Dans le 138e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente La dernière reine, album que lon doit à Jean-Marc Rochette, édité chez Casterman. Cette semaine aussi, on revient sur lactualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de la seconde partie de Vernon Subutex, ladaptation du roman de Virginie Despentes par Luz, un album sorti chez Albin Michel - La sortie de lalbum Le ciel pour conquête que lon doit à Yudori et aux éditions Delcourt - La sortie de lalbum Vénus à son miroir que lon doit au scénario de Jean-Luc Cornette, au dessin de Mattéo et cest édité chez Futuropolis - La sortie de lalbum Le match de la mort que lon doit à Pepe Gálvez au scénario, Guillem Esriche au dessin et cest édité chez Les arènes BD - La sortie de lalbum Une romance anglaise que lon doit au scénario de Jean-Luc Fromental, au dessin de Miles Hyman et cest édité chez Dupuis dans la collection Aire libre - La réédition du Dracula de Georges Bess qui adapte ici le roman de Bram Stocker dans un ouvrage disponible aux éditions Glénat.
- À présent qu'il y a eu mort d'homme, allez-vous me dire la vérité , Graham ?
- La vérité a moins fait pour le genre humain que la douceur et les mensonges, ma chère.
- Les ombres nous cernent depuis votre arrivée. Il y a forcément une autre raison que le film à cela.
- Laquelle, selon vous ?
- Je crois que vous êtes ici en mission d'espionnage.
- En tout écrivain, il y a un espion qui sommeille.
- Eh bien, qu'il se réveille ! Deux fois que la mort nous frôle en vingt-quatre heures.
Je savais que ce sourire-là allait me hanter jusqu'à ma mort. Je ne pouvais pas la quitter des yeux, mais je ne pouvais pas non plus vraiment la regarder.
Alors on a bossé aux mandats. On pourchassait de vrais méchants.Et on les chopait. Semaine après semaine.
Dans certaines villes, il avait tant d’affluence que la loterie prenait deux jours et devaient commencer le 26 juin. Mais dans ce village de trois cents âmes, la loterie ne prenait pas plus de deux heures en tout. Même en commençant à dix heures, elle prenait fin à temps pour les villageois puissent être rentrés pour le déjeuner. Les enfants étaient toujours premiers à se rassembler.
Si je l'arrêtais, j'étais foutu comme flic, si je ne l'arrêtais pas, j'étais foutu comme homme.
Le matin du 27 juin était clair et ensoleillé et dégageait déjà la douce fraîcheur d’une journée d’été. Les parterres fleurissaient à profusion, et l’herbe éclatait d’un vert luxuriant. Il y avait tellement de monde dans certaines villes que la loterie prenait deux jours et devait commencer le 26 juin. Mais dans ce village de trois cents âmes, la loterie ne prenait pas plus de deux heures en tout. Même en commençant à dix heures, elle prenait fin à temps pour que les villageois puissent rentrer déjeuner.
Le matin du 27 juin était clair et ensoleillé et dégageait déjà la douche fraîcheur d’une journée d’été. Les parterres fleurissaient à profusion, et l’herbe éclatait d’un vert luxuriant.
C'est en effet précisément cet aspect banal et quotidien des événements rapportés dans La Loterie qui semble avoir tant dérangé ses lecteurs. Dans une implacable économie de moyens, le conte décrit avec brio la subtile transformation d'une anodine cérémonie bucolique en boucherie sanguinolente. Que cela nous plaise ou non, Jackson nous oblige à regarder l'intolérable sauvagerie qui sommeille sous la surface de nos vies quotidiennes. Elle pose sans détour cette question à laquelle nous préférerions ne jamais devoir répondre : nos enfants, notre époux, nos amis et voisins se retourneraient-ils contre nous si la société et ses coutumes l'exigeaient ? Le profond désarroi qui émane des innombrables lettres adressées à ma grand-mère constitue une sorte de cliché pris sur le vif de l'état d'esprit américain - celui d'une toute nouvelle super-puissance qui, à peine remise de l'apocalypse de la Seconde Guerre mondiale, se trouve déjà empêtrée dans une longue guerre froide.
Je suis né à Paris en 1848. Chef de file de l'Ecole de Pont-Aven, inspirateur du mouvement nabi, j'ai vécu de nombreuses années en Polynésie où je suis décédé en 1903. Je suis Paul...