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3,01

sur 89 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'avais beaucoup aimé Anno Dracula, alors quand on s'attaque a un peronnage de Conan Doyle et de plus ennemi juré de Sherlock il ne m'en faut pas plus pour titiller ma curisoté.

Même si l'idée de prendre le journal de Moran comme fond de récit permet de créer des nouvelles qui se tiennent, j'ai été déçue que Sherlock apparaisse si peu. C'est vrai que toutes les histoires sont vues du côté du méchant Moriarty et donc font passer les "gentils" pour des neuneus sans cervelle.. et là aussi j'ai moins aimé.
Après l'auteur fourmille de référence a tout un tas d'êtres issus de la littérature ou autre.. c'est toujours un plaisir d'en retrouver certain... mais je me suis vite ennuyée et donc du coup je suis déçue par ce roman et pourtant j'en attendais beaucoup.
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J'ai bien cru que je n'en viendrais jamais à bout…condamnée à cohabiter pour l'éternité avec une foultitude de personnages complexes, ne faisant pas partie de mes références de héros malfaisants, dans des situations tordues générant des actions musclées pas claires….Natation pas synchronisée en eau trouble!

La bande de méchants de toutes origines (on retrouve pêle-mêle Lupin, La Cagliostrio, Irène Adler, le docteur Mabuse et bien d'autre) présente beaucoup de similitudes avec un panier de crabes enragés, qui non seulement tentent de tirer profit (l'argent est le nerf de la guerre) d'actions toutes réprimées par la loi, mais de plus se tendent des embuscades entre eux.
Tout cela resterait gérable si le récit n'était pas en plus saturé de références, loin d'être toutes annotées ( ce qui rendrait la lecture encore plus pénible de toute façon) et donc incompréhensible en raison de mon inculture.

Et c'est dommage, car tout de même les aventures rocambolesques de Moran, et de Moriarty sont traitées avec beaucoup d'humour, très noir, très anglais et réjouissant. Et le personnage de Moran est remarquable de cynisme, de roublardise et d'intelligence. Mais ça ne suffit pas pour rendre le tout digeste et agréable. Je ne remets pas du tout en cause le talent de l'auteur, c'est brillant, érudit, et maitrisé, mais voilà, ce n'est pas mon univers.

Le découpage en histoires distinctes aurait pu constituer un remède à l'ennui mais à part dans l'histoire du chien des d'Urberville (et ce n'est pas un hasard , car Tess je connais bien) je me suis retrouvée dans la peau d'un cancre pour qui le verbiage du prof n'est qu'une musique sans signification, et qui attend heure après heure que la cloche sonne.



Erreur de casting…..A n'envisager que si l'on possède de solides connaissances des écrits de Sir Arthur Conan Doyle, et peut-être d'autres que je n'ai pas identifiés.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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J'ai une inclinaison certaine pour l'univers précieux, sale et décadent de Kim Newman. Aussi me suis-je précipitée sur cet ouvrage à la belle couverture sitôt sorti en poche (oui j'incline pas au point de le lire en grand format, faut rester sérieux deux minutes).

Le concept était alléchant : offrir au couple Holmes/Watson son pendant maléfique. La réalisation, moins. Découpé en petites histoires façon nouvelles, les unes rappelant les autres dans un joyeux esprit de connivence, ça partait plutôt bien, le prologue en tête.
Voilà, p-tain c'est fait. Embranchons sur les « Mais ».

Je voyais en Moriarty un génie diabolique incompris et surtout un dandy fini (j'ai grandi avec la série animée initiée par Miyazaki) (oh ben oui patron), j'ai eu à la place un héros décrépi, soi-disant génial mais facilement joué par Irène Adler (super peu crédible). D'ailleurs niveau couacs il y en a eu plusieurs dont celle de l'astronome du roi qui démasque son ennemi déguisé une fois puis ne le repère pas par la suite, des petits détails parsemés dans le récit qui font que j'ai eu l'impression que le livre a été écrit trop vite.

Ensuite ce livre se veut un pastiche d'histoires connues et comme le chien des Baskerville est avec le Ruban moucheté mon roman préféré de notre résident célèbre de la rue du Boulanger, j'ai très peu goûté l'histoire miroir que j'ai trouvé grossièrement grimée version grand guignol bas de gamme.
Oh tout n'est pas à jeter, certaines histoires sont meilleures que les autres (j'ai beaucoup aimé celle de la série de malédictions) (ou la première aventure du nouvellement engagé Moran) mais c'est inégal, je pensais retrouver plus de son univers vampiresque à la suite de la lecture du quat' de couv' (autre déception) et le livre se termine sur, ai-je trouvé, le récit le moins bien rythmé de tous, c'est bête vu le casting impressionnant qu'il renferme.

Bref. Lisez Conan Doyle plutôt.
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On peut dire que j'ai été très déçu. Autant la lecture de Anno Dracula m'avait laissé un sentiment très positif quoiqu'imparfait, autant celle de Moriarty laisse un goût amer.
La perspective de lire l'envers du décor des aventures du duo d'Holmes et Watson au travers du duo Moran Moriarty est une idée fraiche qui attise la curiosité. Ha voir se monter des vols audacieux, des meurtres mystérieux, contrecarrés ou non par le détective de Baker Street... que le plat est alléchant.
Hélas au bout de quelques nouvelles on se rend vite compte qu'il y a tromperie sur la marchandise. On parle de Moriarty mais le rapport avec Holmes est quasi inexistant, l'oeuvre est bien loin de l'originale, nulle plan machiavélique, nulle énigme troussée à l'envers. L'univers fantastique qui est développé tient davantage de celui des gentlemans extraordinaires (les vampires en plus, que viennent ils faire là dedans... & le génie d'Alan Moore en moins) que de celui du Londres historiques et policier de Conan Doyle. Les nouvelles ne sont pas toutes déplaisantes et se lisent volontiers mais on est tellement loin de ce que l'on est venu chercher : Machiavelisme, Holmes et envers du décor ...
Déception.
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C'est l'été Kim Newman ai je dit.
Buvons la coupe. Jusqu'à la lie.
Ça tombe bien, la voici.

Bon, les enfants, j'ai utilisé plein de personnages littéraires dans mon premier anno dracula. J'ai vu que pour la suite ça se vendait moins bien alors je vais revenir au fondamental : le méchant du XIXème. C'qu'on va faire c'est que je vais aller raconter des histoires sur Moriarty mais en prenant le point de vue du Colonel Moran. ça va défoncer sa race et on va faire un tabac.
Et il se lança dans l'écriture...

Le colonel Moran est amusant, t'arrache parfois un sourire et fait office de pétoman de cirque pour essayer de grandir un Moriarty de pacotille qui n' a de valeur que celle qu'il se donne si on ne tient pas compte des écrits de son sous fifre lequel lui donne pleine mesure dans sa main mise sur la mafia londonienne.
C'est mauvais, mal réinventé, Moriarty passe pour un gamin capricieux et bougon qui pense plus à ses petites vengeances personnelles qu'à son empire du crime et ses séides ne semblent pas plus malin qu'une tribu de hooligans sortant d'un match de leur équipe préférée abrutis à la bière.

Nan sans rire, c'est CA le Napoléon du crime? le René-du-fond-de-la-cour qui tente de te soutirer ton pain au chocolat et tes billes, oui...


J'en suis désolé pour Conan Doyle, mais si battre ce Moriarty a été le combat le plus épique de son Sherlock, alors il n'y a pas lieu de lui attribuer autant de valeur intellectuelle.

Pauvre Doyle par ailleurs, qui a du se retourner dans sa tombe bien des fois alors que le staccato des doigts de Newman écrivait les aventures de son génie du mal. Espérons, à minima, que le livre a permis à ce dernier de payer ses impôts. Je ne voie pas d'autre intérêt à ce volume.
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Autant j'adore les références et parallèles avec Sherlock, autant j'aurais voulu plus de Moriarty et moins de Moran
Lien : https://monmondedepapier.wor..
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