Il y a des pays qu'on rêve de visiter, pour ma part, j'adorerai aller en Grèce, en Écosse ou encore… en Irlande, pays de rêves, de beauté, de magie alors lorsque j'ai vu que ce roman s'y déroulait, ce fut un bonheur pour moi de le chroniquer. La couverture est originale, on y voit une paire de bottines à talons, les lacets abîmés, et le bas d'une robe… ( entre nous, j'ai jeté un coup d'oeil à celles des tomes suivants, eh bien le tome deux constituera le bas du corps de la jeune femme, le tome 3, son buste et son visage … et la trilogie assemblée nous donnera l'image d'une jeune femme… mais je n'en dis pas plus.) La quatrième de couverture m'interpelle encore plus et c'est avec plaisir que je me suis plongée dans le roman.
Je pensais avoir affaire à un roman jeunesse, quelle surprise en réalisant qu'il n'en était rien. Dès le début, nous sommes plongés au coeur de l'Irlande, ses paysages de légendes, mais aussi à l'époque de la « grande famine » qui s'est étendu de 1845 à 1852… ( ce roman m'a fait penser au roman « les cendres d'Angela » de par son sujet )
Nous découvrons ici, Keira, jeune domestique au service d'une « aristocrate », elle mène une vie simple, mais toutefois assez protégée de par sa position, pourtant sa vie va changer à sa rencontre avec Arthur, un jeune noble qui va lui déclarer son amour… Mais peut-il y avoir une relation entre eux alors qu'un monde entier les sépare…
Et nous suivons pendant ce premier tome les aventures de Keira dans une Irlande ravagée par la famine, et nous découvrons avec effarement les difficultés pour les cottiers de survivre, les épidémies, les « hospices » débordés… L'auteur nous décrit cette partie de l'histoire avec réalisme, pudeur et on ne peut s'empêcher de ressentir de l'empathie pour ces Irlandais qui du jour au lendemain se retrouvèrent sans rien.
Mais dans cette tristesse, une lueur d'espoir… celle de partir, de quitter cette Irlande ravagée et de migrer en Amérique…
Je ne suis pas ressortie indemne de ce roman, je l'ai refermé avec la chair de poule et je peux vous dire que vous non plus, vous ne resterez pas indifférents à sa lecture. L'auteur nous fait passer par tous les sentiments, horreur, stupéfaction, joie, espoir… La plume de l'auteur est si jolie, si addictive qu'on devient Keira, on vit ses aventures, on ressent sa peine, sa douleur mais aussi et surtout son espoir.
En conclusion, un premier tome qui m'a … comblée. Je n'ai pas été déçue ne serait-ce qu'une seconde et j'espère avoir l'occasion et la chance de lire le deuxième opus qui sortira en mars 2016.
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J'ai beaucoup aimé ce livre : le contexte est bien décrit, on comprend d'autant plus les décisions prises par Keira. C'est une jeune fille qui a conscience de sa position mais on sent bien qu'elle veut une autre vie et qu'elle a intelligence pour y parvenir.
J'ai aussi aimé la touche de fantastique.
Je lirai la suite.
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Un très bon roman, premier d'une série de 3, qui dépeint l'Irlande de 1846. Une romance bien amenée, des personnages attachants et réalistes, un contexte historique et géographique bien expliqué... En bref, un livre que je conseille ; ne serait-ce que pour le scénario bien construit, qui donne envie de lire le tome 2 dès que le premier est terminé !
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J'ai beaucoup aimé ce livre. Il a peut-être l'air peu attrayant lorsqu'on lit le résumé, mais pas du tout ! C'est une histoire remplie de rebondissements (pas très gais, je vous l'accorde) et de suspense. D'ailleurs, il est possible que vous vous rongiez les ongles à certains passages, tant le suspense est insoutenable. Mais c'est justement cela qui rend ce livre si passionnant ! Ce que je trouve également agréable dans ce roman, c'est qu'il y a un langage approprié à chaque personnage, selon sa hiérarchie. Ce n'est pas un langage monotone, ça change régulièrement, ce qui évite de se lasser. de plus, il parle de sujets du XIXème siècle : la famine, les pauvres cottiers, le métier de domestique, la vie des vicomtes et vicomtesses. Cela permet de se rendre compte de la vie d'autrefois, de ce que nos ancêtres ont vécu. C'est aussi pour cela que j'ai aimé ce livre. Il nous permet d'avoir une vision sur chaque classe sociale, du pauvre cottier aux maîtres riches et arrogants, en passant par la femme de chambre telle que Keira. Celle-ci n'a d'ailleurs pas une vie facile. Sa mère, Morna Shannon, ne lui a jamais réellement exprimé son amour, elle ne lui a jamais raconté d'histoires familiales et évite toujours les souvenirs qu'elle qualifie de "douloureux", prétextant que c'est trop difficile d'en parler. Pourtant, Keira est sa fille, mais ça aussi on dirait qu'elle ne veut pas en parler. Heureusement, la pauvre Keira peut compter sur son anneau de Claddagh, seul héritage de sa grand-mère défunte. Elle le serre de toutes ses forces lorsque ça ne va pas, et la plupart du temps il lui apporte du réconfort. Keira en a bien besoin pour affronter la vie au palais et l'extravagante vicomtesse, ainsi que les sautes d'humeur de sa fille Clémentine. Elle peut aussi compter sur le jeune Galvin, fils de Mell, une amie d'enfance de Morna aujourd'hui sans un sou, pour lui remonter le moral malgré sa situation difficile. La vie de Keira est bien monotone, jusqu'au jour où elle rencontre Arthur Carmichael. Malgré leur statut social bien différent, des liens vont se tisser entre eux petit à petit. Mais, ce n'est qu'une maigre période de bonheur, car de nombreux drames vont venir bouleverser la vie de Keira, et ça en partie à cause de son amour avec le prince Carmichael. La jeune femme de chambre aura bien besoin de son anneau de Claddagh ainsi que des conseils soufflés par sa grand-mère du haut du ciel pour affronter les terribles événements qui s'apprêtent à chambouler sa vie singulière.
Laura
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En Irlande, durant l'année 1846, Keira, modeste femme de chambre d'une riche famille d'aristocrates anglais va voir sa vie quelque peu tourmentée : en effet la pauvre Irlandaise va rencontrer un jeune homme issu d'une bonne famille anglaise. Malgré leur classe sociale différente, ils vont s'aimer. Mais est-ce vraiment raisonnable ? Keira et sa mère Morna Shanon, cuisinière dans la même maison que sa fille, vont tenter de venir en aide à la famille de paysans, les Dugan, et à 'une amie très proche de Morna : en effet, elle-ci subit les effets de la "grande famine". Mais les choses vont vite déraper. Keira sera la cible de grands malheurs. L'Anneau de Claddagh, seul héritage de sa grand-mère, sera le seul à lui apporter du réconfort.
J'ai adoré ce livre. Au premier abord il m'a paru enfantin. Mais je me suis trompé. Il est bouleversant. Il raconte l'histoire d'une modeste femme de chambre pendant la "grande famine" qui sévit alors l'Irlande de 1845 à 1852. Les riches familles anglaises qui contrôlaient alors le pays prospéraient , tandis que les pauvres locaux mouraient de faim devant leurs yeux indifférents. Ce qui est plus tragique encore c'est que certains pays connaissent encore cette situation de nos jours. Cet ouvrage nous apprend beaucoup sur cette période de l'histoire et sur les conditions de vie de l'époque. Il serait inhumain de ne pas éprouver de la compassion pour Keira et ses compagnons. On ne peut s'ennuyer en lisant cette oeuvre. Les rebondissements ne manquent pas et chaque fin de chapitre nous donne envie de dévorer le prochain. Ce roman m'a fasciné. Keira est très courageuse,et malgré tous ses malheurs injustes elle continue de vivre dignement et courageusement, sûrement par amour pour son amant. Cela m'a fait penser au film "La La Land", de par la persévérance du couple d'artistes malgré leur nombreux échecs. Ces deux œuvres nous enseignent qu'il ne faut jamais baisser les bras, il faut toujours garder espoir. Sinon, à quoi sert-il de vivre ? C'est une vraie leçon de vie que nous donne aujourd'hui Béatrice Nicodème.
Florian
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