principe, n'est que fiction, on est poussé à réfléchir ... Cela ne fait jamais de mal, bien sûr mais cela vous fait également une drôle d'impression.

Bodenstein étant ici en état de choc ou dans une sorte d'état second, à vous de choisir (à la fin du livre, il demande sa mutation à la K11 de Berlin ), c'est sur les épaules d'une Pia rageuse mais brillante que repose pratiquement toute l'enquête. Au passage, au vu de certaines de ses réactions envers Nika, on comprend vite que, sous l'amitié sincère qu'elle voue à son chef et qu'il lui rend bien, se cache un sentiment qui pourrait bien être de l'amour - tous deux, d'ailleurs, s'en rendent plus ou moins compte même si le sujet est tabou entre eux. le style est fort, la technique et l'équilibre des intrigues qui se mêlent parfaits, l'ensemble solidement étayé avec un fil rouge qui relie entre eux les différents faits sans aucune incohérence. Quant aux personnages, ils sont toujours aussi, voire de plus en plus, attachants.

Lisez donc "Vent de Sang" en confiance mais à tête reposée. N'hésitez pas à prendre des notes, voire à relire le tout : vous ne serez pas déçus. ;o)
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