La fille sans peau

Mads Peder Nordbo nous plonge dans la petite ville de Nuuk au Groenland, où une découverte extraordinaire est au centre de toutes les attentions dans ce petit village : une momie viking parfaitement conservée par la glace y a été retrouvée. Mais dès le lendemain, le « cadavre » de cette momie disparait et l'agent de police qui montait la garde est trouvé mort, nu, éviscéré et dépecé comme un phoque. Ce mode opératoire rappelle des Cold Case d'affaires qui se sont déroulées en 1973.

Il y a plus de quarante ans, les hommes assassinés étaient soupçonnés d'abus sexuels sur leurs filles. le journaliste Matthew Cage et la chasseuse de phoques Tupaarnaq, tous deux hantés par un passé traumatisant, vont unir leur force pour tenter de résoudre ce jeune/vieux dossier et briser l'omerta qui l'entoure, en se plongeant dans les archives de Jakob, le policier qui a suivi les affaires similaires 40 ans auparavant.

Ainsi débute une enquête policière classique entre passé et présent.

Un thriller qui commence bien dans la tradition du polar nordique glauque, sanguinolent, et d'une extrême violence, compliqué à outrance. D'où une intrigue parfois difficile à suivre. le dépaysement est assuré car cela se passe au Groenland. On voit bien que l'auteur maitrise son sujet, ce qui se vérifie lorsqu'on apprend qu'il a lui-même habité là-bas. Les personnages sont tous plus ou moins brisés par la vie. Je n'ai pas réussi à m'attacher à eux.
On pense bien sûr à Lisbeth, dans Millenium, mais la comparaison s'arrête là. Cette lecture est vite devenue pour moi difficile par les similitudes entre les deux affaires, les deux époques, je me suis perdue, ce qui n'a pas facilité ma compréhension de l'intrigue et de ses rebondissements, surtout avec les noms des personnages qui se mélangent aussi dans ma tête.

Le style d'écriture basique et les dialogues simplistes ne m'ont pas aidée à me projeter dans cette histoire, je suis passée à côté de ce roman policier, pourtant d'ordinaire j'aime les policiers nordiques, et celui-là paraissait avoir tous les ingrédients qu'il faut pour faire un super thriller, et je l'ai abordé avec plaisir pour cette raison. D'où ma déception. Dommage. Je suis peut-être passée à côté.

Les Editions Actes Sud nous ont habitué à mieux en matière de polar.

Avec quelque chose qui démarrait assez fort.

Pourtant ça se dilue au fil de pages, et on part dans une histoire - certes un minimum complexe - mais sûrement trop pour l'auteur qui nous offre un récit fouillis qui part dans tous les sens, et qui est vraiment tiré par les cheveux, tant il veut faire dans la surenchère de la violence et des thèmes glauques abordés. Des vieilles affaires qui sont d'ailleurs peut-être trop vieilles pour être intéressantes sous une forme bien trop classique. Rien de folichon, en somme.

Au fond, tout ça nous donne un rendu plus que moyen, et surtout très ennuyeux, car polar nordique exige : rythme assez lent, ce qui n'aide franchement pas.

Des personnages fades en plus de ça, cela nous donne un livre finalement loin d'être mémorable.

Roman danois, 1er volet d'une trilogie mettant en scène Matthew Cave, journaliste franchement pas viril, tourmenté par la mort de sa femme enceinte et Tupaarnaq, chasseuse de phoque groenlandaise, agressive et tatouée, sortant de 12 ans de prison. Couple qui peut sembler atypique au 1er abord mais qui nous fait immédiatement penser à Millénium (même si nous avons ici un ersatz de la magnétique Lisbeth Salander !)
Dans la ville de Nuuk au Groenland, en 2014, le corps d'un viking est extrait de la glace étrangement bien conservé. Ce qui devait être une découverte scientifique extraordinaire n'en est finalement pas une mais va permettre de mener l'enquête sur plusieurs meurtres dont ceux d'un cold case, vieux de 40 ans. En 1973, 4 pères de famille ont été retrouvés éviscérés et leurs filles d'une dizaine d'années ont disparu. Je suis assez partagée car j'ai vraiment accroché à l'histoire comportant plusieurs tiroirs (abus sexuels, politique du Danemark, coutumes inuit etc), aux personnages, en particulier ceux des années 70. En revanche j'ai eu beaucoup de mal à visualiser les paysages glacés, à sentir l'atmosphère froide et gelé ainsi qu'à ressentir de l'empathie pour les personnages de 2014. Mais je lirais tout de même la trilogie dans sa totalité.

Quelle platitude ! Comment un éditeur peut-il accepter de publier un texte écrit dans un style aussi pauvre ? L'histoire est intéressante, au bémol près que nos chers amis auteurs du Nord se sentent obligés de découper des corps à longueur de chapitre. J'au lu quelques polars nordique il y a quelques temps et j'ai assez rapidement trouvé très lassant cette violence sous-jacente et le fait qu'il y aura invariablement des découpages en tout sens et des meurtres d'une violence extrême. Et que subtilité et finesse ne seront pas de la partie. On m'a offert ce « Sans la peau » (un titre déjà évocateur), et je me suis vraiment questionné durant les premières pages sur ce style incroyablement fade, me disant que peut-être la traduction n'était pas bonne. Mais au fil des pages je me suis dit que ce n'était pas ça, le style est catastrophique, tout simplement. Cela en est même risible par moment. Les comportements des personnages ne correspondent pas avec l'action (exemple : notre cher héros tombe à la renverse après avoir ouvert une porte, et notre cher auteur écrit : « Il hurla durant tout le moment où il chuta », voilà qui doit faire un cri d'au moins une seconde, peut-être une seconde et demi. Ou alors on est au cinéma et il chute au ralenti, ayant le temps de hurler durant tout sa chute.
Et ainsi de suite, tout au long du livre, avec des dialogues tout aussi lénifiants
Côté histoire, j'ai suivi, mais vers la fin j'ai perdu le fil avec un mélange des personnages qui ont tous des noms difficiles à retenir pour nous autres Français (bon ça, on ne peut rien trouver à y redire, l'auteur ne va pas les renommer en Pierre, Paul, Jacques pour nous aider à comprendre). Je pense quand même que la fin est confuse et n'aide pas à passer outre ce style pauvre. Style qui fait penser que l'on a entre les mains, un premier roman, écrit par un adolescent qui veut se lancer. Là, ce serait très respectable. Mais vendre 22€ ce livre s'est vraiment un abus.
Maigre consolation, on apprend quelques informations sur la relation Danemark-Groenland.
Promis, je ne lirais plus de polar du Nord, je sature de cette violence, de ces mécanismes qui sont toujours les mêmes.
Collectivement nous devrions fuir ce genre d'ouvrage pour obliger les éditeurs à sélectionner de meilleurs auteurs (il y en a c'est certain) et ne pas nous faire croire dans la quatrième de couverture que cette histoire va être vraiment extraordinaire, avec une chute incroyable.

C'est une excellente découverte littéraire.
Le polar de Mr Nordbo est très bien écrit.

Un corps est repêché sous la glace. On soupçonne que ce dernier soit viking.
Cependant, 24 heures plus tard, le corps a disparu. le policier qui devait veiller sur le corps, es retrouvé mort, dans des conditions épouvantables.
Le journaliste Matthew Cave se lance dans une enquête, au confin de l'enfer.

Monsieur Nordbo est un des auteurs, dont je suis l'actualité.

Encore une lecture choisie parce que publiée chez Babel Noir (et que Babel Noir est généralement gage de de qualité) sans me rendre compte que l'ouvrage fait partie d'une trilogie
Lu lentement, très lentement.
Compliqué ! des tas de personnages qui vont et qui viennent, des noms groenlandais dont j'ai du mal à me souvenir, des protagonistes danois que je confonds trop facilement… Bref, j'ai un peu galéré pour suivre l'histoire dans ses détails. Pour le reste : intrigues multiples, à des époques différentes. Evidemment que le tout finit par converger, en se complexifiant (était-ce bien nécessaire ?). Longues présentations et analyses lentes et détaillées pour aboutir à un dénouement où tout s'accélère soudainement jusqu'à la vitesse de la lumière (un peu l'impression de : ok, j'arrive au bout, donc que dois-je dire aux lecteurs qu'ils doivent – ou veulent – absolument savoir ?)
Par contre, comme très souvent chez Babel Noir, un polar qui nous ouvre une porte sur la culture locale, ici la culture groenlandaise. J'ai bien aimé cet aspect-là!

Pour rester dans la thématique, je crois pouvoir affirmer que ce livre m a laissée de glace!
Un énorme potentiel bâclé, l intrigue aurait mérité de plus grands développements, plus de détails sur les aspects geo politiques mais aussi sociaux. Et surtout un meilleur développement des personnages, impossible de s attacher à l un deux quand on ne les confond tout simplement pas de par leurs similitudes. Et que dire du style ? Les dialogues ont vraiment été un challenge à lire.

En somme je n y reviendrai pas

Un thriller qui m'a attiré parce que l'intrigue se déroule dans un pays que je connais peu, le Groenland.

L'auteur parvient très bien à créer une ambiance tout au long de la lecture. J'ai ressenti tout au long du livre une sorte d'angoisse et de dégoût face aux événements et à l'injustice acceptée de la majorité.
L'intrigue se déroule au Groenland et j'ai trouvé la description des paysages mais aussi de la culture très intéressante. le Groenland ne fait pas forcément parti de ma liste de pays à visiter, mais j'ai aimé en savoir plus.

Toutefois, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs vers le milieu du livre. Il ne se passe pas grand chose pendant pas mal de page et à la fin tout se bouscule sur les 20 dernières pages.

➡️ En bref, un thriller assez dur à certains moments qui offre un voyage dans un Groenland glacial !

Lien : https://www.instagram.com/bo..

A la base, je l'ai emprunté pour le lire pour le pays Groënland. Sauf que je me suis rendue compte que l'auteur n'est finalement pas groenlandais mais danois. Ce n'est pas très grave, parce que l'histoire se passe entièrement à Nuuk, ville du Groënland et qu'on en apprend pas mal sur l'histoire du pays et son lien avec le Danemark.

L'histoire se passe sur 2 temporalités, une découverte d'un cadavre en 2014 réouvre une enquête non résolue de 1973 et petit à petit des liens entre les 2 histoires se font et l'on découvre au fur et à mesure que certains personnages de 73 réapparaissent en 2014.

Je préviens dès maintenant certaines scènes sont gores, si vous n'êtes pas adeptes des histoires qui dérangent, si le dépeçage d'animaux ou d'humains vous donnent envie de vomir ou si le sujet des violences sexuelles faite aux enfants vous est difficile alors passez votre chemin car ces 2 sujets composent l'essentiel de l'histoire avec des situations vraiment très dérangeantes et plutôt crument décrites.

J'ai plutôt apprécié ma lecture car l'immersion dans le pays est complète, les lieux sont décrites, l'ambiance est posée. Les personnages sont soit danois, soit groenlandais et leurs rapports donnent beaucoup d'indications sur l'ambiance qui règne dans cette province du Danemark devenu autonome depuis.

Je trouve que beaucoup de personnages sont creusés, le livre n'est pas très long mais l'auteur a su donner assez de profondeur à ses protagonistes pour que l'on arrive à les apprécier ou carrément les détester.

L'énigme quant à elle ne m'a pas transcendée, j'ai même trouvé la résolution un peu rapide et emmenée trop vite sur les dernières pages mais sans que cela ne gène ma lecture car finalement comme dans beaucoup de polar que je lis ce n'est jamais l'enquête policière en elle-même qui m'attire mais surtout les personnages qui sont les acteurs de cette enquête. Et du coup j'ai été servie :)

Ce livre est le 1er tome d'une série nommée Matthew Cave qui est annoncée comme une trilogie mais pour le moment seul un 2è tome est disponible. J'irai voir à la médiathèque si il y est et je le lirai sans soucis pour retrouver les personnages que j'ai eu plaisir à trouver sur ce livre.

Lien : https://lecoindemaynem.blogs..

À plusieurs reprises durant ma lecture j'ai été un peu perdue entre les différents prénoms des personnages (difficiles à retenir et à différencier) et les ellipses temporelles ne m'ont pas aidé... On remonte le temps au fil de l'enquête entre le passé, en 1973 et le présent, en 2014. Malgré cela, l'intrigue (qui relève pour moi plus d'un polar que d'un thriller) m'a tenue en haleine tout du long.
Certains passages et sujets sont vraiment difficiles, c'est gore, c'est glauque... On est à fond !
Dommage que les échanges entre les personnages manquent de profondeurs afin de s'attacher plus à eux.
Notamment à Tupaarnaq : une super nana au look atypique, j'aurai aimé en savoir plus sur elle et sur son histoire !

Grâce à "La fille sans peau", j'ai voyagé dans les zones arctiques du Groenland, mais j'ai également appris sur le mode de vie, la culture de ce peuple et les coutumes. le livre est bourré de passages très instructifs sans pour autant apporter une lourdeur au contenu.
La suite aux aventures de Matthew : "Angoisse glaciale".