La première chose qui m'a marquée avec ce roman, c'est sa sublime couverture ! Il me le fallait !!
J'ai beaucoup entendu parler de ce roman sur les réseaux sociaux, un roman young adult d'une autrice française noire, avec des personnages noirs, c'est assez rare pour être souligné. Cependant, j'ai été extrêmement déçue par cette lecture qui n'a pas du tout répondu à mes attentes...
Le récit est composé de deux parties. Dans la première, le lecteur suit Elikia et sa mère, en road trip à travers l'Afrique. le soleil a disparu depuis 20 ans, et la mère d'Elikia est bien décidée à découvrir pourquoi et, si possible, le faire revenir. Elle dispose des notes de son propre père, qui habitait à Juddu, la ville qui a été entièrement massacrée au moment de la disparition du soleil. Cependant, leur voyage est difficile et dangereux. Dans le Noir, il faut se méfier de tout, animaux comme humains. Les deux femmes passent de villages en villages et interrogent les habitants. Souvent, on leur parle de légendes et de magie. Et puis un jour, la mère d'Elikia meurt.
Elikia est dévastée, et c'est ainsi que commence la deuxième partie. Tout bascule pour elle. Elle fait la rencontre du Dernier Eclaireur, le seul survivant du massacre de Juddu, l'homme qu'elle cherchait depuis un an avec sa mère. Celui-ci va lui en dire plus et va l'héberger afin de l'entraîner. Car Elikia le découvre, elle est emprunte de magie et c'est peut-être elle qui pourra faire la différence pour combattre la Nuit.
J'ai bien aimé le personnage d'Elikia et celui de Yander, l'Eclaireur. Cependant, je n'ai pas trop aimé la façon dont leur relation évolue, j'ai trouvé cela très -trop- attendu et classique.
Le coeur du récit, c'est ce continent Africain et toute la magie qu'il contient. Et c'est là que j'ai eu le plus de mal. Il est question d'une multitude de dieux, d'esprits... Tout un univers est créé et décrit, à travers la cosmogonie africaine que l'autrice a recherché et travaillé afin d'en faire son récit. Cependant, j'ai trouvé tout cela beaucoup trop confus, j'ai eu beaucoup de mal à me souvenir de qui était qui. Et surtout, à appréhender l'ensemble. On a l'impression qu'il est question d'une mythologie qui aurait été créé il y a des millénaires, alors qu'en fait il s'agit de personnages contemporains du récit, d'une vingtaine d'année ou un peu plus. Mais bon, comme je le disais, je suis loin d'avoir compris tout ce que voulais dire l'autrice.
C'est dommage car j'attendais beaucoup de ce roman qui, pour une fois, se passait en Afrique et proposait une dystopie différente de ce dont on a l'habitude. J'ai aussi été très déçue de découvrir, à la fin, qu'il s'agissait d'un tome 1. Ce n'est indiqué nul part sur le livre. En ce moment, je m'interdit les séries et je pensais vraiment que c'était un one-shot. Cela dit, je ne pense pas lire la suite et la fin est ici assez bien faite pour qu'on s'arrête là.
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