Petits meurtres entre voisins

Karen et Michel, un couple de trentenaires hollandais qui ont bien réussi (elle designer, lui producteur d'émissions de télé), quittent Amsterdam avec leurs deux enfants pour s'acheter une belle maison dans un un village de banlieue très cossue et aisée. Après un temps d'adaptation, Karen fait la connaissance d'une fille avec qui le courant passe et qui lui présente ses amis du village. Des gens qui ont tous la trentaine, des enfants, des belles maisons, des super boulots et qui affichent ostensiblement leur réussite sociale. Ils forment alors ce qu'ils appellent le club des dîneurs, s'invitant toujours les uns chez les autres, dégustant des vins fins, des mets de luxe, fumant des gros cigares, s'associant en affaires, bref, cul et chemises! Jusqu'au jour où la maison d'une de ces familles brûle, avec le père à l'intérieur, tandis que sa femme et ses deux fils, qui avaient été drogués, s'en sortent par miracle. A partir de là, on va s'apercevoir que la belle amitié qu'il y avait entre tous ces gens était une jolie façade, et que derrière ces apparences lisses et brillantes se cachent des coucheries, magouilles, malversations, pathologies mentales... Quand l'une des filles de la bande est retrouvée défenestrée et que Karen s'aperçoit que des questions qu'elle pose naïvement dérangent, elle va creuser davantage le vernis, ce qui va la conduire à risquer de perdre sa famille et même la vie.

Ca fait un peu Desperate Housewives aux Pays-Bas version thriller, et la traduction n'est pas toujours top, mais l'intrigue est très bien amenée, avec pas mal de suspense et de rebondissements, des révélations à chaque chapître, et ça se lit extrêmement vite. Bref, le genre de bouquin idéal à prendre avec soi en vacances !

J'aime bien certains auteurs nordiques qui ont une façon de décrire la société et les relations humaines crûment et sans le moindre fard. Ah, c'est difficile de voir les choses telles qu'elles sont, et ici, la vérité se dévoile petit à petit.
Au début tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, mais au fil du bouquin, les apparences tombent les unes après les autres.
J'ai beaucoup aimé !

Des couples aisés, qui circulent à vélo... ou en grosses voitures, il n'y a pas d'entre deux! Des "amis", surtout un regroupement de personnes du même monde, entre boulot stressant (gagner toujours plus...) et défonce (des soirées très arrosées). Une bonne partie du livre est consacrée à ces relations entre les membres du groupe, les dépendances qui se créent entre eux, les secrets soigneusement gardés... L'intrigue n'est qu'une excuse pour une étude "sociologique" sans concession: l'argent ne fait ni le bonheur, ni les amis... Les cinquante dernières pages sont plus dans la ligne des polars, avec le dénouement de l'intrigue. Prix SNCF du polar européen en 2010, un polar idéal pour un trajet en train, il vous fera oublié les voisins bruyants, les enfants qui en ont assez du trajet ou les discussions sur le portable de votre voisin de siège... et vous faire passer vos envies de meurtre contre ces mal élevés!

Lien : http://vdujardin.over-blog.c..

Histoire partant d'une trame qui aurait pu donner un excellent polar.
Hélas l'histoire choisie est terriblement banale et ne tient jamais le lecteur en haleine.
Par contre la critique sociale est très acérée.
Ce qui m'a beaucoup gêné, c'est que ce livre, écrit par une femme, parlant d'un club de femmes, étalant des problèmes de femmes, me paraît plus écrit pour les femmes que pour des hommes.

Petits meurtre entre voisins, se déroule dans un quartier huppé, en périphérie d'une grande agglomération Hollandaise. Belles maisons, grosses voitures, c'est dans cet environnement « campagne chic » que Karen et Michel viennent de s'installer. Ils ne tardent pas à nouer des relations amicales. Les hommes ont des situations très confortables, les femmes passent leurs journées dans leurs magnifiques villas, et leurs vies s'écoulent entre les copines et les enfants. L'alcool coule souvent à flot et s'invite à la fête dans cet univers factice et surfait, et beaucoup d'évènements viennent troubler leurs existences dorées ; ainsi, faux semblants, tromperies, adultères, trahisons professionnelles et amicales, viennent tisser une toile de fond idéale qui conduira aux meurtres. Dévoiler le nom du meurtrier serait trahir l'auteur, et je laisserai les lecteurs le deviner.
Je ne peux pas dire que ce livre m'ait vraiment passionnée, ni même que cette intrigue m'ait donné le frisson ou bien encore l'irrésistible envie d'en connaitre le dénouement. le suspense n'est pas vraiment intense et la découverte du coupable est une demi-surprise. Cependant, la lecture de ce livre est somme toute, assez agréable.

Karen et Michel ont quitté la grande ville pour un petit village. Après deux ans assez isolée, Karen fait la connaissance d'une voisine, qui la présente à d'autres et un petit club de 5 couples se forme.

L'histoire s'ouvre sur un drame : un incendie chez l'un de ces couples dont le mari ne ressortira pas vivant.

A partir de là, on fait sans-cesse des allers-retours entre passé et présent, mais quand qu'aucune indication temporelle ne soit indiquée.
C'est un peu déroutant, surtout au début. Après on apprend à repérer les indices qui situent le chapitre dans le temps, mais ça reste quand même assez agaçant de devoir être comme ça sans arrêt aux aguets.

« L'amitié » qui unit ces couples est assez sordide. Tout n'est qu'apparence, argent, préjugés et hypocrisie.

Le pire de tous étant probablement Simon qui exerce une sorte de fascination sur ses amis, d'autant plus qu'il a investi dans toutes leurs sociétés et les tient donc par l'argent.
Karen est la seule à avoir encore un peu de conscience et de critique pour leur attitude mais cela ne l'empêche pas de continuer à les fréquenter le dégoût qu'ils lui inspirent parfois.

Alors que la question se pose de savoir si l'incendie était accidentel ou volontaire, un autre drame survient.

Ce qui m'a tué, c'est la façon dont leurs coucheries et leur argent est plus important que tout pour ce groupe qui va jusqu'à mentir à la police pour protéger leurs petites vies.

On soupçonne la présence d'un meurtrier mais ce qui compte c'est de sauver les apparences ?
Heureusement que Karen a un peu plus de cervelle que ça, même si elle est un peu seule contre tous (son propre mari préfère mentir de peur de perdre de l'argent).

Franchement, ils mériteraient d'aller tous en taule. On ne peut quand même pas mentir à la police, pendant une enquête criminelle, sans aucune conséquence, si ?

Ils sont tous si antipathiques, qu'ils en deviennent tout suspects.

D'ailleurs, je les ai tous soupçonnés (avec des théories complètes et tout) sauf, bien évidemment, le coupable.

Au final, on finit par douter du jugement de Karen, du notre, par se méfier de chaque piste que suggère l'auteur et par se retrouver complètement perdu (enfin, par « on » comprenez « moi »).

J'ai vraiment apprécié ces retournements de situation, et cette fin que j'ai trouvée très satisfaisante.

Ce n'est pas le meilleur thriller que j'ai lu (la faute à l'auteur, ou à la traduction ?), mais c'était néanmoins une bonne lecture.

Karen et Michel ont décidé d'emménager dans une petite ville avec leurs enfants, loin du chaos des grandes agglomérations. Toutefois, Karen finit rapidement par s'ennuyer et va tenter de faire connaissance avec des habitants du coin. de là va naître le club des dîneurs, initialement entre femmes, puis les époux vont rapidement en faire partie également. Tout se déroule bien en apparence jusqu'à ce que l'un des maris, Evert, ne décède dans l'incendie de sa maison. Tout pousse à croire à un suicide dans lequel il aurait tenté d'embarquer sa femme et ses enfants.

La plume de l'auteure an tant que telle est assez agréable à lire. Ce roman se lit très vite. Néanmoins j'ai rencontré une grande difficulté lors de ma lecture : l'absence de repères temporels. L'auteure alterne entre deux périodes : avant le décès de leur ami et après. Mais le tout se fait sans aucune indication. Les premières fois ça surprend, et au bout d'un moment, ça fatigue de devoir sans arrêt faire cette gymnastique du "on est quand là ?".

Les personnages sont à la fois attachants et horripilants. On est un peu dans une sorte de Desperate Housewives, où chacun a ses petits secrets inavouables, et certains peuvent être du genre franchement manipulateur. Si bien que de prime abord ils sont tout sympathiques, mais dès qu'on gratte un peu la surface, on tombe un peu des nues...
En revanche certains personnages sont totalement sous-exploités, finalement même si plusieurs couples constituent le club, on tourne toujours à peu près autour des mêmes personnages, notamment Karen, Hanneke (sa meilleure amie), Michel (le mari de Karen), Simon et Babette (la femme d'Evert).

L'intrigue est plutôt bien construite, je me suis laissée embarquée jusqu'au bout. Vous l'aurez compris vu le titre : le suicide n'en est pas vraiment un. Mais alors que s'est-il réellement passé ? Je n'ai deviné l'identité du coupable que lorsque l'auteure le voulait bien. Toutefois ce n'est pas un livre qui aura pleinement retenu mon attention. Il est divertissant, il est sympathique à lire mais ce n'est pas non plus le livre à ne pas manquer.
Lien : http://chroniquesdunedevoreu..

Bon , je vais être bref... c'est moyen moyen (voilà, c'est tout)

Karen et Michel forment un couple "normal". Ils ont leur peur, leur crainte, leur volonté de réussir, d'être social mais aussi leur secret. Ce livre nous interpelle sur la vie de chaque jour: "l'herbe est-elle toujours verte chez le voisin?" Ne portons-nous pas tous un masque en société? Karen qui est la narratrice va de surprises en surprises et se rend compte qu'on ne connaît toujours pas vraiment ses voisins, ses amis.

Un polar haletant et qui nous interpelle : un assassin peut trés bien se trouver dans notre entourage !