Les Catilinaires

Début laborieux, coeur superficiel, fin décevante. Je n'avais pas spécialement aimé ce roman lors de ma première lecture il y a quelques années, la relecture a été encore plus pénible.
J'avais envie de donner une seconde chance à ce bouquin, il n'en aura pas de troisième.

C'est pédant et d'un humour dérangeant voire abjecte. Ils appellent ça un roman, avec 150 pages j'appelle plutôt ça une nouvelle, même un essai raté. Madame Nothomb aime exposer son érudition de manière peu fine, un tantinet déplacée en pavant son style creux de références et de termes élaborés certainement pour glousser que le lecteur doive ouvrir un dictionnaire pour être comprise. Une écriture fade qui a sans nul doute besoin de ce genre de béquilles linguistiques pour séduire son public de la middle class en mal d'ascension sociale. Si elle a jugé bon d'ajouter de la consistance à ses lignes grâce à des "mallarméen", "tchékhovien", "lamartinien" et j'en passe, elle a juste oublié qu'être écrivain ne se résume pas à ça. Et que le talent ça ne s'invente pas. Rien qu'avec les personnages et leurs interactions, on sent bien que ses romans sont destinés à un lectorat bobo et BCBG qui se place bien au-dessus du commun des mortels car vous comprenez nous n'avons pas les mêmes valeurs.
Très peu pour moi.

Contrairement à ce que je disais dernièrement, je n'aime pas tous les romans d'Amélie Nothomb. Par exemple j'ai détesté celui-ci. Vraiment. L'histoire est à dormir debout et aucun des personnages n'a trouvé grâce à mes yeux. Ils m'agacent tous, ils sont insupportables de mièvrerie pour certains et insupportables tout court pour les autres. Aucune identification possible, aucune empathie, capital sympathie zéro et capital intérêt zéro aussi. Même le « méchant » n'est pas un vrai méchant mais juste un gros connard. L'auteur mise tout sur le côté étrange mais cela ne suffit pas, car on n'a même pas envie d'essayer de comprendre le pourquoi du comment. On a juste envie que ça se termine ! Bref, heureusement que le livre est très court, je l'ai refermé avec soulagement.

J'ai été vraiment très déçue par ce roman.
Comme tout livre d'Amélie Nothomb, j'aime ne pas connaître l'histoire au préalable et me plonger dans l'inconnu. L'intrigue de celui-ci ne m'a pas intéressé, j'ai trouvé l'atmosphère très -trop- pesante (même si je me doute que c'est l'effet voulu par l'auteure) et je n'ai pas compris l'intérêt de cette histoire. Tout est basé sur Palamède qui s'incruste tous les jours chez ses voisins, sans parler. Pour moi, ce n'était pas intéressant à suivre, on se sent juste mal à l'aise tout le long du roman.
Je ne conseille vraiment pas cette lecture, encore moins pour ceux qui souhaitent découvrir la plume d'Amélie Nothomb.
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Les Catilinaires... Encore un livre que j'ai dû lire pour l'école en me demandant "pourquoi ?". À l'époque, ma prof' de Français m'avait même dit, lorsque je lui avais demandé pourquoi les enseignants nous faisaient systématiquement lire du Nothomb, "Il faut avoir lu Amélie Nothomb". Oui, mais pourquoi ?

À chaque fois que je lis un de ses livres, j'ai le même sentiment d'ennui et d'exaspération mêlé. Les Catilinaires ne fait pas exception. Je vais vous sortir ma tirade habituelle : Y a de l'idée... mais ça tombe à plat.

Oui. Choisir l'histoire d'un couple tout ce qu'il y a banal qui se voit envahi par un voisin qui ne parle pas et qui fait juste acte de présence est une bonne idée. D'autant plus lorsque cette invasion pousse à la déchéance des personnages. D'autant plus lorsqu'elle change les personnages. Mais le problème est là : On ne voit pas tant la transformation des personnages. C'est plus qu'à un point donné, ils changent d'un seul coup. Avant, ils étaient pareils, ou presque. de plus, comme dans chacun de ses romans, Amélie Nothomb s'embête sur des choses inutiles, sur des états d'âmes, sur de l'étalage de confiture en règle qui rend juste le rend long( alors qu'il ne fait que 140 pages au format poche !) et décousu. Pire, on ne comprends pas bien l'histoire elle-même.

Mais ce que j'ai le plus détesté dans les Catilinaires, c'est la façon dont le héros Emile Hazel n'est qu'un immonde égocentrique qui se permet encore plus de choses que le voisin Palamède Bernadin, mais qu'on essaie de le faire passer pour quelqu'un de bien. Vous avez vu le moment où il parle à Bernadette et qu'il l'insulte ? C'est censé être attachant ? Moi j'ai juste eu envie de lui donner des claques.

Je terminerais un point ultime : Encore ce langage tellement pompeux qu'on ne comprends rien à ce qu'on lit. Combien de fois je n'ai pas lu un paragraphe lâché un "hein ?" puis soupirer avant de continuer en n'ayant absolument rien compris à ce que je l'ai lu ? Dans le roman, à un moment, Emile s'amuse à étaler sa culture devant le voisin pour le mettre mal à l'aise, à lui faire subir sa grandeur et ces mots... J'ai exactement eu l'impression que c'était une image d'Amélie Nothomb assénant à ses lecteurs tout son savoir, toute sa grandeur. La sensation au carré de ce que ces livres me font ressentir.
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Amélie nous embarque toujours dans des histoires totalement athypiques, c'est encore le cas de celle-ci. On n'imagine même pas le scénario, on ne se serait jamais creusé la tête sur les questions que pose l'auteure et l'épilogue nous laisse dubitatifs.
Je n'ai pas aimé ce livre. L'atmosphère m'a paru bien terne, lourde, agaçante, je n'ai pas apprécié ces personnages dont deux sont particulièrement antipathiques.
Mais je dois reconnaître que c'est un bel exercice de style... qui hélas ne m'a pas plu

j'ai aimé le début du livre il avait tous pour me plaire et m'a bien fait rire. Mais plus j'ai progressé dans ma lecture et plus ma déception était grande. la réaction des personnages et un peu tiré par les cheveux et manques de naturelle ce qui m'a mis un peu mal à l'aise. J'ai trouvé le dénouement du livre vraiment très absurde et facile.

J'aime bien Nothomb, c'est vite lu et toujours surprenant. J'ai aime ce couple franchement irréel et ce voisinage très perturbant .. J'ai moins aimé l'irruption de la chose, faut pas pousser quand même .. Bilan mitigé quoi ...

Ce roman m'a déplu, comme tous les romans d'Amélie Nothomb qui n'ont pas une part autobiographique... trop sombre à mon goût!

Lu en Septembre 2017
Un couple emménage dans un coin perdu pour être tranquille mais le voisin vient tous les jours. Longue philosophie pour le faire fuir puis le comprendre.