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3,76

sur 163 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La première chose qui m'a marquée avec ce roman, c'est sa sublime couverture ! Il me le fallait !!

J'ai beaucoup entendu parler de ce roman sur les réseaux sociaux, un roman young adult d'une autrice française noire, avec des personnages noirs, c'est assez rare pour être souligné. Cependant, j'ai été extrêmement déçue par cette lecture qui n'a pas du tout répondu à mes attentes...

Le récit est composé de deux parties. Dans la première, le lecteur suit Elikia et sa mère, en road trip à travers l'Afrique. le soleil a disparu depuis 20 ans, et la mère d'Elikia est bien décidée à découvrir pourquoi et, si possible, le faire revenir. Elle dispose des notes de son propre père, qui habitait à Juddu, la ville qui a été entièrement massacrée au moment de la disparition du soleil. Cependant, leur voyage est difficile et dangereux. Dans le Noir, il faut se méfier de tout, animaux comme humains. Les deux femmes passent de villages en villages et interrogent les habitants. Souvent, on leur parle de légendes et de magie. Et puis un jour, la mère d'Elikia meurt.

Elikia est dévastée, et c'est ainsi que commence la deuxième partie. Tout bascule pour elle. Elle fait la rencontre du Dernier Eclaireur, le seul survivant du massacre de Juddu, l'homme qu'elle cherchait depuis un an avec sa mère. Celui-ci va lui en dire plus et va l'héberger afin de l'entraîner. Car Elikia le découvre, elle est emprunte de magie et c'est peut-être elle qui pourra faire la différence pour combattre la Nuit.

J'ai bien aimé le personnage d'Elikia et celui de Yander, l'Eclaireur. Cependant, je n'ai pas trop aimé la façon dont leur relation évolue, j'ai trouvé cela très -trop- attendu et classique.

Le coeur du récit, c'est ce continent Africain et toute la magie qu'il contient. Et c'est là que j'ai eu le plus de mal. Il est question d'une multitude de dieux, d'esprits... Tout un univers est créé et décrit, à travers la cosmogonie africaine que l'autrice a recherché et travaillé afin d'en faire son récit. Cependant, j'ai trouvé tout cela beaucoup trop confus, j'ai eu beaucoup de mal à me souvenir de qui était qui. Et surtout, à appréhender l'ensemble. On a l'impression qu'il est question d'une mythologie qui aurait été créé il y a des millénaires, alors qu'en fait il s'agit de personnages contemporains du récit, d'une vingtaine d'année ou un peu plus. Mais bon, comme je le disais, je suis loin d'avoir compris tout ce que voulais dire l'autrice.

C'est dommage car j'attendais beaucoup de ce roman qui, pour une fois, se passait en Afrique et proposait une dystopie différente de ce dont on a l'habitude. J'ai aussi été très déçue de découvrir, à la fin, qu'il s'agissait d'un tome 1. Ce n'est indiqué nul part sur le livre. En ce moment, je m'interdit les séries et je pensais vraiment que c'était un one-shot. Cela dit, je ne pense pas lire la suite et la fin est ici assez bien faite pour qu'on s'arrête là.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Roman afro-futuriste, ce livre (bien qu'aucune mention n'en soit faite nulle part ce qui a le don de m'énerver) est le premier tome d'une saga dans laquelle nous suivons Elikia et sa mère qui sont à la recherche d'une cité disparue et du dernier Eclaireur qui pourrait leur permettre de comprendre ce qu'il s'est passé dans ce monde où le soleil a disparu suite à des évènements mystiques.

La première partie est assez rapide et se conclut très brutalement par une attaque assez soudaine.
J'ai beaucoup plus aimé la deuxième qui consiste en l'apprentissage de Elikia par Yander.
C'est assez long, ça se passe sur un an, mais ça permet de bien poser le personnage, ce qu'il lui arrive et il y a énormément d'éléments et de réponses apportés. Ca rend parfois l'ensemble un peu confus, mais dans le fond je pense qu'on peut très bien comprendre le récit sans s'attarder sur tous les détails, surtout qu'ils sont répétés plusieurs fois (et il y a plein de schémas à la fin du livre pour s'y retrouver, ce que j'aurai aimé savoir avant d'y arriver).
La relation entre Elikia et Yander est un peu étrange, j'avais envie de plus y croire qu'eux à première vue, mais ils sont à la fois attachants et agaçants.

La troisième partie est plus mouvementée, le final est assez rapide mais dans le fond je pense que j'aurai aimé que ça s'arrête là parce qu'on est face à une certaine conclusion.
Mais dans l'ensemble, c'est un joli livre, avec un concept de départ qui fonctionne très original, beaucoup basé sur des rites et des légendes africaines, et c'est très agréable d'en apprendre sur ces cultures auxquelles je ne connais rien.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Nous sommes cette fois en 2049 et voilà vingt ans que l'astre solaire a disparu au profit d'une nuit perpétuelle. Elikia, née dans ce monde sans soleil, n'a jamais connu que ça et, pourtant, avec sa mère Diba, elles se sont lancées dans une quête pour ramener le jour. Persuadées que la disparition du soleil est liée à celle d'une cité mythique abritant des dieux et des esprits, elles sillonnent le continent africain à la recherche de témoignages pouvant les mettre sur la voie de Juddu, la fameuse cité. Mais si les humains se sont habitués à vivre dans cette longue et interminable nuit, celle-ci est aussi pleine de dangers et, très vite, Elikia va devoir en affronter bien des aspects…

Si les premiers abords de ce roman relèvent aussi de l'anticipation, on bascule assez vite dans un univers plus fantastique et magique qui va nous mener au coeur de croyances et mythologies africaines. C'est d'ailleurs l'un des points forts de ce roman qui nous fait découvrir des cosmogonies peu souvent rencontrées en littérature jeunesse. Et c'est avec Elikia et son apprentissage de ce monde étrange et envoûtant que l'on va peu à peu découvrir les dessous de cette Grande Nuit et des raisons de la disparition du soleil, puis de son propre héritage. Une quête initiatique passionnante servie par la fluidité d'une écriture très visuelle qui nous projette dans un univers où esprits créateurs, magie et créatures hybrides seront autant de découvertes que de redoutables dangers ! Un premier roman assurément à découvrir !
Lien : https://bobetjeanmichel.com/..
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Je n'ai malheureusement pas totalement accroché à cette histoire. Partant d'un postulat intéressant, en 2049 le soleil a disparu et l'humanité est condamnée à vivre dans une Nuit perpétuelle, et promettant une belle immersion dans une culture que je connais mal, le roman fait finalement la part belle aux croyances africaines et mythes quasi mystiques que j'ai eu du mal à appréhender.

L'écriture et le style sont pourtant jolis et la lecture est agréable, on s'attache rapidement à la jeune Elikia qui se lance dans une quête, avec sa mère, pour comprendre ce qui est arrivé au Jour et comment le faire revenir, mais je n'ai pas réussi à plonger pleinement dans l'histoire, dans ce roman qui tient presque de l'ésotérisme.

La mise en lumière de l'Afrique, ses espaces, ses rites et sa magie millénaires était une riche idée qui sur le papier me plaisait, mais, si les explications et les annotations à la fin permettent de comprendre un peu mieux les concepts évoqués et ce qui se joue, ça n'a pas été suffisant pour moi pour vraiment y trouver de l'intérêt. Dommage.
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A l'occasion du PLIB 2022 et de mon rapport d'analyse sur la diversité dans la littérature de l'imaginaire young adult, j'ai lu Nos Jours Brûlés de Laura Nsafou. Je vais être relativement brève avec mon avis (parce que je vais devoir parler de ce livre plus en détails dans mon travail, et j'ai horreur de répéter les choses, donc désolée) : si globalement j'ai été déçue par ma lecture, je suis en admiration profonde face à l'univers créé par l'autrice. J'ai vraiment adoré découvrir sa propre écriture des mythes africains, et c'était vraiment super d'avoir une héroïne racisée et que l'intrigue se déroule majoritairement en Afrique.

Je pense que ma déception tient du fait que j'attendais beaucoup de l'intrigue, mais aussi du fait que l'univers est extrêmement riche (trop, peut-être). Je compte sur le deuxième tome pour me faire apprécier davantage cette lecture.
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Je n'ai malheureusement pas réussi à me plonger dans l'histoire, mais j'ai tenu à terminer ce roman parce qu'il me semble important de comprendre les figures afropéennes de la littérature contemporaine. En réalité, j'ai l'impression d'être passée à côté de quelque chose...

Le cadre du récit est original. En 2049, le soleil a cessé de briller et l'humanité vit dans une nuit perpétuelle. Elikia et sa mère partent au Sénégal afin de retrouver le Dernier Éclaireur, en espérant qu'il puisse leur en apprendre davantage sur la ville de Juddu, dont la destruction serait à l'origine de la Grande Nuit. Laura Nsafou a construit un monde très riche, peut-être trop, à partir d'éléments de la mythologique africaine (divinités et créatures de l'imaginaire). Pour celles et ceux qui méconnaissent cette culture (ce qui est mon cas), la fin du livre contient heureusement un lexique, ainsi que des notes contextuelles sur l'Invisible, la création de Juddu et l'univers du récit (Esprits créateurs, majeurs et mineurs, Fondateurs). Je déconseille donc de lire Nos jours brûlés sur liseuse ! Il m'a été nécessaire de faire des allers-retours constants entre ma lecture en cours et ces notes de fin.

Le rythme des deux premières parties du roman, c'est-à-dire des 128 premières pages, m'a paru lent. Ce n'est qu'à partir de la troisième et dernière partie que j'ai apprécié ma lecture. Malgré les descriptions détaillées, je n'ai pas pu me projeter visuellement dans ce monde. Cependant, les descriptions des personnages, la variété des teintes de peaux noires ou marrons, sont excellents et nécessaires. Il est regrettable que dans la littérature européenne les afro-descendants à la peau sombre se réduisent à « Noirs » alors que les personnes blanches ont droit à des descriptions plus subtiles.

En définitive, j'attends le deuxième tome pour me faire une opinion plus arrêtée sur cette série.
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J'ai aimé découvrir cette autrice, mais je ne lirai pas la suite malheureusement. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages. J'ai aussi beaucoup de mal quand il y a un peu de romance un peu trop young-adult.

Mais sinon, j'ai trouvé que l'ambiance était bien, tout comme l'univers.

Je tenterai néanmoins un autre livre de cette autrice. j'ai tout de même aimé la plume et j'ai envie d'en découvrir un peu plus dans autre chose.


Lu pour leplib.fr
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J'ai bien aimé ce roman. Tout d'abord, la couverture est très jolie. Ensuite, le livre est écrit à la première personne ce qui est toujours plaisant de mon point de vue dans ce genre de récit. L'histoire a su se construire doucement sans être ennuyante. J'ai beaucoup aimé que l'action se passe en Afrique, y découvrir des spécialités, des endroits, c'était comme dépaysant. Les notes de l'autrice à la fin du roman sont super pratiques. du point de vue d'Elikia, ce territoire n'est pas du tout propice à la sérénité car elle va vite se retrouver en danger dans cette nature hostile et dangereuse. Elle va échapper à la mort plusieurs fois et va ensuite rencontrer le personnage de Yander. Elle va devoir lutter contre ses propres démons et parfois même contre elle-même. En effet, sur sa figure se dessine deux taches blanches qui ne sont pour le moins pas anodines. Elikia va devoir poursuivre la quête de sa mère, c'est à dire de trouver l'éclaireur tout en étant tirraillié par ces cicatrices. Plus elle en apprendra sur elle-même, plus se tirraillement se fera sentir et plus cette quête va s'assombrir.

Parlons protagonistes : Yander -l'éclaireur- est un personnage que j'ai beaucoup apprécié. Il a su être présent sans être envahissant. Son histoire est assez touchante et j'ai relativement bien aimé l'alchimie avec Elikia. Elikia est une héroïne attachante, humaine sans être dans l'excès d'un courage chevaleresque que l'on voit beaucoup-trop dans les romans.

L'histoire est vraiment sympathique, assez originale et l'action est présente. Je regrette juste un peu la rapidité de la fin de ce roman mais j'ai aimé l'épilogue.

En conclusion : Un bon roman que j'ai apprécié et je lirai sans aucuns doutes le tome 2.
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Entre mythe, réalité et magie nous cherchons des solutions à l'apparition d'un nouveau mode de vie particulier.

Cette histoire est construite sur la base d'un monde dans lequel le soleil n'est plus la et tout un nouveau mode de vie s'est développé, nous suivions Elikia une jeune fille qui suit sa mère dans une mystérieuse quête pour ramener la lueur du soleil et des rayons à la portée de la terre.
Vielles histoires mythes ou encore intrigues le tout décrit dans des paysages africain et sauvages, nous découvrons une toute autre image de ce pays qui l'embellie.
Nous allons donc suivre une aventure qui part d'une simple carte laissée par le grand père de Elikia et qui va mener à beaucoup plus bien au delà de toutes imaginations.
C'est un roman qui connaît une suite dans le tome 2, nous n'avons donc pas toutes les réponses aux questions que nous nous posons à la fin du livre, il reste néanmoins intéressant dans un monde fantastique.
Je ne lis pas beaucoup de roman fantastique j'ai donc personnellement eu du mal à rentrer dans ce récit et de ce fait je n'ai pas pris un plaisir excessif à le lire. Je le recommande donc si vous aimez vraiment le fantastique ou si vous voulez simplement tenter cette lecture qui reste intéressante sur l'explication du mode de vie qui a dû s'adapter aux changements rencontrés.

Susie
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. Dans ce livre, on retrouve une maman avec un tempérament forgé par l'âge et ce qui l'entoure. On pourrait la croire dure et froide alors qu'elle ne fait que se protéger et protéger sa fille. C'est un personnage que j'ai beaucoup aimé.
Dans ce livre-là, on abhorre la dangerosité qu'est l'homme pour la femme celle-ci ne reste pas sur ses gardes.
Une quête puis un apprentissage une découverte d'un univers et de personnages en souffrance une lecture qui se lit très vite.
Mais malheureusement les personnages pas plus intéressés que ça sentiments pour eux de l'ennui et un manque de profondeur avec quelques petits éléments que je n'ai pas bien compris malgré un schéma à la fin du livre.
Au final très peu de folklores africains chose qu'on nous promettait dommage, je ne pense pas lire la suite.
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