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Citations sur Un balcon sur l'Algérois (4)

Que fais-tu de Senghor ? Où as-tu relégué Césaire ? Ils ont ajouté à la bibliothèque française, des deux-là ! Récite quelques vers de l'un, déclame ceux de l'autre. Quand on les entends, le français de France fait pâle figure, tu trouves pas ? L'un est Voltaire, l'autre Hugo. Ne t'en laisse pas conter, mézique !
(page 152)
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C’est fou le don que la nature fait aux êtres. Certains ont des muscles à la Michel-Ange, d’autres des complexions à la Vénus de Milo. Mais ce ne sont là que pierres et marbres. Ils n’auront jamais le frisson d’une femme au teint de rose nacré le matin au printemps.
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La finition corporelle, je la vénère au féminin. Jeanne-Sophie l’avait, et comme au centuple, cette finition qui me terrassait sans façon. Elle était habillée d’une robe du soir qui accentuait la forme en obus de ses seins. Ils représentaient à mes yeux les mangues de Pâques de mon enfance, ces mangues qui nous venaient du Nigeria. (…) Leur couleur chair – un camaïeu blond qui tirait sur du blanc – les rendait désirables. Je ne les quittais pas des yeux, même si leur accroche sur les branches m’effrayait. Elle était des plus fragiles, et la pensée que les mangues décrocheraient et se briseraient au sol – la vision du sang, la perte d’un jus si précieux – me rendait hystérique, même si je réussissais toujours à le dissimuler. Je trouvais injuste que la générosité fût payée en retour par un sort malheureux. Personne, ni Dieu ni diable, ni le vent ni la grêle n’avaient le droit de desceller les seins comme des bidules… À l’insu de maman, je m’étais institué gardien des seins.

Ceux de Jeanne-Sophie me faisaient bander en continu. Ce soir, c’étaient encore leurs attaches qui me bouleversaient.
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Les lèvres de Jeanne-Sophie étaient mouillées à point. Elles avaient le goût des fromages au lait cru. Mes doigts les ont sillonnées de bas en haut et de haut en bas, en les massant, en les lissant. J’explorais un pays, j’effeuillais un monde. Sa texture me faisait frémir de la plante des pieds à la racine des cheveux. Puis mes doigts se sont saisis de son clitoris. Le clitoris de Jeanne-Sophie était un capital de tendresse. Son toucher me donnait la sensation qu’un autre corps chevauchait mon corps. C’était la planche-contact d’une rencontre soyeuse.
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