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L'histoire se déroule en Guyane gangrenée par le trafic de drogue venant du Suriname et l'immigration difficilement contrôlable. Au coeur d'une enquête haletante, on ne voit pas défiler les 560 pages. le début est un peu ardu avec les nombreux personnages et l'intrigue qui se met en place. Mais ensuite, le rythme s'accélère, on est pris dans la tourmente comme les enquêteurs. Un roman difficile à lâcher. Juste parfois quelques longueurs. Les descriptions de la jungle et des paysages et précises, on se croirait sur les lieu avec le capitaine Anato.

En somme, un très bon livre.
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Un livre qui peut paraître impressionnant par sa taille, mais quel voyage nous faisons en les ouvrant. Niel prend le temps de nous raconter une histoire brillante et captivante... Un long voyage entre deux pays frères : le Suriname et la Guyane... séparés par un fleuve ; le Maronie. Niel nous présente des personnages très forts, bien construits, aboutis. Un récit dense, épais, mais précis et juste... Pas de faux pas dans cette histoire. Une très très très bonne lecture.
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Un roman rocambolesque qui m'a laissé sans voix... Une fois le bouquin terminé, j'ai repensé à ce voyage que je venais de passer... Ce livre laisse une trace tant par une documentation juste sans en faire trop, une histoire très forte marqué par une guerre civile dans les années 80 (que j'ignorais) qui laissera d'énormes traces tant physiques que psychologiques sur toute une population... On y découvre comment la France accueillit les réfugiés. L' environnement m'était totalement inconnu ( Guyane / Suriname ). J'ai été transporté avec ses forêts, ses fleuves, ses rites et ses grosses chaleurs avec une ambiance hors du commun... le tout avec une enquête totalement captivante et des personnages extrêmement soignés... Vous allez découvrir ce qu'est L'OBIA... Lisez ce roman, c'est une bombe!
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Merci aux bibliothécaires du réseau Lissieu-Limonest de m'a voir fait découvrir ce livre. Passionnant, instructif sur la Guyane et le Suriname. Les personnages sont attachants, le suspens bien entretenu, la Guyane est là mais son étrangeté absolue n'est pas aussi présente que je l'espérais. Une belle réussite quand même.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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En déambulant dans les rayons de ma médiathèque je trouve « Obia ». J'ai découvert Colin Niel en lisant « Seules les bêtes » et apprécié cette lecture. le sticker « Prix des lecteurs Quai du polar 2016 » m'a convaincu de l'emprunter.

J'ai peiné dans la première partie du roman, trop de longueur qui fait que l'histoire a du mal à se mettre en place. J'avais l'impression d'être moi aussi accablé par la chaleur guyanaise et de me trainer dans cette enquête aux nombreux personnages. J'ai commencé à lire des pages en diagonale pour avancer plus vite.
A un moment, je suis sorti de ma torpeur. Les rebondissements bien sentis du roman m'ont encouragé à poursuivre ma lecture pour connaitre la fin des recherches criminelles et personnelles d'André Anato.

Les descriptions de ce département français sont vraiment enrichissantes, cela m'a permis d'apprendre l'histoire difficile de la Guyane et de ses habitants.
Livre instructif et très bien écrit. La lecture aurait été plus agréable sans les longueurs du début.
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Très bon livre qui rend bien l'ambiance Guyanaise, qui prend en compte beaucoup d'histoire, de culture et de sociologie de ce territoire, tout en suivant le fil d'une enquête dont on ne peut lâcher le fil, malgré la touffeur des ambiances, et la noirceur des personnages et de leur environnement. Très bon livre.
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Suite des aventures de Monique, Vacaresse et bien sûr du capitaine Anato dans ce 3e roman, dont l'intrigue se déroule principalement dans la région de Saint-Laurent et sur le Maroni. On y découvrira le fleuve et ses habitants Noirs marrons, partagés entre la France et le Surinam, et dont L Histoire est empreinte de tragédie, mais aussi d'une inextinguible soif de liberté. Chacun des personnages est éprouvé dans ce roman, et pour la première fois, l'agaçant et caricatural capitaine Anato montre des signes de faiblesses. La psychologie des personnages est plus complexe, plus approfondie, on les sent plus humains.
Bien que l'on retrouve le même style d'écriture un peu rythmé de Niel, ce roman est sensiblement meilleur que les deux précédents, par la qualité de sa trame de fond. le passé se mèle à l'actualité avec finesse, pour révéler aux lecteurs une Guyane au-delà des clichés et ancrés dans le monde.

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Saint-Laurent, en Guyane, sur les rives du fleuve Maroni. Accusé d'un meurtre, Clifton Vakansie fuit la police pour rester en vie. Tandis que son coeur martèle contre sa poitrine devenue trop étroite dans sa déroute, son esprit bruisse de mille pensées, une d'entre elles s'imposant en surface : parvenir à Cayenne pour prendre l'avion qui le conduira en France, vers les milliers d'euros que les trafiquants de drogue lui ont promis. L'Obia, cette magie des Noirs-Marrons, parviendra-t-elle à le rendre invincible ? Entre espoir d'un avenir meilleur, d'une vie plus confortable et apaisée parmi les siens, les rêves de Vakansie se mêlent à ceux d'autres jeunes. A ses trousses, le major Marcy et le capitaine Anato ne ménagent pas leurs efforts. Et leur chemin sera hanté par de terrifiants spectres d'un passé que la Guyane voudrait oublier, celui d'une guerre civile dans les années 80 qui sema le chaos des deux côtés du fleuve Maroni.

« Obia » est un roman policier de Colin Niel, qui fait suite à deux autres opus mettant en scène le capitaine Anato en Guyane : « Les Hamacs de carton » et « Ce qui reste en forêt ». Publié en 2015, il a obtenu le prix Quai du Polar 2016. Ce roman noir, dense et intense, est tout particulièrement prenant et réussi.
L'auteur mêle habilement une intrigue policière polymorphe et remplie de fausses pistes avec des éléments de l'Histoire de la Guyane et d'un des pays qui le jouxtent : le Suriname. Les personnages prennent ainsi une épaisseur, celle du passé dont ils se nourrissent, consciemment ou non et celle de leurs rêves, tournés vers un avenir qui leur donne des ailes. En trois volets, Colin Niel déroule la trajectoire et les désirs de trois jeunes hommes, pris dans les rêts du trafic de cocaïne et de revenants de la guerre civile qui charria en son temps son lot de réfugiés sur les rives guyanaises du fleuve Maroni. le lecteur qui a pu lire les romans précédents retrouve avec plaisir le capitaine Anato et son ancien lieutenant déchu, Vacaresse.
« Obia » permet non seulement de se divertir, de trembler au fil des rebondissements et d'un suspens savamment entretenu, mais aussi d'apprendre sur un pays, un pan tragique de son histoire, ses ethnies et coutumes, et les trafics qui le gangrènent. Et tandis qu'Anato progresse dans l'enquête, que se resserrent les pistes et qu'il s'approche de ses racines, l'Obia révèle sa puissance au coeur des forêts troubles et moites où dansent les fantômes d'un autre temps. Une lecture bouleversante et captivante de bout en bout.
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Obia est un roman dense, fort d'un lourd passé. On y retrouve toute la complexité d'une terre en souffrance. On y côtoie les souvenirs de la guerre civile au Surinam à la fin des années 1980 et le passage de milliers de réfugiés sur les rives françaises du Maroni ainsi que le destin de trois jeunes hommes piégés les cartels de la cocaïne. On y parle de l'obia, le sort protecteur de la magie des Noirs-Marrons censé rendre invincible. On y suit également le capitaine Anato dans sa quête identitaire, son désir obsédant de comprendre d'où il vient, sans cesse remis en cause par le manque d'information, par les aléas qui troublent le passé et n'amènent guère de réponses satisfaisantes. Jusqu'où aller pour se trouver ?

Aucun doute Colin Niel maîtrise son sujet : La Guyane. Ses fleuves, sa nature, ses villes et frontières, ses peuples. L'écriture est fouillée à l'extrême, les sujets très documentés. J'y ai appris une foule de choses sur la vie dans ce petit bout de France à l'autre bout du monde. Une France singulière, au passé trouble. Les faits sont implacables, décrits avec assurance et précision, sans le moindre jugement que celui qui se dessine en filigrane, l'hommage a un peuple en mal de repères, souvent désoeuvré, où la cassure sociale les inégalités, la corruption y sont fort bien mis en valeur.
Un grand polar.

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La troisième, et pour le moment la dernière, des enquêtes du capitaine de gendarmerie Anato. Je devrais d'ailleurs écrire "les" plutôt que "la", tant, dans ce livre, les affaires sont imbriquées : affaire du temps présent avec le trafic de cocaïne ; affaire du passé avec les réminiscence de la guerre civile au Surinam ; affaire entre deux, autour des conséquences du flux de réfugiés surinamiens en Guyane française.
Pour moi, c'est le roman plus abouti de la trilogie. le croisement des affaires, qu'on découvre progressivement, tien en haleine jusqu'à la fin.
Il me semble que l'écriture de Colin Niel s'est affinée, diversifiée, par rapport aux deux ouvrages précédents, même si je trouve qu'il abuse un peu des formules du type "Je prends ça aussi, il dit." Globalement, ça se lit très très bien, sans aucun ennui.
Enfin, il faut souligner le travail de documentation, sur l'histoire et la géopolitique de la région.
Au final, un très très grand polar ethnologique !
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