Birth marked, tome 1 : Rebelle

Une nouvelle dystopie qui assume pleinement la dureté de son univers, j'aime ! C'est riche, original, sombre mais ça sonne juste malheureusement. Il y a effectivement quelques longueurs et surtout un problème de rythme. Les personnages sont intéressants mais parfois mal définis et présentés trop vite. En tout cas, le tout m'intrigue assez pour que je poursuive.

Birth Marked nous invite à découvrir deux sociétés plus que contrastée. D'un côté nous pouvons trouver une société riche mais reclue, dans laquelle tout semble harmonieux, de l'autre un endroit où misère et pauvreté cohabitent. L'une semble vivre aux crochets de l'autre, et si ce n'était pas celle que l'on croit ? La notion de dépendance est importante, de qui dépend chaque communauté et pourquoi ?

On retrouve des questions d'éthique et de morale, certains choix, certaines décisions nous poussent à réfléchir, à explorer des sentiers alors inconnus. Jusqu'où sommes nous prêts à aller ? Que ferions-nous face à une telle situation ? Dans ce récit, Gaïa, le personnage principal, est soumise à une autorité qu'elle ne sait comment défier. Elle est dans l'obligation de livrer des bébés, à peine sortie du ventre de sa mère, à la communauté la plus riche. Arracher un enfant aux bras de sa mère ne laisse personne indifférent, toutefois il s'agit du tribut à payer pour assurer le bon fonctionnement des choses.

Abordons Gaïa un peu plus en détails. de troublantes réalités sont évoquées à travers son regard, d'abord naïf, critique ensuite. Gaïa est une jeune femme au visage déformé par une brûlure, elle exerce le même métier que sa mère, à savoir sage-femme. Je ne l'ai pas trouvé exceptionnelle, certes elle est attachante mais le fait est que tout ce qui lui arrive est inexplicable et tragique à la première impression. Nous ne pouvons rester de marbre face à sa situation, mais c'est un peu trop d'un seul coup.

Avec Gaïa, on peut observer la naissance d'une entité rebelle, une sorte de mouvement souterrain prêt à s'insurger contre ce qu'il n'estime pas juste. En effet, les plus démunis ne dispose que d'un accès presque primitif à l'eau, un accès contrôlé et limité. de même, ils ne possèdent aucun privilège sauf peut-être celui d'être en vie. Leurs enfants leur sont pris sans qu'ils puissent protester, l'éventualité d'une rébellion est plus qu'envisageable vu le contexte, d'autant plus que des événements inattendus et certaines révélations vont accélérer le processus, comme notamment les exécutions. Les mentalités semblent enfin prêtes à accepter un changement.

Comme nous l'avons vu, l'idée de départ est plutôt sympathique, deux sociétés que tout semble opposer, une révolte qui gronde et une héroïne atrophiée mais sur qui repose de grandes responsabilités. Je dirai que la recette est bonne, mais les ingrédients sont mal mélangés et la préparation manque de minutie. Un manque de saveur est à déplorer, notamment en ce qui concerne les détails. J'aurai aimé avoir plus d'information, plus de clés pour ouvrir certaines portes. de plus, l'idée de deux sociétés et d'un jeune couple me semble déjà vue et revue. Il y avait trop de coïncidences ou d'événements anticipables pour que le récit soit palpitant. Certes cela reste agréable à lire, mais il manquait quelque chose pour le rendre captivant. Ce n'était pas assez original pour être transcendant.
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Une dystopie pas trop mal, bien que restant pas mal dans le schéma de ce qu'on trouve en ce moment...
Par moment les choses vont un peu... trop vite, et perde en crédibilité. Et il manque quelque chose qui pourrais rendre ce livre autrement plus intéressant: l'originalité.
Mais bon ça se laisse lire, et si on parvient à oublier ces morceaux de trame qui rappelle terriblement d'autres récits du même type, on passe un bon moment.

je l'ai beaucoup aimé, et ceux ou celles qui l'ont aimé aussi ou qui ont les mêmes gouts en matière de livres que moi, (voir ma page), en trouveront d'autres a leurs gout, ou aimeront celui-ci.

Ce livre est une déception que je n'ai même pas réussi à terminer. Étant une grande amatrice de dystopie, j'ai le malheur de dire que j'ai trouvé l'histoire sans intérêt, l'héroïne agaçante et l'écriture barbante et sans étincelles ! Bref, à ne pas lire !

Une dystopie qui fait parler d'elle, et dont la couverture très soignée (le bandeau rouge est amovible, clin d'oeil aussi au ruban de l'histoire) ne gâche rien! Je me suis lancée avec un a priori très positif qui s'est confirmé au fil de la lecture. On entre très rapidement dans l'histoire, et, même si le fait de lire beaucoup de dystopies enlève un petit peu de l'effet surprenant de ce contexte futuriste, l'univers est bien travaillé. Un petit monde fermé sur lui-même, des enfants retirés à la naissance à leur mère, par les sages-femmes, comme Gaïa et sa mère, qui doivent les fournir à l'Enclave, des pauvres mis au ban de cette société protégée... Tous les ingrédients encore une fois pour un roman intriguant et qui pousse à la réflexion sur la valeur de l'être humain, et sur les sociétés cloisonnées.

Gaïa est un héroïne attachante, qui évolue au fil de l'histoire, et nous suivont avec empathie ses découvertes qui remettent en question beaucoup de choses dans sa vie. Poussée par le désir dez sauver ses parents, elle découvre que l'Enclave n'est pas le lieu paradisiaque de la propagande, et que des événements importants peuvent modifier le cours des choses... Sans rien révéler de l'intrigue, qui est la grande force du roman, je dois dire que le texte est soutenu par une plume fluide et agréable, les personnages principaux bien travaillés, et l'univers intéressant. le rythme est moins rapide que dans certaines autres dystopies, mais le suspense est d'un autre ordre. J'ai hâte de savoir ce que la suite nous réserve! Sans être un coup de coeur, ce livre est une très belle découverte!
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Résumé : Gaia réalise son premier accouchement, seule, sa mère étant partie à un autre accouchement. C'est la première fois qu'elle est toute seule et elle est fière d'avoir réussi. Elle va apporter l'enfant à l'Enclave, comme il est prévu, mais elle est déstabilisée par la réaction de la mère qui voulait garder son bébé, alors que celui-ci aura une vie meilleure au sein de l'Enclave. A son retour, elle découvre que ses parents ont été arrêtés par la garde et emprisonnés, que l'assistante de sa mère va s'enfuir vers la forêt morte dont on ne sait pas si elle existe vraiment, que sa mère lui a laissé un sac avec un bandeau gravé de signes étranges, et que sa grand-mère n'est peut-être pas morte. A partir de ce moment, elle ne vit que pour libérer ses parents, entrant secrètement dans l'Enclave, mais elle est bien vite arrêtée. Arrivera-elle à réaliser la mission qu'elle s'est donnée ?

Mon avis : Premier tome d'une trilogie, cette dystopie ne laisse pas indifférent. On découvre un monde où les gens aisés et heureux vivent dans un monde meilleur et protégé, où les trois premiers bébés accouchés et en bonne santé, nés à l'extérieur, sont donnés à l'Enclave pour avoir une vie meilleure. Mais ce monde n'est pas aussi idéal qu'il paraît : les gens rebelles sont tués, les médecins emprisonnés, les bébés donnés servent au brassage génétique, car les gens de l'Enclave sont de plus en plus stériles et malades d'hémophilie. Découvrant l'envers du décor, Gaia va voir ses certitudes voler en éclat et va devenir l'objet d'un chantage : si elle veut sauver sa mère, elle va devoir décrypter le code du bandeau laissé par cette dernière, car il contient la liste des bébés, le nom de leurs parents et leur date de naissance. Elle va également retrouver un de ses frères donnés à l'Enclave, tomber amoureuse du fils du Protecteur, découvrir l'origine réelle de la cicatrice sur son visage, et même se découvrir une toute petite soeur. La lecture est sans temps mort, nous tenant en haleine.
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Depuis très longtemps, je voulais commencer cette série. Je me demande encore ce qui a pu me retenir car j'ai beaucoup aimé. Cette histoire tourne autour de Gaia, sage-femme comme sa mère et autour des bébés qui sont "avancés" pour l'Enclave.

Gaia, qui vit de l'autre côté du mur, est comme tous les autres: endoctrinée et obéissante. Jusqu'au jour où un événement va faire en sorte qu'elle ouvre les yeux sur la réalité des faits et la monstruosité de ceux-ci. Elle va littéralement exploser, devenir une "guerrière", une "battante" pour protéger les siens. Cela ne se fera pas sans mal et sans douleur.

J'ai aimé d'emblée Léon, qui vit dans l'Enclave. J'avais confiance en lui dès le début. Il va malgré sa position, aider Gaia, à se battre contre ces gens au pouvoir.

Beaucoup d'actions de la réflexion, des doutes. Un véritable bijou.
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J'ai adoré ce livre

Le personnage principal est Gaia, destinée à être une sage-femme, c'est une jeune fille obéissante et qui aime sa famille. Elle délivre les bébés à l'Enclave sans se poser de questions, je dirais le genre de personnage typique des dystopies qui vivent dans un monde soumis sans le remettre en cause. Elle a un physique particulier car elle a une cicatrice au visage et l'auteure insiste bien sur ce fait tout au long du roman. On finit par découvrir pourquoi elle a cette cicatrice, même si on commence à s'en douter assez rapidement.
Un autre personnage important et que l'on rencontre assez vite est Léon. Dès la première scène où il est apparu, j'ai su qu'il serait le personnage masculin principal. Militaire mais aussi fils du Protectorat – la personne qui dirige l'Enclave – il fait preuve de compassion vis-à-vis de Gaia dès le début et on en sait plus sur ses motivations plus tard.
Ce livre a été une déception. J'ai trouvé que le concept était original et qu'il pouvait mener à quelque chose d'intéressant, pendant les premières pages, j'avais vraiment hâte d'en découvrir plus! Je pensais qu'il y avait un énorme complot, un secret infâme que l'Enclave gardait bien précieusement, des expériences faites sur les bébés ou quelque chose dans le genre ! Mais la tension est redescendue assez vite. Au final, je n'ai pas trouvé que les intentons de l'Enclave étaient si obscures que ça même si du point de vue de l'exécution ça laisse à désirer. Je ne veux pas spoiler l'intrigue, mais je comprends tout à fait les motivations de l'Enclave et on va dire que c'est même « normal » même si c'est certain qu'ils pourraient s'y prendre autrement.
Pendant un bon moment, il y a un gros suspense sur pourquoi les parents de Gaia ont été enlevés et quel est le secret qu'ils désiraient cacher tout prix. J'avoue ne pas avoir compris où l'auteure voulait en venir et j'ai l'impression qu'elle s'est un peu emmêlée les pinceaux à essayer de construire un super complot avec des éléments qui sont finalement assez simples. Par exemple, je ne suis pas sûre que le secret que protégeaient les parents de Gaia valait vraiment toute cette peine.
Certes les personnages sont sympathiques et on a envie qu'ils réussissent. Mais ça ne suffit pas à rattraper le roman. Il y a également beaucoup de coïncidence qui m'ont fait lever les yeux au ciel.
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