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3,63

sur 183 notes
Un livre qu'il m'a plu, à chaque fois, d'ouvrir et de découvrir. Mais l'histoire s'enlise vers le milieu et je peine à m'y retrouver parmi les différents narrateurs. Je l'ai lu toutefois jusqu'à la fin. J'ai parfois perdu le fil de l'histoire, et il ne m'en restera sûrement que des bribes. Toutefois, il me restera l'empreinte de ce style merveilleux, empreint d'une douce sensibilité. La pensée de l'auteur est aussi très singulière, riche, empathique et teintée d'un humour pimpant, et me donne l'impression de lire une femme écrivaine. C'est agréable de trouver chez les auteurs hommes autant de sensibilité. Je me suis empressée d'emprunter à la bibliothèque un nouveau livre de cet écrivain. :)
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J'ai beaucoup aimé le sujet de ce roman, la retranscription de l'époque mais alors qu'est ce que c'était long !! Ca manquait vraiment de rythme pour moi...
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Qui eut cru que Bram Stoker, père irlandais du plus célèbre des suceurs de sang était un infatigable et laborieux directeur de théâtre , sous la houlette d'Henry Irving, diva de la scène londonienne ? Des longueurs dans les derniers chapitres mais globalement un bon moment !
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Ce n'est pas un livre facile à lire car il parle de création, de théâtre, de droits d'auteur, de gloire et de déchéance, d'innovations et de succès.
Il raconte aussi les relations humaines, l'amitié , l'amour, les disputes, les humiliations…
À lire pour connaître la vie de l'auteur de Dracula et de bien d'autres oeuvres.
À lire quand on aime le théâtre
À lire donc
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Le bal des ombres c'est une véritable immersion dans la brume londonienne de 1880.
C'est l'histoire de trois personnages qui ont réellement existé. L'actrice britannique Ellen Terry, Henry Irving comédien fan absolu de Shakespeare qui a assumé toutes les responsabilités du Lyceum Theatre et enfin Bram Stoker, célèbre auteur de Dracula qui ne connaîtra le succès qu'après sa mort.
C'est aussi l'époque où Londres connaît un effroyable tueur en série, Jack l'éventreur.
C'est un roman inspiré de faits réels. L'auteur s'est permis d'inventer ou de changer certains faits pour rester cohérent avec son histoire.

Bon, là je suis passée complètement à côté... pourtant il avait tout pour me plaire, Londres, l'époque victorienne, le théâtre mais j'ai pas du tout été embarquée.
J'ai hésité à abandonner plusieurs fois mais l'écriture de l'auteur qui est tout de même riche et fluide m'a poussée à finir.
Je me perdais souvent dans les personnages, je n'arrivais pas vraiment à savoir qui parlait ou qui était qui.
Certains chapitres étaient tout de même très intéressants et prenants.
Je suis convaincue que ce livre peut plaire, c'est un comte mystérieux et historique qui saura emmener ses lecteurs.
C'est dommage mais je garde en mémoire que j'ai tout de même appris quelques anecdotes sur ces 3 personnes.
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J'ai bien aimé ce roman car il offre une version très romancée d'une partie de la vie de Bram Stocker. Ce n'est en effet pas une biographie, c'est plutôt une fiction qui s'inspire de la réalité. Et cette fiction est superbement réalisée.

Même si l'auteur prend de sérieuses libertés avec les faits, il réussit à rendre hommage à l'homme qu'il était et à créer une version de lui réaliste, intéressante, très crédible et sympathique. Je me rends compte que je connaissais très peu la vie de Stocker.
Ainsi, l'auteur dévoile toutes les facettes de la vie de l'homme: sa vie professionnelle qui va se tourner vers le théâtre, sa vie personnelle avec sa femme et son fils, son enfance difficile en Irlande en raison de sa maladie, et sa vie artistique avec ses vaines tentatives de percer dans la littérature. En effet, il ne trouvera jamais le succès de son vivant.

Une grand réussite de ce livre est de parvenir à construire le personnage au coeur d'une atmosphère parfaitement bien rendue. Bien sûr, nous passons beaucoup de temps au théâtre, dans les coulisses, sur scène, dans la salle de spectacle. C'est tout un monde que j'ai découvert. Un monde et une grande famille. Parmi eux, un trio se détache et tout va tourner autour de ces trois êtres qui sont attachés les uns aux autres par un lien très fort et complexe. Henry Irving, l'acteur vedette de cette période, au caractère particulièrement difficile, aux sautes d'humeur impressionnantes. Ellen Terry, une actrice célèbre. Et Bram Stocker, qui oeuvre en coulisses. Ici l'auteur s'est permis d'ajouter Ellen Terry au milieu du duo, ce qui, bien que ce soit de la pure fiction, donne un charme supplémentaire à ce théâtre qui par conséquent, peut se targuer d'accueillir trois grands artistes en même temps. L'alchimie entre les trois fonctionne très bien, j'ai beaucoup aimé exploré leurs relations, tout en subtilité et en pudeur, et qui semblent si naturelles. Ils se comprennent sans rien se dire, du moins la plupart du temps.

Ce qui est intéressant dans la façon dont l'auteur a construit le récit est que l'on alterne le point de vue - on suit parfois Bram Stocker, parfois Ellen Terry - et la période. On a des sauts dans le temps entre le sommet de leur gloire au Lyceum et leur vie bien des années après lorsqu'ils sont bien plus âgés. le contraste entre les deux périodes rend les années au Lyceum encore plus splendides et délicieuses. Pouvoir suivre l'évolution de ce trio jusqu'à la vieillesse est une excellente idée.

Les personnages sont en général bien dessinés, très expressifs et ont une vraie profondeur qui les rendent presque vivants. C'est valable pour le trio mais pour le reste des personnages secondaires également. Mention spéciale pour Harker, une belle trouvaille. D'ailleurs, l'auteur a malicieusement glissé des références au roman de Dracula, comme pour expliquer les sources d'inspiration de l'auteur. le personnage d'Harker en est une. J'ai été encore plus fascinée par l'histoire de la pauvre Mina. Ce sont des petits détails qui m'ont fait sourire.

Un autre aspect qui a contribué à créer cette atmosphère particulière et spécifique de cette époque est l'incursion de Jack l'éventreur. Ce fait n'apparaît que rapidement dans le livre, mais c'est un élément de l'arrière-plan important pour l'histoire. On a un aperçu de l'ambiance de terreur qui régnait dans Londres à cette époque. C'était une période assez courte finalement, mais ces quelques mois ont laissé des traces dans la vie de celles et ceux qui l'ont vécu et dans la ville elle-même. Encore aujourd'hui, on en parle, on peut passer dans les rues où ont lieu les meurtres. Et est-ce que finalement ce fait divers aurait pu donner quelques idées à l'écrivain?

J'ai beaucoup aimé ce roman qui offre une fiction très inspirée et captivante sur la vie de l'homme, l'écrivain, l'homme de théâtre, et qui nous plonge dans une ambiance artistique, un cadre historique et un décor sublime qui seront propices à la création du mythe de Dracula.
Lien : https://leshistoiresdesympho..
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Le bal des ombres de Joseph O'Connor

Traduit par Carine Chichereau

@rivages


Bienvenue à Londres 1878, Bram Stocker ( oui oui l'auteur de Dracula, ca claque ca) est embauché en tant qu'administrateur du théatre Lyceum. L'auteur n'a pas encore écrit son fameux classique, il est tourmenté et dans ces tourments les relations avec le dramaturge Henry Irving et la célèbre actrice Ellen Terry ne vont pas être sereines. Ce sont là deux personnages très marqués mais qui viennent relever ce roman dans lequel, il faut le dire, il ne se passe pas grand chose.

Ce que révèle surtout ce livre c'est Londres sombre, le Londres des acteurs tourmentés, le Londres dangereux et mal famé. Les descriptions sont poussées, précises et vous enveloppent complètement dans le décor. Les mises en scène sont souvent dignes d'une pièce de théâtre.

Et tout cela est relevé par les répliques d'Ellen Terry, femme fatale, qui s'assume et Henry Irving le dramaturge à succès vaniteux qui fait des blagues un peu lourdes mais un personnage que j'ai beaucoup aimé.

Enfin, ce qui fait ce roman c'est l'apparition par ci par là d'Oscar Wilde, la présence inquiétante de Jack l'éventreur et enfin, selon mes co-lectrices de références nombreuses à Dracula, car , pour ma part je ne l'ai pas lu.

J'ai été convaincue par le style, le décor et les personnages. Une lecture agréable et sans ennui pour ma part. J'ai même eu souvent peur

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Très bien écrit, spirituel..
J'ai été happée par le début du roman mais j'avoue qu'au bout d'une centaines de pages, j'ai perdu cet intérêt car les situations et descriptions des personnages devenaient répétitives.
Ce personnage d'acteur/directeur au départ truculent est devenu lassant.
Une belle plume mais le roman aurait gagné à être raccourci d'une centaine de pages.
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Magnifique voyage dans le temps à la rencontre de Bram Stoker, magique et féerique. Mention spéciale à Carine Chichereau pour la merveilleuse traduction.
La chronique complète sur le blog
Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Joseph O'Connor, « le bal des ombres » 477 pages
Attention ! Coup de coeur absolu pour ce roman passionnant écrit par l'auteur irlandais Joseph O'Connor (frère aîné de la chanteuse Sinéad O'Connor). Découvert par les lecteurs de langue française à travers un recueil de nouvelles qui dressait un portrait terriblement décapant de l'Irlande d'aujourd'hui (« Les Bons Chrétiens », Phébus, 1996), Joseph O'Connor a été salué par la critique britannique et américaine comme l'un des maîtres de la nouvelle fiction.
Dans son 9ème roman, il raconte la vie de Bram Stocker (1847-1912), futur auteur de « Dracula ». Mais, attention ! Il ne s'agit pas d'une biographie linéaire. Il alterne les points de vue, exactement comme Stocker le fit dans « Dracula ».
Dans ce récit choral, on retrouve Bram Stoker, directeur du théâtre le Lyceum qu'a racheté l'immense acteur shakespearien Henry Irving, et la plus célèbre actrice anglaise de l'époque, Ellen Terry. Une ambiance extraordinaire plonge le lecteur dans ce théâtre qui vit triomphes et scandales, au rythme des colères d'Irving, de ses doutes. Réflexion sur le théâtre, la poésie anglaise, les auteurs irlandais. L'Angleterre d'Oscar Wilde. Son procès. Extraits de pièces de Shakespeare. Terreur sur Londres tandis que sévit Jack L'éventreur. Roman sur l'amitié. Sur le couple. Sur la vieillesse. Sur la place de la femme et la naissance de leurs droits.
Et évidemment en filigrane la naissance du roman « Dracula » : on découvre Mina, le fantôme qui hante le Lyceum, et nombre d'éléments, de personnages, de lieux qui y figureront. Les angoisses de ce jeune auteur, ses doutes sur l'écriture, le mépris d'Irving qui vampirise ceux qui l'entourent.
On apprend beaucoup : par exemple qu'à l'époque, les droits d'auteur n'existaient pas pour les romans. Pour l'être, un roman devait être adapté et interprété au théâtre et un billet devait être vendu.
Les dialogues sont truculents et le style impeccable. Il faut louer la traductrice Carine Chichereau, car le style est époustouflant !
Que dire ? Que je l'ai savouré. Ce n'est pas un livre que l'on dévore. J'ai eu plaisir à le déguster, à vivre au Lyceum, à voir comédiens, couturières, machinistes vivre pour leur art. Plonger dans cet univers, comme un voyage dans le temps. Que la lecture est merveilleuse, magique de pouvoir ainsi nous faire voyager !
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