Ce n'est pas un roman, ce sont des histoires courtes (pas des nouvelles non plus).
Ce n'est pas une autobiographie non plus, même si chaque histoire raconte comment l'auteure / la narratrice est passée par loin de la mort.
Rien de funeste dans ces pages. Je dirai même que ce livre est une ode à la vie. Même si elle est difficile, même si elle plaque Maggie dans un fauteuil roulant, elle la petite fille qui aimait tant s'enfuir.
La mort a approché presque chaque partie de son corps : les poumons, le cervelet, l'estomac, le cou…
L'auteure / la narratrice nous laisse entrevoir la petite fille qui n'aimait pas les règles, la jeune fille insouciante partie à l'autre bout du monde, la mère qui accouche et allaite, celle qui sent son enfant mourir dans ses bras sur une route d'Italie.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans la narration, très factuelle.
Et puis, encore une fois, le charme de la plume de l'auteure a opéré et je ne pouvais pas la lâcher à l'article de ses nombreuses morts. (Le sous-titre anglais précise Seventeen Brushes with death)
Un livre qui a su me toucher par ce qu'il racontait de la puissance de vie en nous.
L'image que je retiendrai :
Celle de la narratrice, nageant avec son fils aîné sur le dos vers une plate forme qui jamais ne se rapproche.
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