AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,38

sur 830 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
On côtoie tous un jour ou l'autre la vieillesse. On pavoise du haut de nos vingt ans le coeur fermé devant ces vieux qui ne parlent plus. Claire Norton à travers ce roman nous plonge dans les pensées d'Auguste, quatre-vingt cinq ans. Il a accueilli dans sa humble maison chargée de souvenirs, son fils Simon et sa bru Nathalie alias Cruela. le couple n'a que faire d'Auguste, le traitant tantôt avec indifférence tantôt comme un rebut. Ils s'imaginent quoi ces deux-là ? Que le vieux est sénile et dépourvu de sentiments ? Juste bon pour un aller sans retour dans un EHPAD ? Voilà tout le talent de Claire. Elle nous place dans le coeur de ce brave homme qui souffre en silence. Il a perdu son épouse aimée, Jeanne, puis son chien Bounty, son fils n'est plus cet enfant complice qu'il a connu dans son enfance, il est froid, distant, indifférent. Pauvre Auguste. On ne s'imagine pas qu'un vieux qui marche clopin-clopant, qui ne parle plus, on ne s'imagine pas combien ça peut pleurer.

Je vous parle d'entrée de jeu d'Auguste car ce bonhomme m'a beaucoup touchée. Il est ce père, ce grand-père qui fut le nôtre, aimant, courageux, complice. On ne peut qu'être ému devant cette grise réalité où vieux et jeunes peinent à se comprendre et à se souvenir du bon vieux temps.

Il y a pourtant cette gamine, Philomène, perdue depuis que sa mère est tragiquement décédée deux mois plus tôt. Sa mère lui manque et elle s'est mis en tête de trouver des réponses sur son accident.

Le sens de nos pas est un roman bien différent des trois autres précédents de Claire. Une double fugue, une rencontre intergénérationnelle, la résilience en bandoulière, le duo insolite va voyager quelques jours pour approcher la mort qui n'aura jamais été aussi vivante qu'ici.

Philomène s'attache très vite à Auguste et le bonhomme sera heureux d'avoir rencontré cette ado espiègle qui « le regarde comme un être vivant, pas comme un vieux grabataire arrivé en bout de course ».

Pas de coup de coeur pour le sens de nos pas qui s'apparente davantage à une plaidoirie philosophique, éthique et existentielle sur nombreux sujets tels que l'euthanasie, la vieillesse, le deuil. Plusieurs fois, j'ai eu envie de lire un cri du coeur, que les personnages secondaires se réveillent de leur léthargie. Simon, le fils d'Auguste qui traîne la patte à aimer son père et à lui chanter, Benoît, le père de Philomène qui aurait dû remplacer Auguste auprès de sa fille dans sa quête de sens. Puis d'autres personnages qui m'ont semblé piqué à la providence, sortis d'une pochette surprise.

Impossible pourtant de ne pas respecter ce quatrième livre de Claire Norton qui malgré mes bémols montre une fois encore son talent de conteuse au coeur tendre et pétri d'humanité.

Merci beaucoup à Babelio et les éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une opération masse critique privilégiée.
Commenter  J’apprécie          11715
Grâce à Babelio et les Editions Robert Laffont j'ai lu "Le sens de nos pas" de Claire Norton en épreuves non corrigées.

Une sympathique Masse critique particulière de chez Babelio, avec une petite demande particulière supplémentaire, que j'ai pris plaisir à respecter dotant que le livre sera en librairie le 7 avril 2022... Une bonne date pour une naissance ;-)

Cette lecture fait la part belle aux bons sentiments.

J'ai oscillé entre douceurs et agacements avec cette lecture ! Entre complicité et rupture.

Ce que j'ai apprécié dans ce livre, c'est le mélange des générations et la belle complicité entre Auguste et Philomène qui naît dans le livre petit à petit. Dans ce qu'ils s'apportent l'un et l'autre sans forcément le vouloir, dans leur belle association par la force des choses.

Les deux personnages principaux sont en effet, à des âges très différents. Auguste est en fin de vie et Philomène au début de la sienne.
La mort s'invite dans ce roman. La mort dans ce qu'elle a de plus dure et imprévu, avec l'accident mortel qui fauche la mère de Philomène mais aussi dans ce qu'elle a d'inexorable, quand la vieillesse est là et la maladie aussi.

Ce que j'ai moins aimé dans ce livre, ce sont les personnages secondaires très caricaturaux :

L'histoire d'amour d'Aurore ( personnage que je vous laisse découvrir) est tellement caricaturale … Et celle des retrouvailles avec l'ami d'enfance d'Auguste...Et la belle fille puante…

Il y a néanmoins une belle réflexion sur la fin de vie qui émerge dans ce roman.

Même si les thèmes de la mort et de l'euthanasie rodent dans ce roman, autour des gens et bien, je le classe dans la catégorie feel good.

De plus, je trouve que ce roman se prêterait volontiers à un lectorat jeunesse…

Enfin presque, car la jeunesse n'est pas encore à se poser la question d'avoir à choisir de sa fin de vie alors…

Pourtant quand Auguste et Philomène partagent des instants de vie, des expériences c'est très riche et j'ai aimé ces échanges de points de vue.

Pour résumé mon avis sur ce livre et bien je dirais que j'ai vraiment oscillé entre des sentiments divers et sans n'avoir pas du tout aimé, je n'ai pas adoré non plus.

Un sentiment mitigé, mais quelques bons moments et une complicité intergénérationnelle agréable entre deux personnages qui me sont apparus attachants et attachés l'un et l'autre.

Et un beau regard sur la vie et le temps qui passe trop vite !

Merci Babelio ♥ et les Editions Robert Laffont


Lien : https://imagimots.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          411
Euthanasie, vieillesse, amitié.
L'histoire d'une rencontre entre une personne âgée qui est délaissé par son fils et sa belle-fille qui veut le mettre en Ehpad; et une jeune fille qui est orpheline de mère et qui est à la recherche de la vérité: accident ou suicide.
Les personnages sont attachants , il y a aussi beaucoup de personnages secondaires qui apportent à l'histoire et qui font une histoire dans l'histoire. Bien sur ce voyage est peu probable dans la vraie vie mais il peut faire réfléchir à la mort, à la fin de vie, à ce qu'une personne âgée apporte à la jeunesse, les relations du coeur.
C'est un livre trop "attendu" pour moi mais il y a de belles choses de beaux sentiments. L'importance du lien de l'âge.
Complicité.
Commenter  J’apprécie          110
Je suis très embêtée à l'écriture de cette critique car je dois avouer que je n'ai pas accroché à cette histoire, et je n'ai pas trouvé le sens. Et j'en suis d'autant plus désappointée que j'avais eu un véritable coup de coeur pour « Celle que je suis » où tout sonnait juste, et où on ressentait beaucoup d'empathie pour les personnages. Mais peut-être aurais-je dû aborder cette lecture comme celle d'un conte, car rien n'est réaliste, ni vraisemblable dans cette histoire. Mais si de conte il s'agit, pourquoi alors avoir ancré cette histoire dans la réalité du Covid notamment ? La rencontre de Philomène et Auguste est trop improbable, sans parler de la rapidité avec laquelle ils décident tous les deux de fuguer encore plus. Je n'ai pas compris. Les dialogues entre Philomène et Auguste sonnent faux, c'est je crois ce qui m'a le plus gênée. Quelle adolescente de 15 ans parle de cette façon ? Alors là encore, peut-être faut-il oublier la réalité, mais elle nous est sans cesse rappelée malheureusement ! Quant aux différents « rebondissements » ou actions d'Auguste (de rachat de fautes passées avec Paul, de justicier au grand coeur pour Aurore, d'épaule réconfortante pour Philomène) , elles sont trop tirées par les cheveux, survolées et pliées en deux coups de cuillère à pot. Je suis restée sur ma faim. Enfin, il y a trop de thèmes abordés dans ce roman pour qu'ils soient traités en profondeur, du coup j'ai eu l'impression de rester toujours en surface ou de lire un plaidoyer, très didactique, sur l'euthanasie notamment, le suicide assisté, le droit de mourir dans la dignité, le deuil, la résilience, les relations intergénérationnelles... Il n'empêche que je continuerai à lire Claire Norton, car je reste sur la très bonne impression du livre précédent. Merci à Babelio et les éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une opération masse critique privilégiée.
Commenter  J’apprécie          110
Un texte qui interroge avec humanité la vieillesse, la mort et l'euthanasie. Mais certaines facilités m'ont déçue, les personnages secondaires très caricaturaux m'ont même agacée et j'ai eu globalement du mal à croire à cette histoire. Un avis en demi-teinte
Commenter  J’apprécie          70
Ce roman m'a été conseillé par ma bibliothécaire préférée, je l'ai lu jusqu'au bout surtout pour lui faire plaisir et faire honneur à son conseil. Ce n'est pas le genre de livre que j'aime, j'ai trouvé qu'il ne faisait pas vrai. Beaucoup de dialogues et de situations sonnent faux, on n'y croit pas vraiment. En revanche le sujet de l'euthanasie est traité sans pathos et en laissant la place aux avis divergents, l'autrice fait preuve de beaucoup d'ouverture d'esprit.
Commenter  J’apprécie          50
Gentil.
C'est le premier mot qui me vient à l'esprit en refermant ce livre.
Gentil et convenu.

convenu, pas réaliste et caricatural, malgré un début très prometteur et des sujets abordés très intéressants. Deux personnages principaux attachants mais 1000 fois déjà vus, des personnages secondaires sans relief et sortis du chapeau hocus pocus juste pour jouer leur partition
Grosse déception
J'ai survolé la fin
Commenter  J’apprécie          41
Je suis malheureusement passée à côté de cette lecture… J'ai l'impression d'avoir lu ce genre de roman 4345 fois, et je lui ai donc trouvé un manque d'originalité criant.

Mon problème avec ce livre, c'est qu'il en fait trop. Je n'ai pas cru une seule seconde à cette histoire, à mon grand regret. J'ai trouvé les réactions des personnages improbables, certains hasards heureux bien trop évidents, et les personnages secondaires qui sont censés renouveler parfois l'intrigue, ne viennent qu'apporter une dose de niaiserie et d'improbabilité supplémentaire… J'ai l'impression d'avoir lu telle histoire dans tel roman, telle histoire dans tel autre, et cela m'a profondément ennuyée.

Pourtant, ce roman avait beaucoup d'éléments susceptibles de me plaire. Les personnages sont attachants, et l'amitié qui se développe au fil de l'intrigue entre eux est très émouvante. Surtout, c'est le thème de fond traité dans le roman, autour de la mort, qui m'a plu. J'ai trouvé audacieux de la part de Claire Norton d'évoquer une certaine thématique (que je ne vais pas spoiler ici), qui peut perturber certaines personnes mais qu'elle argumente de manière naturelle et très humaine. La plume de Claire Norton qui très agréable à lire, ce qui fait que le roman se dévore.

Si ce genre de roman contemporain émouvant vous plait, foncez car tous les ingrédients qui font la recette de ce genre de livre est là. Pour ma part, je suis ressortie déçue de cette lecture, que j'ai terminée en diagonale par manque d'intérêt et de surprise. Dommage…
Lien : https://matoutepetiteculture..
Commenter  J’apprécie          40
Un roman qui te happe dès les premières pages grâce à une première scène dérangeante mais à couper le souffle.

Directement on s'identifie, on tremble, on suffoque, et on espère …

Malheureusement la suite ne sera pas à cette image.

Malgré une rencontre intergénérationnelle, une double fugue, un duo insolite qui part en voyage pour approcher la mort, on reste sur une lecture gentille mais assez convenue.
Commenter  J’apprécie          20
A lire quand il pleut …

La plume de Norton, je l'apprécie c'est certain et je vais essayer de ne pas écrire un avis biaisé car j'aime sa plume si délicate et fluide..

L'histoire peut sembler banale et finalement ce sont plusieurs histoires entremêlées qui font de ce livre un beau livre.

Se lit rapidement.

On s'attache aux personnages, on est tristes avec eux et heureux aussi.
Bref c'est une jolie petite histoire.
Je la classe dans mes lectures « mignonnettes »
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (2304) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1430 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}