Souviens-toi de ne pas mourir sans avoir aimé.
Marc Alexandre Oho Bambe
Jaromil, junkie, trompettiste de jazz, sauvé (ou pas) par sa fille Indira reçoit lettres et K7 de son père, posthumes (il a été absent de sa vie).
Tout en écoutant et lisant les mots paternels il écrit à sa fille et égrène ses souvenirs de jazzman international, se rappelant de son groupe KGB et de al qui fut comme un père pour lui. Il évoque aussi sa période solo, sa femme.
Les chapitres courts alternent les vers libres.
Fluide le livre se lit rapidement. Ça parle d'amours filiale et paternel, de difficultés d'être noir dans une société blanche et raciste, de réalisation personnelle. Ça parle de vie, de choix et surtout d'amour.
J'ai trouvé cependant l'histoire redondante et très mélancolique. Un effet voulu comme un choeur, mais qui m'a lassée.
L'auteur, poète et slameur camerounais né en 1976 écrit ici son 11e livre.
Jazz. Amour filiale. Racisme. Addiction
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