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EAN : 9782290334768
187 pages
Librio (19/12/2006)
3.96/5   6018 notes
Résumé :
Dartmoor, dans le sud-ouest de l’Angleterre. Selon une légende vieille de plusieurs siècles, un chien démoniaque crachant du feu de sa gueule géante pourchasserait les membres de la famille Baskerville. Lorsque Sir Charles décède dans des circonstances troubles, Sherlock Holmes et le docteur Watson enquêtent. Ils doivent protéger le dernier descendant de la famille, Sir Henry, revenu du Canada pour hériter du domaine familial.
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Critiques, Analyses et Avis (566) Voir plus Ajouter une critique
3,96

sur 6018 notes
Encore un classique perdu au fin fond de mes plus anciens souvenirs de lecture !

Le Chien des Baskerville, ou comment sir Arthur Conan Doyle se permet d'envoyer son cher Sherlock Holmes s'attaquer à une version de la Bête du Gévaudan, rien que ça ! C'est l'occasion pour nous de bénéficier d'une aventure enjouée où s'oppose gaiement la poigne du docteur Watson et l'activité intensive de l'intellect de Sherlock Holmes. Point facile de ne pas être redondant avec certaines critiques déjà émises (281 quand vient mon tour, quand même !). L'ensemble se lit très vite, ce qui pourrait être le point faible de cette oeuvre (la quantité), mais c'est toujours un plaisir de revenir à ce genre de classique où se mêle la nostalgie du XIXe siècle et une activité intellectuelle foisonnante comme remède à bien des maux (dont la superstition).
Toujours intéressant !

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Si la plupart des aventures de Sherlock Holmes ont le format de la nouvelle, "Le chien des Baskerville", lui, est un court roman. Peut-être le plus réussi, assurément le plus célèbre. Il a été adapté plus d'une vingtaine de fois au cinéma, à la radio anglaise en 1998, en bande-dessinées à de nombreuses reprises, a été critiqué 292 fois sur Babelio et a même connu une transposition en jeux vidéo.
Ce récit, qui se place antérieurement à a mort tragique du détective dans un gouffre suisse, est le premier que Sir Arthur Conan Doyle nous ait offert, en 1901, après avoir tenté de se débarrasser de son héros qu'il jugeait trop encombrant pour sa carrière d'écrivain.
C'est un ouvrage en deux parties, un roman d'ambiance où le ton est lourd mais c'est aussi une étude de caractères où la psychologie des personnages, même secondaires, est soignée.
Le décès, subit et tragique de Sir Charles Baskerville a suscité beaucoup d'émotion dans le le Devonshire. Il avait l'esprit solide, sagace et pratique, pourtant il s'attendait à mourir de cette façon et a laissé à son ami le docteur Mortimer un document ancien, daté de 1742. Il parle d'une malédiction qui pourrait bien, sous la forme d'un féroce cerbère venu des enfers, s'attaquer à Sir Henry de Baskerville, le dernier descendant de la famille.
Le docteur Mortimer décide alors de faire appel à Sherlock Holmes et, lassé de l'attendre, oublie dans un premier temps sa canne dans le confortable salon du premier étage au 221B de Baker Street.....
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Le détective est ici non pas aux prises avec un assassin mais avec une légende familiale, une sorte de malédiction touchant la famille Baskerville : quand leur heure a sonné, un Cerbère se présente à eux en hurlant. du moins, c'est ce que l'on raconte et colporte de génération en génération.

Bien entendu, il en faut bien plus à Sherlock pour l'effrayer et son esprit cartésien se refuse à croire à cette fable. Ainsi, lorsque le Docteur James Mortimer lui raconte les circonstances de la mort de Charles Baskerville, le policier reste sceptique... jusqu'au moment où le médecin lui demande d'assurer la protection du neveu, Henry, seul héritier. Ce dernier a reçu une lettre anonyme le menaçant d'un grave danger...

Ce roman en deux parties est sans aucun doute un de ceux que je trouve le plus réussi. Tous les personnages ont de la profondeur, y compris les secondaires. On entre dans la psychologie de chacun. Bien entendu, une bonne partie est consacrée aux déductions du détective.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Je continue mon exploration du répertoire classique en découvrant enfin Sir Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes, je dois dire qu'il était temps.
Pour commencer, "Le chien des Baskerville" me paraissait une évidence car cette enquête ayant été adaptée de nombreuses fois au cinéma, j'en avais une forme de réminiscence, le souvenir d'une ambiance qui me parlait bien.
Après le décès de Sir Charles Baskerville dans des circonstances troublantes, James Mortimer, médecin et ami de la victime, sollicite l'aide de Sherlock Holmes, il lui fait part d'une malédiction qui frapperait les descendants des Baskerville et lui demande conseil et assistance.
Henry, héritier de la victime et dernier des Baskerville vient d'arriver. Assez vite quelques événements étranges se produisent, Sherlock Holmes qui aime les défis va très vite s'intéresser à l'affaire et, aidé du fidèle docteur Watson, s'investir avec motivation.
Dans cette enquête le fantastique va s'opposer à la logique obsessionnelle de Sherlock Holmes, la minutie dans l'étude des détails va se révéler un pur régal pour l'enquêteur amateur qui sommeille dans chaque lecteur.
J'ai adoré cette ambiance et ce contexte typiquement british, aimé le style fluide et sans fioriture qui ne se perd pas en digressions inutiles. le scénario bien que brillant ne sera malgré tout pas d'une extrême complexité pour quiconque aime la littérature policière, il reste le plaisir de côtoyer Holmes et Watson, un bon duo qui évoque un peu la "tête et les jambes", un bon classique incontestablement.
Pour conclure c'est cinq étoiles pour le plaisir de lecture, je vais maintenant m'attaquer à un recueil de nouvelles du même auteur.
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Motivée par ma visite du musée Sherlock Holmes de Londres j'ai eu envie de relire ce classique de la littérature policière. C'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé ce fin détective et son acolyte le Dr Watson dans ce récit qui m'a captivée à nouveau et dont j'ai particulièrement adoré l'ambiance.
«Si vous attachez de la valeur, à votre raison ou à votre vie, prenez garde à la lande » telle est la missive reçue par sir Henry Baskerville alors qu'il est venu à Londres avec son ami le docteur Mortimer solliciter l'aide de Sherlock après la mort tragique de son oncle sir Charles qui a jeté un grand émoi dans le Devonshire. Ce décès inexpliqué est d'autant plus troublant que cette famille est victime d'une malédiction. Selon la légende tous les descendants des Baskerville seraient condamnés à mourir sur la lande tués par un chien à la taille démesurée surgi de l'enfer. Si l'on ignore de quoi est mort sir Charles son visage montre qu'il était terrassé par la peur. Une empreinte de chien énorme est découverte à proximité du corps et un hurlement sinistre de bête a été entendu cette nuit là laissant croire que la malédiction perdure et que l'énorme « chien » noir, qui aurait plus du monstre que du canidé, sévirait encore. Sir Henry décide de rejoindre dans la lande de Dartmoor le manoir de Baskerville Hall dont il vient d'hériter accompagné de Watson chargé de veiller sur lui. C'est le départ d'une enquête faite de mystères, difficile à lâcher, où le surnaturel se heurte à l'esprit cartésien du détective.
Sherlock, resté à Londres, et Watson depuis le château des Baskerville communiquent grâce à un échange épistolaire. Une série d'intrigues s'enchaîne sur la lande nimbée de mystère où s'est réfugié un dangereux fugitif: étranges signaux lumineux, présences occultes, pas étouffés dans la nuit, pleurs de femme, rugissements, poursuites et intrigues amoureuses se manifestent dans un décor brumeux oppressant. Sherlock Holmes finira par dissiper les brumes de cette étrange affaire à partir de détails souvent anodins éclairé par son exceptionnelle capacité d'observation et son brillant esprit de déduction.
Jubilatoire.
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Citations et extraits (132) Voir plus Ajouter une citation
M. SHERLOCK HOLMES se levait habituellement fort tard, sauf lorsqu’il ne dormait pas de la nuit, ce qui lui arrivait parfois. Ce matin là, pendant qu’il était assis devant son petit déjeuner, je ramassais la canne que notre visiteur avait oubliée, la veille au soir. C’était un beau morceau de bois, solide, terminé en pommeau. Juste au-dessous de ce pommeau, une bague d’argent qui n’avait pas moins de deux centimètres de haut portait cette inscription datant de 1884 : “A James Mortimer, M.R.C.S.(Member of the Royal College of Surgeons. N. du T.), ses amis du C.C.H.”. Une belle canne ; canne idéale pour un médecin à l’ancienne mode : digne, rassurante
« Eh bien, Watson, que vous suggère cette canne ? »
Holmes me tournait le dos, et je n’avais rien fait qui pût le renseigner sur mon occupation du moment.
« Comment savez-vous que je l’examine ? Vous devez avoir des yeux derrière la tête !
Non, mais j’ai en face de moi une cafetière en argent bien astiquée. Dites, Watson, que pensez-vous de la canne de notre visiteur ? Nous avons eu de la malchance de le manquer, nous ignorons le but de sa démarche : ce petit prend donc de l’importance. Allons, Watson, reconstituez l’homme d’après la canne ! Je vous écoute. » Je me mis en devoir de me conformer de mon mieux aux méthodes de mon ami. « Selon moi, dis-je, ce docteur Mortimer est un médecin d’un certain âge, à mœurs patriarcales, aisé, apprécié, comme en témoigne le geste de ceux qui lui ont offert cette canne.
- Bon ! Excellent !
- Je pense qu’il y a de fortes chances pour que le docteur Mortimer soit un médecin de campagne qui visite à pied la plupart de ses malades.
- Pourquoi, s’il vous plaît ?
- Parce que cette canne, qui à l’origine était très élégante, se trouve aujourd’hui dans un tel état que j’ai du mal à me la représenter entre les mains d’un médecin de ville. Le gros embout de fer est complètement usé ; il me paraît donc évident que son propriétaire est un grand marcheur.
- Très juste !
- D’autre part, je lis :“ses amis du C.C.H.”. Je parierais qu’il s’agit d’une société locale de chasse.
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C'était un chien, un chien énorme, noir comme du charbon, mais un chien comme jamais n'en avaient vu des yeux de mortel. Du feu s'échappait de sa gueule ouverte; ses yeux jetaient de la braise; son museau, ses pattes s'enveloppaient de traînées de flammes. Jamais aucun rêve délirant d'un cerveau dérangé ne créa vision plus sauvage, plus fantastique, plus infernale que cette bête qui dévalait du brouillard.
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Lorsque le docteur Mortimer eut achevé sa lecture, il remonta ses lunettes sur son front et regarda Sherlock Holmes. Ce dernier bâilla, jeta le bout de sa cigarette dans le feu et demanda laconiquement :
« Eh bien ?
— Vous ne trouvez pas ce récit intéressant ?
— Si ; pour un amateur de contes de fées. »
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« …. …. …j’ai fait la connaissance d’un autre voisin, M. Frankland, de Lafter Hall, qui habite à quatre milles de nous, vers le sud.
« C’est un homme âgé, rouge de teint, blanc de cheveux et colérique. La législation anglaise le passionne et il a dissipé en procès une grande fortune. Il plaide pour le seul plaisir de plaider. On le trouve toujours disposé à soutenir l’une ou l’autre face d’une question ; aussi ne doit-on pas s’étonner que cet amusement lui ait coûté fort cher.
« Un jour, il supprime un droit de passage et défie la commune de l’obliger à le rétablir. Le lendemain, il démolit de ses propres mains la clôture d’un voisin et déclare la servitude prescrite depuis un temps immémorial, défiant cette fois le propriétaire de le poursuivre pour violation de propriété. Il est ferré sur les droits seigneuriaux et communaux et il applique ses connaissances juridiques, tantôt en faveur des paysans de Fenworthy et tantôt contre eux, de telles sorte que, périodiquement et selon sa plus récente interprétation de la loi, on le porte en triomphe dans le village ou on l’y brûle en effigie.
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Plus l’on reste ici, plus l’esprit de la lande insinue dans l’âme le sentiment de son infini et exerce son sinistre pouvoir d’envoûtement. Quand on se promène pour pénétrer jusqu’à son cœur, on perd toute trace de l’Angleterre moderne, mais on trouve partout des habitations et des ouvrages datant de la préhistoire. Où que l’on aille, ce ne sont que maisons de ces peuples oubliés dont les temples sont, croit-on, les énormes monolithes que l’on voit. Quand on contemple leurs tombeaux, ou les cabanes en pierre grise qui s’accrochent au flanc des collines, on se sent tellement loin de son époque que si un homme chevelu, vêtu de peaux de bêtes, se glissait hors de sa porte basse et ajustait une flèche à son arc, sa présence paraîtrait encore plus naturelle que la mienne.
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de Vincent Mallié d'après Arthur Conan Doyle https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/premiere-aventure-sherlock-holmes-etude-rouge
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