In ognuno di noi c’é un piccolo criminale che in qualunque momento puo alzare la testa senza preavviso, capito ?
En chacun de nous sommeille un petit criminel qui peut se réveiller à n’importe quel moment sans préavis, t’as compris ?
p.37
É un po imbarrazante di avere di nuovo bisogno di te, nello identico modo, dopo piu di vent’anni, perché vorrei credere che il tempo passato da allora abbia un senso. Un marito, due figli.Una stanza tutta per me. Che tutto mi avesse dato di una certa stabilità. Ma evidentemente nostra anima non procede in avanti, solo in cerchi. E ci condanna a cadere e ricadere nelle stesse buche.
( Ça m’est un peu embarrassant d’avoir de nouveau besoin de toi, de la même façon, après plus de vingt ans, car j’aurais aimé croire que le temps qui a passé depuis, ait eu un sens.Un mari, deux enfants. Une chambre tout à moi. Que tout ça m’eût portée une certaine stabilité. Mais manifestement notre âme ne progresse pas, mais tourne en rond. Et nous condamne à tomber et retomber dans les mêmes trous.)
p.153
............una volta visto tutto questi, capisci che l’etica é una questione completamente relativa. E diventi un po piu indulgente . Con gli altri. E con te stesso.
.......une fois que tu as vu tout ça, tu comprends que la question d’éthique est totalement relative. Alors tu deviens plus indulgent. Avec les autres. Et avec toi-même. p.189
Sur nos photos de famille, Ofri a l’air moins à son avantage que dans la réalité. Comme Ayélet dit tout le temps : « On n’y peut rien si cette enfant n’est pas photogénique ! » Mais il ne s’agit pas de ça. C’est cette lueur, espiègle, qu’elle a dans le regard, et que l’appareil le plus perfectionné ne peut pas capter. C’est ce qui lui donne sa beauté singulière.
Et maintenant, ces types-là me traquent », a-t-il dit en croisant les mains derrière sa tête, le même geste qu’Assaf, que tous deux ont emprunté à leur père. A priori, c’est un geste masculin, très sûr de lui. Les coudes se déploient et occupent tout l’espace avec un contentement qui confine à l’insolence. Mais chez Eviatar, à ce moment-là, ses coudes se sont tendus vers l’avant, proches l’un de l’autre. Comme s’ils voulaient protéger son visage.
Les plus grands ratages entre individus se produisent quand l’un des deux n’a pas la patience d’attendre que l’autre mûrisse.
Il semble qu'au cours des dernières années, la frontière entre "privé" et "public" et entre "intime" et "extérieur" ait été violée à notre insu. Voire, sans doute, totalement effacée.
Tu sais quoi? Fais comme si tu écrivais un roman. Pense que tout ce que je t'ai raconté jusqu'à maintenant représente le début, le milieu et les trois quarts de ton roman, et que, maintenant, tu dois rédiger la fin. Et cette fin doit être un happy end. Parce que , le personnage principal a déjà assez suffisamment morflé et causé assez de dégâts autour de lui. Prends ton temps, mec. Je vais finir mon steak frites et toi, de ton côté, pense à un bon happy end pour conclure cette histoire, d'accord?
…quel est le plus gros secret qu’un être humain dissimule aux yeux du monde ? Sa vulnérabilité.
Assaf n'est pas du genre à crier. Plutôt à rayer. Quand sa confiance est trahie, il éradique le fauteur de la liste de ses favoris. Dès qu'on disparaît de cette liste, impossible de revenir en arrière.