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3,16

sur 218 notes
Tout va très bien dans le meilleur des mondes, jusqu'à ce que l'un des habitants de cette banlieue cossue néerlandaise meure dans des circonstances bizarres. Et là, toutes les jalousies, les rancoeurs, et les haines entre voisins vont poindre le bout de leur nez.
Plus qu'un véritable policier, c'est un roman psychologique à suspense que nous propose Saskia Noort. En dépit d'un style narratif un peu plat, l'écrivaine néerlandaise nous entraine habilement dans les méandres des relations qui lient l'héroïne, Karen, à ses nouveaux amis de banlieue.
Une oeuvre originale mais qui peut malgré tout lasser celles et ceux qui ne goûtent guère les romans psychologiques.
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Karen et Michel viennent d'aménager dans une nouvelle banlieue qui va donner à l'histoire un côté très Desparate Housewives. Ils se font rapidement de nouveaux amis qui sont tous en couple et avec des enfants. Mais un beau jour, l'un d'eux va mourir dans l'incendie de sa maison. Puis quelque temps après, un autre d'entre eux va tomber d'un étage...suicide, meurtre. Mais si ce cercle d'amis se révèle plus dangereux qu'amical. le livre est facile à lire malgré les nombreux allés retour dans le passé mais un peu cousu de fil blanc.
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Prix du polar SNCF en 2010, je m'attendais donc à un polar. du style qui tourneboule la tête, et qu'on lâche difficilement avant d'avoir le dénouement. J'avais donc totalement occulté le "SNCF". C'est à dire que oui, à la rigueur, c'est un polar, il y a un mort, (ou plus), un coupable (ou plus). Mais c'est un livre qui se lit bien dans un TGV, pour s'occuper, et qu'on referme sans peine si on arrive à destination avant d'avoir fini.

Il faut dire que les 100 premières pages ( et le livre n'est pas si épais), on a surtout l'impression d'être dans un roman rayon féminin, avec des descriptions de couples, de banlieues et d'états d'âmes. Il y a bien un mort en toile de fond, mais il est loin d'occuper le centre de la scène. Puis, on commence à aller sur une piste de coupable, mais sans en être convaincue. Alors que ce qui fait un bon polar, c'est tout de même les pistes intéressantes qui seront ensuite fermées par l'auteur!

Oh, il y a bien un twist final, mais qui ressemble plus à un "fallait bien que je justifie le titre de polar", plutôt qu'un réel dénouement.

Concluons donc en disant que ce livre est un bon polar SNCF : choississez le pour un Lyon-Nice en partant en vacances, il sera parfait. Vous avez même le temps de la sieste compris dedans.
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Dire que c'est une version Hollandaise de « Desperate Housewives » qui fonctionne bien serait un peu réducteur et surtout ne rendrait pas hommage à la plume de Saskia Noort !

Les personnages sont bien construits, sans rentrer trop dans le détail de la vie de chacun (on tuerait l'intrigue), on apprend comment fonctionne les uns et les autres, comment ils arrivent avec plus ou moins de facilité et de talent à tromper leurs amis, leurs voisins, leurs familles...

Car il faut le dire, les jolies banlieues bourgeoises et toutes proprettes, qu'elles soient d'ici ou d'ailleurs, sont très souvent les mêmes : basées sur le paraître plus que sur l'être...

On est facilement pris dans les histoires des différents personnages qui se suivent et ne ressemble pas vraiment.
On plonge dans l'intrigue principale comme dans une piscine ou un trop bon verre de vin.

A travers le regard de Karen on découvre les mensonges, les jeux de dupes et les crimes des uns et des autres.
Cette jeune femme, peut-être un peu trop candide au début, va être notre guide au milieu du brouillard des apparences.

J'ai beaucoup aimé la fluidité du récit qui aurait très facilement pu pencher du côté "nianian" des « soap opéra » modernes au dépriment de l'intrigue policière.

Heureusement, Saskia Noort a su créer un équilibre entre crimes et passions.

C'est un livre que l'on dévore avec gourmandise !
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Ce roman s'ouvre sur un drame : dans un quartier riche près d'Amsterdam, un maison brûle. Babette et ses deux enfants s'en sortent de justesse et le quartier est sous le choc : tout porte à croire que le mari, resté à l'intérieur, vient de tenter de tuer toute sa famille. Karen ne comprend pas. Certes, Evert a un lourd passif mais de là à tuer sa femme et ses fils... Tout comme ses amis, elle est sous le choc. Et ce meurtre est le début d'une descente aux enfers pour cette femme. Faux-semblants, jeux de pouvoir, hypocrisie, liaisons extra-conjugales, l'image du quartier vole en éclats et tout y passe. La tension monte progressivement jusqu'au dénouement final, à demi surprenant (je commençais à m'en douter depuis quelques pages). Finalement, les apparences sont très trompeuses et ceux qui semblent tout avoir ne sont pas forcément les plus heureux.
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La trentaine dynamique, Karen et Michel décident de quitter Amsterdam, s'établissent dans un charmant village où le calme et l'absence de danger seraient plus propices pour y élever leur petite famille. Leurs filles s'y épanouissent vite, se font des amis tandis que Karen souffre de solitude. [...] (la suite sur http://www.immobiletrips.com/comedie/petits-meurtres-entre-voisins-1396)
Lien : http://www.immobiletrips.com..
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Quand Karen et Michel décident de quitter Amsterdam pour s'installer dans un petit village, ils n'imaginent pas un instant la vie qui les attend. Karen se retrouve bien seule, une fois que ses deux filles sont à l'école, car Michel travaille d'arrache-pied, d'autant plus qu'il a maintenant des trajets beaucoup plus longs.

Pas facile de se faire des amies quand personne ne lui adresse la parole à la sortie de l'école ! Après plusieurs mois d'intense solitude, Karen fera finalement la connaissance de Hanneke qui la fera intégrer dans son groupe d'amis. Une aubaine et presque le début d'une nouvelle vie. Cinq couples, qui deviennent bientôt inséparables : on s'invite de-ci, de-là, on ne se quitte plus, on danse, on boit (beaucoup), on discute, on rit, et les amis fondent même un petit club qu'ils baptisent le club des dîneurs. Karen et Michel sont enfin intégrés et heureux, même si suivre le rythme des sorties est éprouvant pour leurs finances, car les autres couples sont beaucoup plus aisés qu'eux.

Nous sommes en effet en plein milieu bobo, chez les nouveaux riches néerlandais. Et comme dans tout milieu dans lequel l'argent n'est pas un problème, les dérives arrivent plus vite qu'ailleurs. Car sous le vernis se cachent les vices, les rancoeurs, les haines, les désirs de vengeance... Sous les sourires de ces couples qui veulent s'amuser (mais n'arrivent pas à le faire sans boire comme des trous), le vernis craque et on découvre bientôt les fêlures : couples qui battent de l'aile, affaires bien moins florissantes qu'il n'y parait... Quand un des hommes du club est retrouvé mort chez lui, et que Karen commence à douter de son suicide, malgré son état dépressif des derniers mois, en penchant plutôt pour un meurtre, tout explose. Les amitiés se déchirent aussi vite qu'elles sont nées, les femmes s'invectivent, s'insultent et s'étripent. Les hommes manquent de faire pareil, on découvre que tout le monde trompait tout le monde, les mensonges éclatent au grand jour, c'est le début de la fin pour ces gens qui ne vivaient que dans un paraître ridicule, sans vrais sentiments, sans vrai amitié ni amour, et surtout en faisant semblant pour presque tout de leur vie...

C'est donc bien un thriller psychologique que ce roman qui, même si tous ces personnages faux et mauvais m'ont vraiment dégoûtée, m'a beaucoup intéressée. J'ai beaucoup aimé l'intrigue et la peinture des états d'âme des uns et des autres ; par contre, leurs pensées sont plutôt désespérantes et ennuyeuses : comme ces gens sont creux et inintéressants dès qu'on les découvre un peu !


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Eh bien voilà, nous y sommes, le premier abandon 2021 vient frapper à mes portes sous les traits de Petits meurtres entre voisins, un thriller domestique venu tout droit des Pays-Bas, signé de la plume de Saskia Noort. Abandon au chapitre 19, sur 38 chapitres, presque une bonne moitié déjà parcourue, mais impossible d'aller plus loin. Et le pourquoi du comment, alors ? Qu'est-ce ?

Ce qui frappe chez Petits meurtres entre voisins, c'est la dimension de dépaysement total ; nous sommes dans un pays que nous voyons peu dans le domaine policier, dont on entend même très peu parler à l'international. L'autre phase de dépaysement concerne… tout le reste. Dès les premiers chapitres, les noms de personnages s'enchaînent à la façon usine, aussi on ne peut pas prendre le temps de se rappeler qui est qui, tant il y a de noms et de visages. Plus les chapitres avancent, et moins on parvient à saisir les traits de toutes ces personnes grouillantes. Des fourmis anonymes à qui il est difficile de donner un caractère propre, tant tout est caricaturé. le mode de vie, changement total là aussi, puisque nous sommes dans la vie bourgeoise néerlandaise, pas si différente que ça de la bourgeoisie française, mais avec tout de même quelques différences, évidemment.

C'est donc avec la notion de dépaysement que l'on avance à petits pas dans chaque chapitre, devant supporter et apprendre à connaître des tas de noms qui n'ont rien de personnages, tant ils sont éloignés de nous. Caricaturaux, c'est le mot que j'ai employé, je pense ne pas en changer. Dans ce petit club de bourgeois, nous avons la gentille qui risque de passer du côté obscur, l'isolée, la folle, le séducteur boeuf, l'effacé, les trompés… bref, tous les personnages peuvent être résumés par une seule caractéristique, et c'est profondément dommage. La preuve, on ne se rappelle même plus de leur prénom, ou nom, ou profession.

Trop de longueurs. Tout part du suicide apparent d'un des membres d'un couple du club. Puis survient un malencontreux accident dans ce même club. Toutes ces morts ne sont pas si normales que ça, en déduit-on vite, avant de se lancer dans un semblant d'enquête à base de « qui a poussé ces personnes à mourir ? », saupoudré de coucheries à droite à gauche, parce que c'est bien ça l'intrigue du roman, de la coucherie à outrance parce qu'ils le peuvent. Enfin, entre l'enquête et les coucheries, on a des descriptions malheureusement assez soporifiques du mode de vie des femmes au foyer du club.

Je ne dirais pas que le style est plat, parce qu'il ne l'est pas à mon sens ; Saskia Noort a des propos à nous livrer. Seulement, la manière de le faire n'est peut-être pas à son avantage. Entre le surplus de personnages et les chapitres qui alternent passé et présent sans nous laisser de repères, on se perd vite, forcément. Petits meurtres entre voisins aurait pu être un thriller domestique réellement porté sur la tension, mais ici l'histoire intéressante, surtout avec le nombre de secrets et de suspects, ne parvient pas à avoir le goût du thriller. Une histoire dont on ne se souviendra pas, qui n'arrive pas à saisir son propre potentiel et à en faire quelque chose de grandiose.

Au mieux, un petit bouquin de suspense, comme ça, à lire une fois pour se détendre. Néanmoins, et c'est important de le noter, Saskia Noort s'attarde sur la vie de la bourgeoisie néerlandaise et, si l'on occulte le côté enquête et tension mal agencées, on y trouve des réflexions fichtrement intéressantes et des comportements qui sont pointés du doigt avec cette ribambelle de personnages. Ne les appelons pas par leur prénom, appelons-les Hypocrisie, Invisible, Pouvoir, Argent, Désir, Décadence, Culpabilité. Car Petits meurtres entre voisins est une histoire d'hypocrisie et de cocon malsain. J'ai abandonné au chapitre 19, sur 38 chapitres en tout, et n'ayant pas pu me résoudre à quitter cette histoire sans au moins savoir la fin, j'ai feuilleté en diagonale. Ai-je bien fait d'abandonner alors que je n'avais qu'une petite moitié à finir ? Je vous dirais que oui, parce que poursuivre la lecture quand on ne s'y retrouve pas, c'est prendre le risque de détester un roman. Moralité : ne pas se forcer, pour éventuellement pouvoir y revenir quand on se sent d'aplomb.

Tentez le coup, peut-être serez-vous plus enchantés par le voyage que moi ! En tout cas, même si je n'ai pas su trouver mon chemin sur cette première rencontre avec l'auteure, je ne l'abandonne pas pour autant, rendez-vous pour un de ses deux autres romans, bientôt, peut-être !

Par respect pour l'auteure, je ne mets pas de note.
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Karen s'installe avec son mari Michel dans un petit village pour fuir l'anonymat et les dangers de la ville. Ils pensent qu'ils trouveront une meilleure qualité de vie pour eux et leurs enfants. Au départ tout n'est pas simple, Karen se sent seule n'arrive pas à nouer d'amitiés puis petit à petit les connaissances se font, un club se forme, les femmes et les maris s'entendent bien, font des affaires ensemble.. Jusqu'à ce que tout commence à devenir beaucoup plus compliqué..
L'idée est toujours prometteuse: un huis clos dans un petit village en apparence idyllique ou tous les voisins s'entendent bien et dont les enfants jouent ensemble. Puis progressivement les rancoeurs, les jalousies, les coups bas apparaissent. Mais ici tout est traité de manière un peu trop classique, caricaturée et le retournement final n'en est pas vraiment un car les personnages ne sont pas aboutis, on ne s'attache pas, ils sont trop manichéens, trop convenus et stéréotypés.
En résumé, lecture divertissante comme un téléfilm que l'on regarde faute de mieux mais trop long et pas assez abouti.
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Petits meurtres entre voisins est une lecture sympathique au style fluide et efficace. de nombreux détails m'ont hérissé le poil mais je dois avouer que j'ai lu ce roman plutôt vite, petit exploit en soi vu la vitesse à laquelle je lis en ce moment à cause du travail.

Karen vit dans un village bourgeois où il fait bon vivre loin de la capitale néerlandaise. Elle et son mari se sont constitués un groupe d'amis avec lesquels ils partagent tout, jusqu'à la mort de l'un d'eux. Á partir de ce moment, les amitiés se délitent peu à peu et les langues se nouent, chacun ayant visiblement quelque chose à cacher. Mais un autre événement tragique permet à Karen d'ouvrir les yeux sur tout ce petit monde et va mettre un coup de pied dans une fourmilière beaucoup plus vaste que ce qu'elle n'aurait pensé.

Bon, on assiste donc à une "enquête", version Desperate Housewives Hot... Sincèrement, j'ai plus eu l'impression d'assister à des beuveries finissant en orgie qu'à des dîners entres adultes. Ils passent leur temps à boire, Karen ne peut pas se calmer sans un bon verre, ils fument cigarette sur cigarette, et passent leur temps à se reluquer les uns les autres quand ils ne franchissent pas le pas en commettant l'adultère...
Karen est persuadée que son amie ne s'est pas suicidée et va tout faire pour connaître la vérité, quitte à faire éclater son groupe d'ami...et à coucher avec le mari d'une autre amie au passage...Bah oui, vu qu'elle fantasme sur lui depuis le premier jour, autant joindre l'utile à l'agréable...

Je ne me suis attachée à aucun des personnages, ils sont tous plus superficiels les uns que les autres, vivent selon les apparences et dans une complète hypocrisie. Peut-être que l'auteur a cherché à dénoncer les gens de l'élite en montrant que pour protéger leurs propres intérêts, certains sont vraiment prêts à tout, à l'image de Simon et Babette.
Enfin bref, ce roman se lit vite, l'auteur a une plume plutôt facile à lire et heureusement car je ne sais pas si j'aurais tenu encore longtemps à écouter Karen se lamenter sur sa vie et sur son envie de coucher avec Simon...
Á lire pour se détendre mais si vous cherchez une vraie enquête policière, autant lire un bon vieux Agatha Christie !

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Challenge PAL
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