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Les chiffres indiscutables tirés des rapports des enquêtes de victimisation de l'Observatoire de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP) s'égrènent. La description de faits tirés de la presse régionale horrifie. le constat est indiscutable : La société française connaît une irrépressible progression de la sauvagerie de ses enfants.

Face à ce phénomène brutal et récent, blotties dans un passé falsifié, les politiques et les média ont perdu leurs repères. Les premiers manipulent les chiffres pour publier une baisse de la délinquance tandis que les seconds ne savent pas ce qu'ils ont droit de dire ou penser.

La qualité première de cet ouvrage tient en le courage de dire et de décrire, de décoder les litotes des média et de donner le statut de victime à la personne agressée et non à l'agresseur. le succès de librairie confirme l'inquiétude d'une grande partie de la population. Et pourtant ce gouvernement, comme les précédents, évite soigneusement de franchir les lignes invisibles d'une police de la pensée n'existant que dans leur esprit.

Saluons le courage et le travail de bénédictin. Remercions l'auteur pour le décodage des euphémismes médiatique. Chaque litote est mise en regard de l'événement réel. Des données sont mises en perspective et est démontré l'évolution du type de délinquance avec un phénomène de violence gratuite en bande inédit dans notre pays. Achetez ce livre pour porter les chiffres connus de l'ONDRP au premier plan.

Regrettons vivement l'indigeste travail littéraire et l'incompréhensible travail éditorial. le livre tombe des mains passées les 50 premières pages. Les données se mêlent les unes aux autres, les chiffres s'entremêlent, les opinions voisinent les analyses…N'achetez pas ce livre pour comprendre.

Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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"Nul n'est censé ignorer la réalité."

La France Orange mécanique est le 1er livre que j'ai lu de L.Obertone, un pavé de 500 pages sur le mal actuel de notre société : l'insécurité

Livre décrié à sa sortie en 2013 par les médias et une part de la société politique force est de constater que L.Obertone à fait un travail de fond monstrueux sur l'ultraviolence en France.
Tout est passé au crible, les chiffres ahurissants des agressions, vols, viols en passant par l'inefficacité de la justice avec comme but de retirer le voile sur la vérité que l'ont nous cache. Un livre qui disserte la réalité criminelle sans concession.
Véritable maître dans ce genre d'enquête contre la société Big Brother L.Obertone n'épargne rien dans sa 1re enquête pour nous ouvrir les yeux sur un fait de société qui a touché tout le monde au moins un jour de près ou de loin.
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Un livre brut de réalités, loin des idéologies et des clivages, qui nous livre la réalité d'un quotidien devenu un enfer pour de plus en plus de personnes, qui ne sont plus aidées ni même protégées par quiconque, et surtout pas par l'État.
Un indispensable pour ouvrir les yeux sur notre société.
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Ah, livre infâme, qui ose pointer la tartufferie mortelle que nous imposent les langues autorisées!
Livre qui détricote le tissu de mensonges qu'on nous vend comme une Pax Romana et qui n'est en fait qu'un chaos dissimulé.
Ce "travail de bénédictin" (Eric Zemmour dixit) est une oeuvre de salubrité publique.
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L'ouvrage est un vrai complexe médiatique, et on ne sait plus vraiment quoi en penser. Les chiffres sont tous contestables, et les sociologues français eux-mêmes s'y opposent. Dans la sphère des penseurs de demain, il y a les pro-Obertone et les anti. À chacun de choisir son camp, même s'il faut tout de même prendre du recul face à cette analyse sociologique de « l'ensauvagement de la nation ».

Si vous avez envie d'accéder aux « bonnes questions », alors courrez vous procurer ce document qui est édifiant tant sa violence est assumée, crue, et sans tabou. En revanche, si vous cherchez des réponses, le livre en lui seul ne suffit pas, un débat doit suivre.

Le développement de thèses ethniques est discutable : Et si l'on commençait d'abord par expliquer ce qu'est la délinquance, et mettre en place un système judiciaire solide?

Si l'on veut donner de l'espoir à la sécurité en France, il faut aussi mettre en lumière l'insécurité en elle-même. Ne serait-ce que pour faire réagir les politiques, qui à ce jour sont bien plus préoccupés et indignés parce qu'on leur demande une déclaration publique de patrimoine.

« La France Orange Mécanique : nul n'est censé ignorer la réalité » Mais… quelle réalité?
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Un livre terrible.
Terrible parce qu'il décrit une réalité indiscutable. Depuis plus d'un siècle la France voit sa criminalité exploser et le phénomène est de plus en plus évident.
Terrible parce que derrière toutes ces statistiques et ces références sérieuses il y a des vies brisées, des victimes.

Un livre terrible car au final, entre la criminalité qui explose et le couple Police/Justice qui semble avoir abandonné on fini par se demander comment la situation va évoluer.

Un livre qui ne laisse pas indifférent et qui marque, on adhère ou pas aux explications de l'auteur, mais les chiffres sont là, eux et ils sont terribles...
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La France Orange Mécanique de Laurent Obertone est une plongée au coeur de l'insécurité de notre pays. L'auteur ambitionne de démonter quelques idées préconçues sur le sujet et de nous livrer la réalité de la situation. Selon Obertone, il est, en effet, très difficile de mesurer l'exacte ampleur de cette réalité puisque les médias nationaux préféreront parler de faits divers au lieu d'analyser des tendances globales lourdes. L'ouvrage s'articule donc autour d'un travail d'enquête de la presse régionale qui, mis bout-à-bout, livre le visage alarmant de la délinquance.

Premier fait majeur à retenir : la criminalité est très sous-estimée par les chiffres officiels. Ainsi, selon les chiffres de l'observatoire national de la délinquance - qui s'appuie sur des études de terrains et des témoignages - elle serait en réalité plus de trois fois supérieure ; 13.000 vols, 2.000 agressions, et 200 viols. Tel est le bilan quotidien en France. Obertone y ajoute une critique acerbe de la justice qui, par son laxisme, tolère cette délinquance. Par exemple, due au manque de places de prisons – et à la volonté de ne pas en construire de nouvelles – une peine de moins de deux ans accouchera rarement de prison ferme. On préférera favoriser l'aménagement, la réinsertion. Moult cas d'agressions sont le fait de multi récidivistes, avec parfois des dizaines de condamnation à leur compteur. Obertone s'interroge sur la pertinence d'un système qui laisse inlassablement de nouvelles chances aux assaillants tout en niant celles des victimes.

L'entre-soi journalistique est également vigoureusement dénoncé, à l'appui de quelques chiffres saisissants ; en 2012, une enquête de Harris Interactive annonce que 74% des journalistes votent à gauche, centre exclus. A l'Ecole de journalisme (ESJ) de Lille : 87% des étudiants ont voté à gauche en 2012. Au Centre de formation des journalistes de Paris : quasiment 100% ont voté pour la gauche. Chez les enseignants en 2012, 61% ont voté pour la gauche au premier tour et 80% au second tour. Au Figaro, est placée une urne à chaque élection où les journalistes peuvent voter. Constat ? La gauche l'emporte toujours.

La partie la plus abrasive de l'ouvrage est sans conteste le lien que fait Obertone entre l'immigration et la délinquance. Selon l'ONDRP, près de 20% des détenus sont étrangers bien que représentants 8% de la population. En 2008, le Washington Post estimait que 60 à 70% de la population carcérale française serait musulmane. Selon l'auteur, dette surreprésentation est bien connue bien que tue par les médias. Il réfute également les excuses classiques accordées à cette délinquance. La pauvreté ? La Corrèze, la Creuse, ou encore le Lot, sont bien plus pauvres que la Seine-Saint-Denis et ont pourtant une délinquance très faible. Résultat de la colonisation ? Les mêmes phénomènes se produisent aux Pays-Bas ou en Suède. Obertone bat en brèche le poncif éculé selon lequel la délinquance a toujours été présente en France. Il soutient que la violence des Apaches ou des Blousons Noirs n'est sans commune mesure avec celle que l'on connaît aujourd'hui.

La France Orange Mécanique a le mérite de s'aventurer là où peu d'autres ouvrages osent mettre les pieds. Il dresse un tableau bien plus pessimiste que celui porté par la classe politico-médiatique. Il met en exergue le laxisme, la politique de l'excuse, celle du déni, qui, selon lui, gangrène le pays. Obertone offre même une analyse anthropologique de cette violence. Par exemple, en reprenant les travaux de Robert Putman qui montre que plus une société est hétérogène, l'apanage de nos sociétés multiculturelles, et plus l'indice de confiance social sera faible. de plus, L'État autoritaire est censé contraindre la compétition entre les individus. Or, avec l'affaiblissement de cette autorité, la compétition entre individus est plus forte, donc plus violente. L'ouvrage regorge de chiffres et de statistiques, parfois trop, ce qui fait que l'on se perd par moment. Sur la question de sa pérennité de l'oeuvre, on pourra regretter que l'influence du livre soit resté cantonné à la droite, la gauche l'ayant qualifié de brûlot raciste. Il est regrettable que le thème de la sécurité ne fasse pas consensus dans la classe politique, tant il concerne tout le monde. La France Orange Mécanique, publié en 2013, est pourtant plus que jamais d'actualité en 2021.
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triste realite evoque dans ce livre.

il resume tres bien l'etat de l'insecurite de la france d'aujoudhui. Les faits evoques ne sont pas fictifs mais bien reels.

on peut se poser la question de savoir si on veut vraiment que les choses changent.

informez vous , lisez , pensez et reflechissez par vous meme, posez de vraies questions et exigez de vraies reponses ..

et surtout demandez vous si il est pas temps de changer votre bulletin de vote..
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Je viens de finir le livre. Beaucoup devraient le lire sans écouter évidemment tous les donneurs de pensées médiatiques. Dès qu'un auteur ne parle pas comme eux c'est un extrémiste.

Par moment on a vraiment froid dans le dos en le lisant.

Je regrette toutefois une critique de Nicolas Sarkozy car même s'il y avait encore des progrès à faire je suis persuadé qu'un discours ferme est nettement préférable à un discours anti prison tel que celui de Mme Taubira. cela va sans doute se voir dans les mois à venir d'ailleurs. de plus il avait commencé une action contre les adolescents et ce livre montre bien qu'il faut agir fortement dès l'enfance.
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Je pensais avoir affaire à du journalisme d'investigation, il n'en est rien.

Oui, des données « objectives » sont fournies en quantité pour étayer la thèse centrale du livre (la violence est désormais ultraviolence et impunie), mais, on le sait, on peut faire dire pratiquement n'importe quoi aux chiffres et aux faits et je n'ai pas eu envie de faire confiance à l'auteur: le ton du livre donne tout de suite la note, il s'agit avant tout d'un ouvrage d'opinion très polémique et dans lequel il recourt allègrement, et sans cesse, à la moquerie, à l'ironie, au cynisme, au mépris, sinon à l'insulte, contre ses innombrables cibles politiques et médiatiques et certaines franges de la population (surtout de couleur). Sans compter le fait que, pour ponctuer de nombreux faits divers de façon à étayer sa thèse, l'auteur n'hésite pas à pratiquer le commentaire (très) vulgaire de bistrot.

Une posture "éthique" qui invalide l'objectivité revendiquée de la démonstration à force de ressentiment, de douloureuse et agressive subjectivité. Indépendamment de la question de la validité de son interprétation des chiffres et des faits, il y a ce constat rédhibitoire qui disqualifie l'auteur comme interlocuteur valable : il cherche essentiellement à mobiliser chez le lecteur, non la pensée, mais les passions les plus noires (peur, horreur, haine, etc.), toutes au principe du désir de vengeance.

L'irrecevabilité du livre commence là. Et elle se poursuit avec une anthropologie/apologie évolutionniste de la violence: la Société est désormais à ce point "domestiquée" (pas "civilisée") que nous ne serions plus capables de répondre à la violence des "non adaptés" au moyen de notre propre violence, biologiquement fondée car nécessaire à la diffusion de nos gènes. Or, nous dit l'auteur, ce sont les forts, possédant les femmes parce que les femmes "se méritent" et choisissent les forts, qui survivent, et les faibles disparaissent, tués et/ou privés de femmes pour se reproduire... Et l'auteur de conclure en déplorant que dans notre société "domestiquée" la compétition entre mâles n'est plus physique mais morale. Ce qui, en toute logique, débouche sur ce type de commentaire programmatique: "Quand un pillage de masse a lieu suite à une catastrophe naturelle, et que vous introduisez de nouvelles données dans le logiciel, par exemple l'ordre aux militaires de tirer à vue sur les pillards, les comportements changent radicalement." (pages 214-215, édition 2022).

On ne s'étonnera pas que le livre plébiscite la peine de mort.

En somme, l'ouvrage est un gros coup de gueule dans une soupe de statistiques et de faits divers atroces analysés avec force sophismes simplistes et enrobé de puissants relents d'extrême-droite non assumés.


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