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3,32

sur 114 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quand je songe que j'avais le sentiment d'avoir perdu mon temps avec le pavé de Nathan Hill !!!
Les mots me manquent pour exprimer ma déception qui, comme pour "La horde du Contrevent", est à l'aune des attentes suscitées par le large plébiscite dont bénéficie l'auteure.

Tout commence pourtant de façon abrupte mais alléchante, tant au niveau de la forme que de l'intrigue, mais, progressivement, confusion et ennui s'installent, le récit tourne en rond et le style, fumeux et alambiqué, exaspère.

Peu d'action, un amoncellement de scènes au sadisme maladroitement emprunté au divin marquis et d'envolées verbeuses, mystico-philosophiques, balançant entre ridicule et fatuité.

J'avoue sans honte être resté à quai sur ce coup.

D'après certains contributeurs chevronnés, Justine performerait plus en Fantasy, je lui donnerai sans doute une seconde chance.
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Je ne vais pas être très gentil, aujourd'hui.
C'est ma première rencontre avec les livres de Justine Niogret, et sauf surprise, ça devrait a priori être la dernière.
Ma curiosité a été aiguillonnée pendant les 15-20 premières pages, mais a rapidement laissé la place au dépit, et j'ai vite réalisé que ce bouquin cumulait à peu près tout ce que je n'aime pas dans un livre.
- le style télégraphique avec des longues suites de phrases de 4 ou 5 mots commençant toutes par "Gueule-de-truie", "la cavale" (son autre nom), "Il", "La fille" ou "Elle".
Notons que ces deux personnages sont à peu près seuls pendant tout le roman, mais que l'autrice éprouve quand même systématiquement le besoin de préciser que c'est "son visage à lui", "son menton à elle", ou "ses mains à lui".
- le scénario complètement... comment dire ?... Quel scénario, au fait ? Bon, résumons : il a envie de la tuer comme tous les autres, mais elle a une boîte remplie de cendres et ça l'intrigue alors finalement il va l'accompagner. Mais il a quand même bigrement envie de la tuer. Mais il l'accompagne, la protège, même. Quand il n'essaie pas de la tuer. C'est l'amour vache, quoi. À la fin, il est déçu parce qu'il ne comprendra jamais pourquoi elle avait une boîte remplie de cendres (moi non plus, d'ailleurs). du coup, il est furax et il a encore plus envie de la tuer.
- le thème, l'intention de l'autrice, le message, ou que sais-je ? Y en a-t-il un ? Si c'est le cas, je ne l'ai pas vu, à part peut-être que si on élève un gamin en le torturant et en l'obligeant à tuer des gens, ça va pas faire un adulte super empathique ni équilibré, mais bon c'est beaucoup de bazar pour expliquer l'évidence. Et c'est pas la fin en apothéose de grand n'importe quoi qui a pu me consoler de tous les grands moments de solitude ressentis à la lecture de ce bouquin.
- La vulgarité. Alors qu'elle est de toute évidence parfaitement capable d'écrire à mots choisis, l'autrice opte délibérément pour le crade. Y en a à qui ça plaît, sans doute. Pas moi.
Alors, y a-t-il quelque chose pour sauver le soldat Niogret ? L'atmosphère, sans doute. Elle a certainement souhaité livrer une ambiance sombre, glacée, dégoulinante. Ça, y a pas à dire, c'est réussi : c'est glauquissime.
Mais rien de plus.
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J'avais apprécié "Chien du Heaume" ,mais là j'ai pas du tout réussit à entrer dans son univers post-apo , déjà à cause de son style ( un peu rude ) mais aussi parce qu'il y a pas mal de choses que je n'ai pas vraiment comprises . Est-ce qu'il fallait d'ailleurs vraiment chercher à comprendre ? C'est un peu mystique , pas très clair par moment . je pensais qu'au fil de la lecture ça allait s'éclairer mais non. Vu que les autres critiques sont bonnes ,je suis passée visiblement à côté moi ^^Tant pis !
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Au début, La Lectrice est heureuse. Elle devore les mots, ses mots, ses phrases, concises, brutes, énergiques. Heureuse de lire un nouveau livre de Justine Niogret.
Et puis à un moment, la moitié, non plus loin, La Lectrice s'interroge. Ce road trip, on dirait qu'il a été écrit avec rien, rien de prévu, sans plan, sans destination, comme on écrirait une histoire d'un seul souffle. Pour un défi, un challenge.
Et plus ça va, plus ça se confirme. Putain tout ça pour ça ? Ces personnages qu'on abandonne là, cette histoire qui ne va nulle part ? C'est ça le post Apo ? le déni du construit, le néant des histoires complexes ?
Merdalors. C'est comme un coquillage sans bête, une conque sans Pères, des beaux mots pour pas grand chose.
Déception.
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Ma lecture de Gueule de Truie commençait sous les meilleures auspices : un magnifique couverture, du postapo, une écriture poétique hors du commun.

Le style très poétique crie de tous ses mots que, oui, le postapo ça peut être beau ! Si pour les images il y a une certaine esthétique de la ruine, il en est de même pour les mots. le cassé, le poussiéreux, le sale, le violent, le sang, tout ça peut être beau. Non je ne suis pas folle et cela ne fait pas de moi quelqu'un qui voudrait avoir ce genre de monde sous le nez tous les jours. Comme on peut fortement apprécier les oeuvres de Dali et pourtant ne pas en vouloir dans son salon.

Gueule de Truie a été élevé par les Pères. Pour tuer. Achever la populace médiocre qui survit péniblement sur cette terre post "Flache". Il a grandi dans cet unique but. Une machine à tuer. Ses seuls sentiments : la colère et le dégoût. Jusqu'à ce qu'il rencontre une jeune fille qui porte une boîte. Elle semble savoir où elle va avec sa boîte. S'ensuit l'histoire de la rencontre entre ces deux-là et leur voyage en enfer.

Jusque là tout va bien, j'accrochais bien. Moi aussi je voulais savoir ce qu'il y avait dans cette boîte et ce qu'elle allait en faire. Moi aussi je voulais voir jusqu'où la quête de soi de Gueule de Truie allait aller, jusqu'où la relation naissante de ces deux-là les emmènerait Puis le bouquin sombre dans le mysticisme incompréhensible. Et le reste est vide de sens. Encore un bouquin dans lequel l'espoir n'est pas permis, où les actions des personnages n'ont aucune finalité. Je veux bien que la mode est au pessimisme mais tout de même ... Parfois je me demande si ce n'est pas la solution de facilité. Ce trop de RIEN, ça me vide, littéralement. Et on finit par ne plus rien avoir à dire.

"Le monde est mort et rien d'important n'a été perdu [...]."
Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Quelle lecture lourde malgré le faible nombre de pages car s'il y en avait eu 50 de plus, j'aurais abandonné à mi-chemin. Merci aussi au quatrième de couverture qui m'a permis de comprendre l'histoire en surface car sans ça, je n'aurais pas su dans quoi je pataugeais.

Le style d'écriture sec, saccadé et froid n'aide pas en partant. Les personnages sont difficiles à cerner et malgré qu'on n'en suit que deux, jamais on ne s'attache. Il y a ce mystère qui plane toujours au-dessus d'eux. On ne connait pas vraiment leurs intentions, ils errent dans un monde vidé de son humanité en espérant que l'autre parlera pour savoir ce qu'ils cherchent réellement.

On alterne entre passages passionnés et de violence gratuite, Gueule de Truie semblant être dans une forte crise existentielle. Sa rencontre avec la "fille" chamboulera la vision qu'il a sur ce monde dans lequel il a été élevé à la dure afin d'éliminer les humains devant mourir selon les desseins de Dieu. Ajoutons ses rencontres avec certains personnages dont ont ne sait pas vraiment s'ils sont le fruit de son imagination (délire) et se perdant dans de longs monologues philosophiques.

Ce n'est réellement pas un roman dans le pur style post-apocalyptique. L'autrice se sert de l'ambiance certes mais beaucoup plus pour expliquer le comportement de ses deux personnages, des êtres dénués d'émotion, l'un agissant de manière robotique de par son éducation et l'autre tentant de survivre avec comme seule chose importante à ses yeux sa mystérieuse boite. Sans doute qu'il y un public cible et précis pour ce genre de roman mais je n'en fais malheureusement pas parti.
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Quasiment lu d'une traite, j'avoue avoir été happée par l'écriture et l'histoire. Certes, il y a un univers, un style brut qui évolue tout au long du livre pour devenir poétique et symbolique mais les derniers chapitres donnent l'impression que l'auteure ne sait plus où elle va. On est intrigué et interpellé par le cheminement, le voyage initiatique du personnage principal, et pourtant la fin semble être un revirement total. Une fin abrupte comme s'il fallait à tout prix en trouver une. Un peu déçue.
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