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sur 830 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Auguste, 85 ans, a vécu un grand amour avec son épouse Jeanne. À présent, il est veuf, désemparé par le deuil, l'absence. Son fis, sa bru et son petit-fils âgé de 18 ans viennent s'installer avec lui dans sa maison spacieuse avec un grand espace vert. Sa bru est tellement indélicate qu'il l'appelle ironiquement , Cruella. Elle arrive en terrain conquis et le pousse de côté. Simon, son fils se montre lâche, obéit aveuglément à cette femme. le vieil homme reçoit une mauvaise nouvelle concernant sa santé mais il n'en parle pas à ses proches.
Auguste va souvent s'asseoir sur un banc au parc municipal. Là, il a fait apposer une plaque au nom de Jeanne car c'est là qu'ils allaient souvent se poser à deux.
Par le plus grand des hasards, il y rencontre Philomène, la fille de la jeune dame accidentée et décédée du début du récit. Je ne spolie rien. Ce drame nous est révélé dans les premières pages de façon très intense.
Petit à petit, une complicité naît entre Philomène, surnommée Phénomène et Auguste.
Cette jeune fille de 15 ans qui a perdu sa mère dans un accident va permettre à Auguste de vivre une belle action, celle d'enquêter avec la jeune fille sur les circonstances et les mystères qui entourent ce malheureux drame.
C'est une belle histoire d'entraide qu'ils vont vivre .
Auguste va aider Philomène à démêler les fils des derniers jours de sa mère et Philomène, ainsi que son père, Benoît, vont aider Auguste à réaliser ses dernières volontés. Lui qui se sentait si seul dans sa famille.
Le roman se termine par une merveilleuse lettre signée de la main d'Auguste. Philomène la lit à l 'âge de 20 ans.
C'est une lettre de transmission sur le sens de la vie, le besoin de la vivre intensément.
Le récit est marqué par le confinement auquel il est fait allusion.
La pandémie aura laissé bien des traces et des réflexions sur le sens profond de la vie et de son respect...enfin chez certaines personnes qui sont assez profondes et sensibles pour cela.
Un livre magnifique que j'ai reçu des éditions Robert Laffont en épreuve finale avant parution début avril et grâce à une Masse Critique privilégiée. Je les remercie très sincèrement car j'avais déjà pu lire des livres de Claire Norton qui écrit des romans aux thèmes très différents.
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Je remercie énormément Babelio et les éditions Robert Laffont pour l'envoi, en avant-première et dans le cadre d'une masse critiqué privilégiée, du roman le sens de nos pas de Claire Norton.
Auguste a « son » banc, dans un joli parc du Vésinet.
Celui où, tant de fois, il est venu s'asseoir avec Jeanne, son grand amour. Depuis la mort de cette dernière, il continue d'y venir chaque jour se souvenir des belles choses..
Cet après-midi-là, c'est accablé qu'Auguste s'assied : il vient d'apprendre coup sur coup que sa belle-fille et son fils s'apprêtent à le placer en maison de retraite, et qu'il est atteint d'un mal incurable qui ne lui laisse que quelques mois à vivre.
Échouée à l'autre bout du banc, Philomène, quinze ans, est tout aussi désemparée. Fille unique, elle vient de perdre sa mère dans un accident de voiture et a rompu toute communication avec son père, qu'elle accuse de lui cacher la véritable cause de cet accident.
Leur seule issue, cet après-midi-là : s'enfuir.
Le hasard va les mettre sur la route l'un de l'autre.
Contre toute attente, la quête que vont entreprendre ensemble le vieil homme et la jeune fille se révélera le plus précieux cadeau que la vie pouvait leur réserver..
Le sens de nos vies est un joli roman, qui m'a beaucoup touché.
J'ai énormément aimé les personnages, aussi bien Auguste que Pénélope. Ce vieil homme est très touchant, il vient d'apprendre que sa belle fille a prévu de l'envoyer dans une maison de retraite.. un mouroir plutôt.. Et en plus, il a également découvert qu'il était gravement malade.
Les dernières années ont été difficiles pour lui. Il a perdu son épouse, a vu arriver dans leur maison son fils et sa famille. La cohabitation est plus que compliquée et il comprend bien que sa belle-fille (qu'il appelle Cruella) veut mettre la main sur la maison et les biens qu'elle contient. le pauvre homme se sent acculé, oh qu'il est difficile de vieillir ! Il a une peur très profonde, celle de souffrir comme sa défunte épouse à la fin de sa vie.
Je l'ai trouvé très attachant. Il est bougon, pas toujours facile mais la vie va lui faire un drôle de cadeau en mettant sur sa route une jeune fille de 15 ans : Pénélope.
Celle ci est aussi à une période difficile de sa vie car elle vient de perdre sa maman dans un accident de voiture. Elle n'arrive plus à communiquer avec son père, pense même qu'il lui cache des choses importantes sur cet accident.
Le vieil homme et la jeune fille ont tous deux l'intention de fuir et contre toute attente ils vont le faire ensemble.
Cette fuite va quand même être encadrée, même si la jeune fille ne le découvrira pas de suite.
J'ai apprécié le duo de ces deux âmes qui ont besoin l'une de l'autre. J'ai été émue par la fin, jusqu'aux derniers mis que l'autrice a mis sur leurs maux.
Le sens de nos pas est pour moi un joli roman, très touchant, remplit de sentiments en tous genres.
L'histoire est simple en soi mais bien trouvée. Les thèmes forts tels que la gestion de l'absence, le deuil, l'euthanasie.. sont bien traités.
Une fois encore j'ai eu la chance de découvrir un ouvrage captivant en avant-première, je suis vraiment chanceuse :)
Ma note : 4.5 étoiles.

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Le sens de nos pas
Le fil de la vie, mince, tenu, avec ses rencontres ordinairement extraordinaires, ses premières fois et ses dernières, ces gens qu'on croise une fois mais qui bouleverse d'un sourire, ces autres qui font parti intégrante de la famille mais qu'on ne reconnaît plus avec le temps, les petits instants de bonheur, les petits riens qui font les joies, mais aussi les peines,…

Claire Norton nous entraîne une fois de plus dans le tourbillon de la vie. Il a suffit d'une rencontre entre une ado Philomène et un retraité, Auguste, pour que les liens du coeur opèrent. La vie est courte et la jeune Philo, qu'Auguste appelle affectueusement « son phénomène », l'apprend à ses dépends. La mort de sa maman et un deuil impossible à faire à un si jeune âge. Car on se questionne, à 15 ans, que devenir quand un pilier s'effondre ? Auguste aussi a perdu un repère : sa femme emportée par un cancer qu'il a lentement regardé se dégrader et partir… Alors quand il apprend sa maladie foudroyante, rester ? Partir ? Partir dignement ?

L'auteure explore des thèmes difficiles avec une justesse. Fiction certes, mais il n'est jamais simple d'aborder le deuil ou la fin de vie. le temps qui passe aussi et ce sentiment de n'être plus qu'un fantôme chez ces personnes âgées que plus personne n'intéresse. L'importance des liens intergenerationnels, la transmission, ce que chacun a à apporter à l'autre et surtout le lien du coeur souvent meilleur que le lien de sang.
J'ai été transportée par cette lecture que je n'ai pas quittée de la journée. le genre d'histoire que j'aurai sincèrement aimé avoir il y a 13 ans quand je me suis retrouvée face au vide abyssal de l'absence d'un pilier. Et toutes ses fouilles que j'avais moi même entrepris à la recherche d'une lettre …

Un immense merci à Claire Norton qui panse une plaie et qui me réconforte. Et un grand merci à toute l'équipe Babelio pour cet envoi que je vais garder précieusement dans ma bibliothèque.
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Euh.... Comment dire....
Ce n'est pas franchement un livre très gai.
Alors oui, tout le livre n'est pas un mantra rendant hommage à la mort, aux deuils, aux disparus sans retour, aux âmes blessées d'avoir trop aimé. Mais tout de même une bonne partie.
C'est un livre superbement bien écrit, très prenant, même si j'ai trouvé la fin un tantinet longue, avec des redites, mais des redites essentielles.
Il y a des passages magnifiques.
Il est question de la vieillesse, des anciens, de la culpabilité, de la maladie incurable, de l'amitié entre un vieux bonhomme de 85 ans et d'une ado de 15, des amours mortes mais qui se réveillent plus tard, d'une vieille fille qui aime toujours aussi fort son grand Amour, même encore à son âge.
Oui, nous avons tous en nous, pourvu que l'on ait aimé très fort, presqu'au bord de la folie, les bras ouverts, le nez au ciel, un Amour, parfois le premier, parfois le second, qu'importe, qui reste en nous comme une vieille cicatrice dont on a l'habitude de caresser en secret.
Même 30 ans après.....Et oui.
Ce sont ses pages les plus positives du livre, très touchantes, magnifiquement narrées, et superbement relatées.
Autre sujet essentiel, l'euthanasie.
Aïe aïe. Sujet miné, interdit pour certains, et évident pour d'autres.
Les bêtes y ont droit, elles. Pourquoi pas nous ?
Il est question dans ce sujet de l'agonie. La vraie, pas celle des films ou des romans.
Simon, le fils, qui culpabilise de n'avoir pas été là pour le grand départ de sa mère.
J'ai bien connu cette culpabilité collante, poisseuse, malsaine, jusqu'à s'en faire du mal. Jusqu'à ce qu'un jour, béni des dieux, ma grande fille me dise que mon père n'aurait jamais voulu que je le vois comme ça, en position foetale, défiguré par la douleur. Et c'est vrai, elle a raison. Je l'ai vu, je suis ressortie vite, n'ayant pas pu rester. Trop dur. Ce n'était plus mon père.
Ne nous en rajoutons pas, c'est déjà assez dur comme ça de perdre un proche. Et non, il faut garder une belle image du mourant, car l'agonie c'est laid, c'est sale, c'est de la souffrance avant tout, beaucoup de souffrance. Et la dernière image du mourant reste des années dans la tête, voire toujours.
L'euthanasie permettrait d'éviter ce que l'on nous propose aujourd'hui en France ; mourir de faim et de soif. Non, il faut partir sans souffrir, au moment que l'on aura choisi. Dignement.
Très beau livre qui m'a touché, bien sûr, et qui, j'espère, saura apporter beaucoup de choses et de réponses à ceux qui sont intéressés par tous ces thèmes.
Ils sont abordés de façon magnifique et cruelle à la fois.
Comme la Vie.

Un grand merci à Babélio, à Masse Critique et aux éditions Robert Laffont de m'avoir fait découvrir ce roman qui m'a tant plu.


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Un énorme coup de coeur pour moi, ce livre ne m'a pas ménagée, beaucoup d'émotions de souvenirs et de larmes. On a tous perdu quelqu'un d'important un peu trop vite.
Chaque livre de Claire Norton se reconnait, il y a un point commun , ils sont lumineux, même s'ils abordent des thèmes extrêmement durs.
Comment résumer ce livre, c'est un trait d'union, un passage de témoin, une rencontre improbable (coïncidence ou rendez-vous du destin) entre une adolescente de 15 ans qui vient de perdre sa maman dans un terrible accident de la route, et un vieux monsieur de 85 ans à qui le médecin vient d'annoncer un cancer en phase finale du pancréas.
Auguste et Philomène vont transmettre chacun quelque chose à l'autre. Auguste va donner son expérience de la vie, la transmission de ses connaissances, et notamment de l'origami, lui apprendre comment surmonter un deuil, comment accepter le passage du temps et la vieillesse du corps. Philomène avec sa jeunesse va égayer les derniers jours d'Auguste, va lui donner le gout des premières fois, va lui donner confiance pour réaliser les buts qu'il s'est fixé .
Les grands thèmes sont les échanges intergénérationnels, le deuil, la mort, le passage du temps et la vieillesse du corps mais surtout l'amour.
L'auteure a même engagé un débat avec plusieurs de ces personnages sur le difficile et controversé sujet de la fin de vie, sans trancher, mais en exposant parfaitement de nombreuses facettes du problème ( religion, éthique).
Il y a deux personnages qui peuvent sembler presque caricaturaux, l'un dans la négativité l'autre dans la positivité, mais leur présence est nécessaire comme un révélateur face aux épreuves de la vie.
On ne sort pas indemne de ce livre, pour ma part il va marquer mon année 2022. Merci encore à l'auteure.
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Quand Auguste, 85 ans, perd sa femme puis leur chien, qu'il apprend une mauvaise nouvelle le concernant, et bien qu'il soit père de Simon, il n'a plus goût à rien. Jusqu'au jour où sur un banc, leur banc à sa Jeanne et à lui, une gamine de 15 ans, Philomène, lui raconte sa tristesse d'avoir perdu sa mère quelques mois plus tôt, ce qui les amènera tous les deux à fuir. Elle, pour connaître la vérité, et lui, pour retrouver un vieil ami à qui il doit dire quelque chose, avant la fin..
Leur chemin va les amener vers des personnes qui leur apporteront tellement d'informations et qui les feront avancer. L'un et l'autre vont s'épauler chaque jour. Toutes les personnes rencontrées vont s'entraider et tout le monde verra du positif dans le négatif. Car le temps est compté..

Du sourire aux larmes.
Une belle histoire touchante et pleine d'espoir.
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Auguste se rend chaque jour dans le parc pour s'asseoir sur le banc au nom de Jeanne, sa femme tant aimée qui est maintenant disparue. Il vient s'y ressourcer et se rappeler le passé, dans un quotidien compliqué où il fait semblant d'être sourd pour qu'on lui fiche la paix, car son fils, sa belle-fille et leur ado sont venus emménager chez lui pour l'aider depuis la mort de sa femme. Mais le quotidien n'est pas rose, entre un fils absent avec qui il ne communique plus, alors qu'ils avaient une belle relation il y a des années, une belle-fille bruyante qui voudrait se débarrasser de lui pour le mettre en maison de retraite, et un petit-fils aux jeux vidéos très bruyants. Et le coup fatal est porté quand il apprend qu'il est atteint d'un cancer du pancréas inguérissable, et qu'il lui reste peu de temps à vivre.

C'est secoué qu'il arrive ce jour-là sur son banc, et y rencontre Philomène, une jeune ado de quinze ans, elle aussi malmenée par les affres de la vie, car elle a perdu sa mère dans un accident de voiture il a y peu. Elle ne communique plus avec son père qui n'a pas su trouver les mots, pris lui-même dans son propre chagrin. Et elle ressent qu'on lui cache des choses, que sa mère pourrait s'être suicidée, et elle s'en veut de n'avoir rien vu. Elle décide alors de partir pour chercher des réponses à ses questions dans la région où sa mère est morte, en déplacement professionnel, et elle va demander à Auguste de l'accompagner.

Auguste, lui, a une toute autre idée en tête, partir loin de sa famille pour remettre en ordre sa vie avant de mourir, et choisir la mort qu'il souhaite. Il ne veut pas s'encombrer d'une ado, mais Philomène va ruser pour qu'il l'accompagne, et tous deux vont partir sur la route de leur vie.

Ils vont commencer à s'apprivoiser, et Auguste va s'attacher à cette ado brisée par la mort subite de sa mère, et minée par les nombreuses questions qu'elle se pose, et Philomène va découvrir avec Auguste le sens de la vie.

Leur duo improbable va faire des expériences inédites, rencontrer une jeune femme au chapeau rose qu'ils vont aussi aider, parler à coeur ouvert, échanger leurs points de vue, parler de la vie et de la mort, mais aussi vivre des moments fous.

Leur rencontre va permettre au lecteur de réfléchir sur le sens de la vie, le temps qui passe inexorablement et qui s'accélère en vieillissant, l'amour, les liens entre générations, les rêves et les regrets, les choix qui façonnent une vie, la place de la vieillesse et de la maladie dans la société, et bien sûr la mort : celle brutale dans un accident de voiture, mais aussi le questionnement sur la fin de vie, les soins palliatifs, l'euthanasie.

Rien n'est ni tout blanc ni tout noir, mais plutôt dans toute une palette de couleurs, montrant que les idées de chacun peuvent évoluer en fonction des événements. Car Auguste, fervent croyant, a vu l'agonie de sa femme en soins palliatifs, et ne souhaite pas subir la même chose, et va opter pour le choix de sa mort, encore lucide et ne souffrant pas encore trop, épargnant aussi à sa famille de voir sa déchéance et sa souffrance.

Quelque soit l'avis de chacun sur la fin de vie, ce roman fait réfléchir, et montre la complexité de ce sujet.

Ce roman est bouleversant, à la fois porteur d'espoir et très triste. La fin m'a fait pleurer, très émouvante, tout en retenue et en pudeur, et en même temps porteuse de réflexion sur le sens de la vie et les relations aux autres.

Un roman que j'ai eu le plaisir de lire en avant-première grâce à Babelio et aux éditions Robert Laffont, et qui sort le 7 avril 2022.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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Première fois que je lis Claire Norton et quelle jolie découverte. J'ai déjà envie de lire un autre de ses romans. Comment ai-je pu passer à côté ?

Je remercie Babelio de m'avoir permis de découvrir le nouveau roman de l'autrice "Le sens de nos pas" en avant première. le titre prend tout son sens en lisant l'histoire.

L'histoire est triste mais très belle. J'ai adoré le duo improbable que forme Auguste et Philomène. Grâce à un banc dans un parc, une amitié se crée entre une jeune fille et une personne âgé par le plus grand des hasards. Ils vont partager un petit bout de chemin ensemble. Tout les oppose, elle est au début de sa vie et lui à la fin. Pourtant, leur rencontre va être très enrichissante sur le plan humain. Il y a des rencontres qui nous marquent à jamais.

Le duo est particulièrement attachant. L'histoire était très prenante et touchante. J'ai eu les larmes aux yeux à plusieurs reprises et une boule dans la gorge. J'adore les histoires avec les personnes âgées donc cette histoire ne pouvait que me plaire.

La mort et la maladie sont des sujets qui m'émeuvent immédiatement ... Vieillir auprès de ses proches est un privilège, souvent oublié. Je ne peux imaginer le désespoir des gens qui perdent un être cher. Je ne sais pas comment je ferai quand j'y serai confrontée mais grâce à l'autrice j'ai l'espoir d'y arriver. Cette histoire est une magnifique leçon de vie et d'humanité.

La plume de l'autrice est addictive, douce, poétique et fluide. Elle m'a immédiatement plu.

J'ai trouvé la fin incroyable ! Un grand bravo à l'autrice pour ce roman. Je ne peux que vous le conseiller si vous aimez les histoires émouvantes.
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Le sens de nos pas .... le titre de ce roman, à lui seul, va me marquer longtemps.

L'autrice dresse le portrait de Auguste 85 ans et Philomène 15 ans, tous deux profondément marqués par la perte de l'être le plus cher de leur monde.

Deux souffrances qui vont se télescoper, s'apprivoiser et s'entraider.

De leur rencontre, de leur solitude, vont naître une histoire profondément humaine.

Claire Norton n'a pas son pareil pour aborder des thèmes forts sous couvert d'une histoire somme toute "classique".

En effet, les romans sur l'amitié transgénérationnelle ne sont pas rares, mais ici, la force du roman, est de nous attacher aux personnages et à leur dramatique situation en un chapitre et de faire évoluer cet attachement au fil de leur périple.

L'empathie est si forte que les émotions se bousculent. Rire, colère, peur, tristesse, angoisse nous accompagnent.

Le deuil, le pardon, la culpabilité, la résilience, le couple, la vieillesse, la mort, la transmission sont parfaitement traités mais que dire des questions autour de la fin de vie dans la dignité qui m'ont tant touchées.

Avec intelligence et sensibilité, le sens de nos pas, aborde des sujets percutants, sans jugement, mais avec bienveillance et lucidité.

Même si quelques ficelles étaient un peu grosses (notamment autour de Aurore) ce texte est une ode à la vie et à l'amour.

𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :

Un roman poignant, où, sous une magnifique plume, les émotions débordent à chaque page, où les réflexions de vie sont pertinentes et où j'ai eu l'honneur de faire la rencontre du si généreux Auguste qui a trouvé sa place dans mon coeur de lectrice.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Claire Norton est une auteure que j'affectionne particulièrement. Je me surprends toujours à relire plusieurs fois certains passages de ses romans qui me touchent.

J'ai une fois de plus beaucoup aimé "le sens de nos pas" qui aborde des thèmes importants comme la perte d'un être cher et sa reconstruction, "la fin de vie" assistée, ou encore la vieillesse.

Philomène cette jeune fille de 15 ans qui vient de perdre sa mère dans un accident, et qui est totalement perdue, m'a émue.

Auguste est un monsieur de 85 ans, qui a vécu avec Jeanne, sa moitié, son grand amour, qui s'est éteinte après un cancer. Son fils, sa belle-fille qu'ils surnomme Cruella, et son petit-fils adolescent, viennent s'installer dans sa grande maison. Malheureusement il ne s'y sent plus chez lui, et se sent terriblement seul. Il se rend chaque jour dans un parc sur lequel est apposé le prénom de son épouse.
Il va y rencontrer Philomène, et ça va être le début d'une collaboration très attachante.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui est pour moi un coup de coeur, certains passages m'ont bouleversé. CLAIRE NORTON a une plume addictive et poétique. J'ai lu tous ses romans. Elle fait désormais partie des auteures qui me font du bien.
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