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Traînée, menteuse, pétasse, salope, pute.
Cela vous choque?!
Et bien voici le quotidien d'Emma suite à une soirée qui tourne mal.
Voici que son monde bascule et qu'elle n'est pas une victime, car Emma met des tenues un peu trop courte, Emma boit un peu trop que de raison et elle a l'audace de faire des expériences qui vont lui coûté son avenir et son statut de victime.
Dans une génération qui grandit dans le partage des photos sur la toile du net et diverses applications sur leur téléphone, les jeunes de notre générations et futurs adultes de demain vont choisir de faire passer Emma pour une traînée, menteuse, pétasse, salope, pute.
Ce roman dénonce le viol, la non liberté des femmes sur leur tenue et leur façon de vouloir boire durant une soirée. Car mettre une robe un peu courte autorise le viol, car boire de trop autorise de ne plus être maître de notre décision de dire non.
Quand l'évidence n'est plus une évidence. Quand les gens même les plus proches choisissent de ne pas nous croire et de voir que la partie qui sort de l'iceberg.
Voici al descente aux enfers d'Emma, une fille parmi des milliards qui un jour ne sont plus que des objets sexuels. Quand la justice n'est pas la bonne, que les raclures deviennent des victimes.
Un roman à mettre dans les mains de tous, même les adolescents afin de leur faire ouvrir les yeux sur les risques qu'ils encourent à vouloir vivre libre de leur corps. La vie n'est pas toujours belle. La vie parfois est une putain de raclure où les raclures elles mêmes gagneront.
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Une lecture dérangeante, qui fait grincer des dents à cause des sujets abordés tels que le viol et le harcèlement mais aussi à cause de certains comportements qui reflètent bien la société actuelle.
Emma passe par différents stades après ce qui lui est arrivé et en tant que lecteur on se sent mal et révolté. En tant qu'humain, ces sentiments sont décuplés parce que on sait que ça arrive à beaucoup de filles, trop de fille.
Une lecture qui ne laisse pas indifférent et qui, pour moi, devrait être plus connu.

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J'ai énormément entendu parler d'Asking For It sur la blogosphère. C'est un roman qui passe pour une référence dans la littérature young adult féministe. Il était donc parfait que je le lise pour le #feministlitfeb et plus que temps que je me fasse ma propre opinion sur ce livre…

Dans sa construction, le roman est écrit à la première personne du singulier, du point de vue d'Emma, l'héroïne. Il est divisé en deux parties : l'année dernière et le présent.

Dans la première partie, on découvre donc Emma avant les événements, avant son viol. Je l'ai trouvée insupportable. Louise O'Neill verse dans le cliché de la peste du lycée. Emma est hautaine, imbue de sa personne et ne supporte pas que les autres soient meilleures ou plus jolies qu'elle.
Si, au début, je n'ai pas compris le choix de l'autrice de nous rendre Emma si antipathique, je soupçonne que ce soit pour biaiser notre raisonnement. Je pense que l'autrice voulait nous influencer pour nous placer de côté de ceux qui blâment la victime, pour pouvoir ensuite mieux nous démontrer la bêtise de ce raisonnement.

J'ai trouvé la première partie du roman très brouillon. Trop de personnages secondaires, de conversations décousues, de mini flashbacks… A cela s'ajoute une style d'écriture auquel je n'ai pas du tout adhéré… Dur dur de garder le cap ! J'ai failli arrêter ma lecture au bout d'une centaine de pages, je n'en pouvais plus.

Mais heureusement, la seconde partie rattrape un peu le niveau : elle est beaucoup plus fluide. On suit uniquement les pensées d'Emma et son ressenti après ce qu'il s'est passé. Mais encore une fois, la temporalité n'est pas maîtrisée. Emma saute du passé au présent, il faut continuer à suivre attentivement pour ne pas louper d'éléments importants.
Tous les effets de style de Louise O'Neill nuisent à son histoire. J‘ai vraiment eu du mal avec son écriture.

La culture du viol est tellement imprégnée dans les mentalités que même Emma, pourtant victime, ne réalise pas qu'elle a été violée. L'autrice montre bien les difficultés de la « zone grise » du consentement. le backlash pour Emma est assez violent, mais Louise O'Neill n'insiste pas trop dessus. Cependant, elle use de répétitions qui finissent par lasser.
C'est très frustrant de voir Emma tourner en rond, d'autant plus que la fin n'est pas du tout explicite. L'autrice nous laisse en suspend, soit-disant pour nous laisser imaginer le choix d'Emma. Sauf que ça m'a donné un sentiment d'inachevé et de brouillon…

Asking For It représente une grande avancée dans la littérature YA pour le sujet qu'il aborde, mais il est tellement mal traité que finalement ça nuit à l'objectif initial. Et c'est bien dommage.
Pour la petite anecdote, ce livre a été adapté au théâtre en 2018.
Lien : https://boldreadings.wordpre..
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Un livre d'une rare intelligence sur un sujet qui, lui, est hélas trop fréquent.

Emma, 18 ans, a tout pour elle, une famille aimante, des ami(e)s fidèles, un très bon parcours scolaire, et un physique de rêve.

Et pourtant cela ne lui suffit pas, elle qui ne cesse de vouloir toujours plus d'attention, toujours plus de compliments, toujours plus de regards. Emma veut être le centre du monde, et elle va malheureusement être exaucée de la pire des façons.

Le début du livre nous dépeint une Emma quasiment détestable, à qui on aimerait donner des gifles pour la faire redescendre sur Terre. Égoïste, égocentrique, menteuse, jalouse, superficielle… bref, insupportable. du moins jusqu'à ce soir là.

Mais l'auteure n'a pas pris le parti de faire d'elle une garce, puis, subitement une victime. Non, même après ce soir là, nous ne basculons pas d'emblée du « côté » d'Emma. le chemin, celui du personnage principal et celui du lecteur, est un peu plus ardu que ça. Et je trouve que c'est là toute l'intelligence du roman; la réflexion qu'il nous amène à avoir. Parce que voir Emma en victime n'est pas une évidence immédiate, pas même pour elle. Après avoir appris à la juger pendant 80 pages, le basculement ne se fait pas automatiquement.

Alors, à quel moment une victime devient-elle une victime ? À partir de l'instant où elle subit l'indicible, ou seulement à partir de celui où nous lui accordons ce titre ? À partir de quels critères certains pensent que la fille a pu « le chercher » ? Comment se fait-il qu'en 2018, nous puissions encore ne serait-ce que suggérer que c'était peut-être « mérité » ? Au nom de quoi une victime serait-elle moins à plaindre qu'une autre à cause de sa manière de vivre, de s'habiller ou de s'amuser ? Pourquoi la honte devrait l'emporter sur le droit ? Et surtout quand pourrons-nous cesser de nous poser ces questions ?

Le New York Times dit de ce livre qu'il est « Aussi fascinant qu'essentiel », et c'est absolument vrai ! À lire absolument.
Lien : https://annesophiebooks.word..
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Cela faisait un moment que j'avais entendu parler de ce roman et de son auteur Louise O'Neill. C'est d'ailleurs Opalyne qui m'a surtout donné envie de lire cet ouvrage.

J'ai trouvé le début un peu long et lent. Je ne voyais pas où Louise O'Neill voulait en venir. Elle nous présente un personnage, Emma, que j'ai trouvé tout simplement détestable et agaçant. C'est certainement voulu par l'auteur afin de voir notre empathie (ou non) face à l'événement qui va marquer sa vie.
Pour ma part, ce qui arrive à Emma a été une véritable claque. Cela m'a mise dans un état émotionnel très intense. J'ai dû faire une pause dans ma lecture et j'ai fait une longue séance de câlin avec ma fille (j'avais besoin de tendresse).

La plume de Louise O'Neill est très intelligente dans la manière dont elle narre les faits et nous montre les différents points de vue.
Elle nous montre à quel point la culture du viol est malheureusement bien présente dans nos société, de quelle manière on culpabilise la victime (et j'insiste sur ce mot : VICTIME) et comment la notion de consentement ne semble pas être la même pour tout le monde.
Même si j'aurais aimé une autre fin, je comprends pourquoi l'auteur a choisi celle-ci : elle est sombre mais terriblement réaliste...

Cette lecture a été à la fois terrible, révoltante et surtout bouleversante. Je n'en suis pas sortie indemne.
Je conseille vivement ce roman. Il est à mettre entre toutes les mains !
Lien : https://psycheedelik-unehist..
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Traduit par Nathalie Guillaume

Emma a 18 ans et vit en Irlande dans la petite ville de Ballinatoom. L'histoire commence un jour de canicule ! Emma vit chez ses parents avec son frère aîné, Bryan. Comme toutes les ados, elle traîne toujours avec sa bande de copines, où elle parle fringues, make up et garçons. Emma est la fille populaire de son lycée, elle a un physique parfait et elle est brillante élève. Seulement, on sait bien que la perfection, ça agace. Emma est consciente des regards qu'elle suscite à son passage et elle en joue.

Un jour, elle participe à une soirée entre copains et copines, comme elle a l'habitude de le faire. Sauf qu'elle ignore que c'est la soirée qui va faire basculer sa vie de l'autre côté du miroir, du côté de l'enfer et du sadisme, de la cruauté gratuite qui s'ajoute à la cruauté de l'acte qu'elle a subi, à savoir non pas un viol, mais plusieurs, lors de cette même soirée. de la part d'inconnus ? Non, pas du tout. de la part de ceux qu'elle fréquente depuis l'enfance, des ados de son âge. Les réseaux sociaux, le machisme, la recherche de l'audience médiatique et la connerie humaine font le reste.

Un roman sur le viol. Ce n'est certes pas le premier. C'est un sujet délicat à aborder. L'écueil a éviter est celui du roman qui est perçu comme faisant dans le sensationnel, dans l'émotion pure.
Louise O'Neill, je vous le dis tout de suite, évite tout à fait cet écueil et vous plonge dans l'enfer de la tête d'Emma et du comportement incompréhensible de son entourage, de ses bourreaux et de la société.
La fin m'a fait hurler mais Louise O'Neill explique pourquoi elle a décidé de finir son histoire ainsi. La faire se terminer autrement lui aurait paru pas très crédible.

Emma fait partie de la digital native, cette génération née avec Internet et smartphone. L'auteure montre des ados qui passent leur temps à se liker sur Facebook, à poster des commentaires, à faire des photos, des vidéos. Lors de la tragique soirée, des photos vont être prises et postées sans vergogne sur les réseaux sociaux, avec tag. Une page dédiée spécialement à Emma va être créée, déversoir de haine, d'insultes, de propos calomnieux. On va la harceler, lui envoyer des textos et mails en ravales pour l'insulter en permanence. Elle devient la menteuse, la pétasse, la traînée, la pute, la salope qui l'a bien cherché, la fille qui porte des robes tellement courtes qu'on voit sa culotte... Et comme si ça ne suffisait pas, une célèbre émission de TV irlandaise s'empare de son cas. Un groupe de soutien se crée aussi sur les réseaux. Elle devient La Fille de Ballinatoom. Désincarnée d'elle-même, Emma voudrait juste qu'on lui fiche la paix.
"Je me réveille en pleine nuit. Je me rappelle. Je suis la chair rose. Je suis les jambes écartées. Toutes les photos, les photos et les photos. J'ouvre mon ordinateur. Je lis les articles du Jezebel, xoJane, le Journal, le Guardian et le New Statesman. Puis je fais défiler l'écran jusqu'aux commentaires.
Elle est allée dans cette chambre.
Elle a trop bu.
Elle a pris des drogues.
Personne d'autres ne sait ce qui s'est passé dans cette pièce à part ceux qui s'y trouvaient.
Elle a dit à la police qu'elle faisait juste semblant de dormir.
Elle est allée à une autre soirée chez Dylan Walsh un mois après ce qui s'est produit. Est-ce qu'elle aurait fait ça si on l'avait vraiment violée ?"

Emma porte plainte. Cependant on l'informe qu'en "vertu de la loi irlandaise, [elle] n'a pas droit à la représentation légale séparée. (...) le directeur des poursuites pénales amènera les accusés en justices et les poursuivra au nom de l'Etat irlandais. Pas au nom d'Emma". Et sachez que "le taux de condamnation est terriblement bas" en Irlande. Il y a bien un centre d'aide aux victimes de viol, mais on ne lui en dira pas trop.

"Je suis remplie de cette honte, et elle m'accable, m'enchaîne les pieds", explique Emma. Ce poids de la culpabilité comme une violence inversée : elle n'est coupable de rien (si ce n'est d'avoir bu et pris de la drogue, comme ses amis), mais tout le monde va lui faire sentir qu'elle était habillée trop provocant, comme si elle une femme n'avait pas le droit de disposer de son corps. Eh oui ! Qui n'a jamais entendu sa dans sa vie de femme : t'es habillée trop truc ou trop machin, fais attention, tu risques des ennuis... C'est tellement ancré dans la tête de tout le monde que beaucoup de femmes se culpabilisent même d'être trop belles !

Louise O'Neill emploie parfois un vocabulaire cru, à la hauteur de la violence et du traumatisme subis par Emma. La force de l'auteure est de vraiment arriver à vous plonger dans l'état d'esprit d'Emma, dans sa souffrance et ses contradictions qui font qu'elle va finir par faire le mauvais choix, sous la pression de la société qui ne rend pas justice aux femmes. J'ai eu envie de claquer ses parents, en plus de tous les autres ! Savoir qu'il y a en gros 1% de condamnation qui aboutissent en Irlande parce que les plaintes restent très faibles me fait m'insurger ! Allez les Irlandaises, vous venez de voter pour le droit à l'avortement, le droit des femmes à disposer d'elle-même, eh bien la prochaine étape sera de tenir la dragée haute à tous ceux qui abusent de vous. La culture du macho, ça suffit ! Et la France peut vous emboîter le pas car on n'a rien à vous envier.

"On nous a toujours répété que celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas. L'alcool au volant, c'est dangereux. L'alcool au volant tue des gens, gâche des vies.
Il y a d'autres manières de gâcher des vies. On ne nous a jamais mis en garde contre celles-là."

A l'heure du #metoo, voici un roman catalogué un peu trop vite young adult qui est à mettre entre toutes les mains.
"Notre société ne semble peut-être pas soutenir les violences sexuelles, mais vous n'avez pas besoin de creuser beaucoup sous la surface pour apercevoir combien nous banalisons le viol et les agressions sexuelles. Celles-ci (qui vont des attouchements sexuels au viol) sont tellement courantes que nous les considérons presque comme inévitables pour les femmes. Nous assommons nos filles de précautions pour éviter de se faire violer, comme s'il s'agissait d'une triste fatalité, comme si c'était un combat perdu d'avance" explique Louise O'Neill. En discutant avec des femmes, seulement 1 sur 20 a signalé les agressions dont elle été victime à la police de peur de ne pas être crues. Comme dit Louise O'Neill "Je n'ai pas de réponse à ça" mais "je ne veux plus vivre dans un monde comme celui-ci".

"Nous devons parler sans relâche jusqu'à ce que toutes les Emma du monde se sentent soutenues et comprises. Jusqu'à ce qu'elles aient la certitude qu'on les croient", conclut l'auteure dans la post-face de son livre. Je ne peux qu'être d'accord.

Je vous conseille donc fortement ce roman irlandais qui restera ancré dans votre mémoire pendant un moment, je pense. C'est le deuxième de l'auteure, est un best seller en Irlande où il obtenu plusieurs prix.
Quant à Louise O'Neill, elle est née en 1985 dans le comté de Cork.

Merci aux éditions Stéphane Marsan de faire connaître Louise O'Neill en France !
Lien : http://milleetunelecturesdem..
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Très bien écrit, avec délicatesse et en même temps on dit les choses de manière crue, c'est ici l'histoire d'une fille violée. Ce livre a cela de spécial qu'il nous emmène dans la vie d'Emma un an avant l'événement et l'année après. On assiste d'abord (jalousement ?) à sa vie de grande séductrice, facilitée par sa plastique parfaite. La partie du livre où la vie après le viol est racontée, on voit réellement ce que vit une personne souffrant d'un syndrome de stress post traumatique. Les reviviscences, l'angoisse, la difficulté à aller de l'avant, à se concentrer, à sortir, à se divertir. On assiste à une Emma qui se noie, qui par deux fois, a tenté d'échapper à la vie. Ce livre éveille en nous des émotions négatives, mais pour mieux nous conscientiser. Il est nécessaire.
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Grosse déception pour ce roman ! Je vous explique pourquoi : Il y avait beaucoup trop de répétitions, un effet certainement volontaire mais je n'accroche pas du tout. Ensuite l'écriture n'est pas très clair, on a du mal à s'y retrouver, c'est saccadé. D'accord il y a un viol mais il y a aussi la publication des images qui sont un délit aussi! Il y a beaucoup de suppositions, de fantasmes qui n'ont pas lieu.Ce sont tous ces points qui ont fait que ma lecture ne m'a pas plu.
Lien : https://machalise.blogspot.c..
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Avec une fille facile de Louise O'neill Nous allons suivre l'histoire d'Emma O'Donovan, une jeune étudiante de dix-huit ans qui après une fête bien arrosée est retrouvée par ses parents inanimée sur le pas de sa porte et ne semble se souvenir de rien. Ce n'est qu'en découvrant les photos de cette nuit partagées sur Facebook qu'elle comprend. L'auteure, nous donne à lire un roman dérangeant sur un fait de société à la fois banal et aux répercutions terribles. le personnage d'Emma est brossé de telle façon que je ne suis pas certaine de l'apprécier, elle est égocentrique, vaniteuse, méchante, intéressée et voleuse. Il y a de nombreux thèmes abordés comme : Peut-on être une victime lorsque l'on porte une tenue provocante ? Lorsqu'on est ivre ? Lorsqu'on est majeur ? Lorsqu'on a fait des avances en premier ? Ses amies et même des inconnus vont avoir des réactions horribles et Facebook va relayer tout cela avec les photos de la soirée et alimenter tant de haine et de jugement à l'emporte pièce. Louise O'Neill pose des questions vraiment difficiles même si elles ne devraient pas poser de véritables problèmes pour y répondre, on se rend vite compte que dans notre société il y a des personnes qui se demandent encore jusqu'à quel point une « victime » peut être consentante. Un roman écrit brillamment sur un sujet qui n'est malheureusement pas prêt de se tarir. C'est tout à fait le genre de livre qui devrait être proposé dans les programmes scolaires, lu aussi bien par les parents que par les adolescents. Je ne dirais pas de ce livre que je l'ai aimé car le sujet traité est trop dévastateur, il m'a fait me sentir si mal, si révoltée,en colère et triste aussi. L'auteur a su parfaitement nous mettre dans l'ambiance de la jeunesse irlandaise, je pense que c'est un livre qui trouvera son public parmi le Young Adult. J'ai trouvé le choix de la fin troublant et quasi décevant mais à y réfléchir je ne vois finalement pas comment faire autrement. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Un roman parfaitement maîtrisé. Une plume incroyable qui nous entraîne dans le sillage d'Emma.
La plume est à ce point maîtrisée, qu'il est parfois difficile de se dire "que ce n'est qu'une fiction" (les "" étant dus au fait que malheureusement ce genre de drame arrive aussi IRL). J'ai senti la colère monter, la rage me submerger. J'ai eu mal au ventre, cette douleur sous forme de boule qui vous gagne et vous envahit.
Un nouveau roman percutant pour ce label édito, une lecture qui marque et qui poursuit.
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