Death Note, Tome 12

Ultime tome de la série Death note, je n'étais pas mécontente d'en voir enfin arriver la conclusion !
La lutte se recentrant de plus en plus sur Light et Near devait nécessairement finir sur la mort de l'un d'entre eux; dommage qu'aucune autre solution n'ait été trouvée, puisque bien que le suspense demeure complet quand à l'identité du perdant, la chute de l'histoire reste connue.
Malgré ceci, la série Death Note constitue l'unique manga que j'ai pu lire d'un bout à l'autre, avec des dessins riches en détails et en émotions, des dialogues complexes et travaillés, et surtout une thématique plus qu'intéressante et étonnante d'actualité. Loin de juger simplement, Death Note pose une situation simple d'aspect mais ô combien précaire et complexe quant aux possibilités extraordinaires qu'elle offre.
Tant une histoire divertissante qu'une réflexion sur la morale humaine et ses débordements dus au trop plein de pouvoir, cette série de douze tomes trouvera sa place dans n'importe quelle bibliothèque !

Une fin dans toute sa splendeur.
Un homme ne peut pas être Dieu.
C'est ce que nous apprend la fin de ce douzième tome même si on a envie d'y croire jusqu'au bout. Une véritable histoire avec des sujets profonds et une réflexion sur la mort, la justice et la puissance.
Remarquable.

Après avoir accroché à la série à partir des deux premiers tomes car le début est difficile... on tombe de haut devant le denouement de fin. Déçue.

J'ai mis du temps à me décider à acheter cette série. le sujet du manga est très particulier : A-t-on le droit de tuer, même si c'est pour rendre la justice ?

Dans ce manga, on découvre la personnalité d'un jeune homme du nom de Light Yagami, qui après avoir trouvé un cahier de la mort, perdu par un Shinigami, va "au nom de la justice", commencer à tuer des criminels avec ce même cahier. Ce dernier peut en effet provoquer la mort des personnes dont le nom est inscrit à l'intérieur.

Au fur et à mesure de l'histoire, on découvre un Light de plus en plus sombre et manipulateur. Un génie qui va être confronté à un autre génie du nom de L. Ce dernier va, en effet, tout entreprendre pour coincer celui qui se fait appeler Kira.

C'est une histoire plutôt originale. J'ai finalement bien accrochée à l'histoire, même si le sujet est un peu difficile à aborder. Les dessins sont assez bons. le seul bémol est la longueur des dialogues, qui rendent la lecture très longue, un peu trop pour un manga.

Enfin le tome de la confrontation finale entre Light et Near! Chacun a comploté, manigancé et élaboré une stratégie infaillible pour éliminer l'adversaire. Chacun pense avoir tout prévu jusqu'aux moindres réactions de l'autre et pourtant un seul sortira vainqueur de cet affrontement. Near ou Light? Je laisse le suspense et je ne dévoilerai donc pas la fin de cette incroyable série qui m'a tenue en haleine pendant quelques jours. J'ai lu Death note comme un roman policier à feuilletons, plein de rebondissements et de suspense. Et au delà de cela c'est aussi une belle réflexion sur le bien, le mal, la justice et surtout le pouvoir et l'usage que l'on en fait. Bref, j'ai passé un excellent moment avec un manga qui divertit et fait réfléchir. Et dire que j'avais des a priori au sujet de ce genre de littérature!...

Après 11 tomes, on commençait à s'habituer au style du scénariste, on s'attendait aux surprises, on savait qu'on allait être choqué, perturbé.
Et non.
C'était 1000 fois ça.
On tombe des nues en lisant la fin de la série, on tombe de très très haut, on tourne la dernière page et on sent notre esprit se vider : "voilà, ça finit comme ça. 12 tomes pour arriver à cette fin terrible. Terrible."
Certes, on la sentait venir. Mais depuis la mort de L, on avait plus atteint ce niveau de psychose où tous les personnages sont détestables, où on a de la peine pour tout le monde, on veut voir tout le monde gagner et tout le monde perdre.
Le lecteur est pris aux pièges par ses propres émotions, les personnages le font tourner en bourrique, il ne sait plus où donner de la tête. Il est perdu.
Et c'est délicieux.