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3,5

sur 722 notes
Je découvre la lumineuse écriture d'Audur Ava Olafsdottir avec un plaisir non-dissimulé. Je suis enchantée par la grâce, l'authenticité de la plume de cette autrice que je me réjouis de pouvoir explorer.

L'atmosphère y est comme rarement exposée, enveloppante, douce et puissante. Les personnages y sont brillamment racontés.

"Le rouge vif de la rhubarbe" conte l'histoire de la jeune Agustina sans pathos ni violon, avec une virtuosité somptueuse. Une vraie petite merveille, dégustée d'un trait.
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Dans ce roman, l'écriture et la situation sont à la fois simples et poétiques. Augustina est une jeune fille conçue dans un champ de rhubarbe. Elle est handicapée, mais remplie de rêve et de désir d'évasion.
Alors, à la force du poignet, entre rochers de bord de mer et collines proches, elle a un objectif : gravir la plus haute montagne de l'île. 844 mètres. Elle va tout mettre en oeuvre pour y arriver.
Entre Nina, Vermundur et Salomon, une galerie de portraits de gens simples, sincères et humains.
Une belle lecture reposante.
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Le premier roman d' Audur Ava Olafsdottir était déjà un petit bijou...

Après avoir été complètement conquise par Miss Islande, j'ai eu envie de renouveler l'expérience avec cette auteure et je ne suis pas déçue.

Ágústína est une jeune fille de 14 ans, rêveuse et courageuse, qui s'est mise en tête de gravir la montagne de son village alors qu'elle se déplace difficilement avec ses béquilles, handicapée de naissance.

Nous suivons ici cette toute jeune fille, gardée par la bonne Nina, qui veille sur elle, sa mère, exploratrice et spécialiste des oiseaux, étant partie pour son travail.
Quelques semaines, dans la vie d'Augustina, entre balades bucoliques, vie de village, fabrication du boudin ou de confiture de rhubarbe, entrecoupées par les lettres envoyées par sa mère, nous découvrons l'univers doux et fantasque d'Augustina.

L'écriture d'Audur ava Olafsdotti est envoûtante et a l'apparence de la simplicité.
Elle est merveilleusement poétique. Les dialogues sont savoureux, les personnages également.
Une écriture qui peut faire penser à la littérature asiatique, avec un rythme assez lent mais avec un petit brin de folie. Et toujours en toile de fond, une nature sauvage, puissante qui semble porter notre héroïne. Une écriture tout à fait singulière que j'apprécie de plus en plus.
Cette auteure est décidément pour moi, l'assurance d'un très très bon moment de lecture. Rendez-vous pris avec l'un des ces autres romans .

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Ce très beau 1er roman de Auður Ava Ólafsdóttir est déjà annonciateur de petites merveilles comme ''L'embellie'', ''Ör'' et bien sûr ''Rosa Candida'', romans qui m'ont littéralement captivé.
Jamais de rythme trépidant ni d'intrigue palpitante chez Auður Ava Ólafsdóttir, non, il ne se passe rien d'extraordinaire dans ses romans. Ce sont tout simplement des moments de vie esquissés par une écriture douce comme la neige qui tombe. Sa mystérieuse Islande natale est omniprésente et sert toujours de décor à ses histoires tantôt tendres et émouvantes, tantôt drôles et cocasses, mais toujours délicates, sensibles, poétiques, élégantes.
Je suis vraiment sous le charme de cette écrivaine trop peu connue.
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L'histoire d'une adolescente handicapée motrice, dans les années 70, en Islande. Elle a été abandonnée par sa mère qui préfère courir le monde en s'adonnant à des recherches scientifiques sur les oiseaux. Elles correspondent par écrit. Elle n'a pas connu son père qui ne connait pas lui-même son existence. Elle vit chez une amie de sa grand-mère et son plus grand rêve, malgré ses difficultés à marcher, c'est celui d'escalader la montagne. Une amitié se crée avec un jeune garçon. On se voit espérer alors une aide de sa part, en restant conscient que cette serait insuffisante. Mais alors, comment pourrait-elle gravir cette montagne ? Vous l'apprendrez en lisant la dernière phrase de ce court roman. Et si vous êtes comme moi, aussi émotive et l'effet du champagne aidant... et bien sachez que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Rassurez-vous, il m'en reste pour le prochain roman... Soyons sérieux : beaucoup de nature, de poésie dans ce petit roman plein de couleurs.
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Parce qu'elle est née à l'arrière d'une voiture, et que le cordon ombilical était entouré autour de son cou, la petite Agustina n'a pas les jambes comme tout le monde. Pourtant aux beaux jours, elle grimpe souvent sur les hauteurs du village avec ses béquilles pour s'allonger dans le carré de rhubarbe où elle a été conçue et rêver...ou alors, elle descend toute seule sur la plage de sable noir.
Élevée par la généreuse Nina, une amie de sa grand-mère, Agustina ne connaît pas son père, un chercheur, étudiant les animaux marins, dont le bateau s'est arrêté quelques jours seulement au port. Elle communique avec lui avec sa naïveté d'enfant, en lui lançant des bouteilles à la mer qui croit-elle, mais le croit-elle vraiment, vont lui parvenir.
Elle voit très rarement sa mère dont elle collectionne les lettres qui étayent le roman. Celle-ci est partie quelque part, en Afrique étudier les oiseaux migrateurs.
Nina a pris soin de la fillette comme si elle était sa propre fille alors que ce n'est pas tous les jours facile de vivre avec la jeune adolescente. Agustina a une personnalité très marquée et indépendante, et si on lui reproche souvent de refuser de voir la réalité telle qu'elle est, elle a la volonté de réaliser ses rêves.
...Le rêve secret d'Agostina, c'est de franchir la montagne qui s'élève à 844 mètres au-dessus du village et dont elle compte bien venir à bout un jour, même avec ses béquilles, pour voir enfin le monde d'en haut...

C'est le premier roman écrit par l'auteur, même s'il vient à peine d'être traduit en français.
On reconnaît son écriture et ses qualités, découvertes lors des précédentes lectures comme dans "Rosa candida" ou dans "l'embellie", par exemple que j'ai chroniqué sur ce blog.
Le lecteur retrouve avec plaisir la poésie qui émane de ses descriptions de la nature, ainsi que la simplicité et la douceur, avec lesquelles elle nous parle de la vie quotidienne de ces gens qui vivent isolés au sein d'une nature hostile et magnifique, mais qui savent dans leur coeur, s'entraider et se soutenir.
Les personnages sont tous attachants et d'une grand sensibilité....
Comme toujours dans les romans de Audur Ava Ólafsdóttir, l'important est ce qui n'est pas dit ou juste suggéré !
L'auteur nous offre ici un roman délicat et pudique sur le handicap, mais aussi sur la force de la nature humaine, la volonté et le courage, mais aussi ses faiblesses. La fin est ouverte et chacun pourra l'interpréter à sa guise.
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Tout en douceur ! Comme se lover dans une couette moelleuse ! Tel est l'effet produit par les mots d'Audur Ava Olafsdottir.

Elle nous emmène auprès de la jeune Agustina, délicate enfant qui grandit dans quelque village au coeur de la belle nature islandaise. Agustina est handicapée : elle ne peut se servir de ses jambes. Elle vit avec la vieille Nina, une amie de sa mère, absente. Celle-ci est une scientifique, spécialiste des oiseaux, partie observer les migrateurs en Afrique. On ne sait pas depuis quand, ni si la mère et la fille ont vécu ensemble longtemps, ni quelle est vraiment leur relation. Elle écrit à sa fille, des lettres tendres, certes, mais ne revient pas. Quant à son père, il a pris la mer après l'avoir conçue dans un champs de rhubarbe, celui où l'enfant aime à venir rêvasser.

Agustina aide Nina à faire des boudins et de la confiture de rhubarbe, se promène seule sur la plage ou dans la neige, va nager avec son ami Salomon.

Son rêve est d'escalader la montagne qui domine le village : elle est bien assez courageuses pour y arriver...
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Imaginez vous que je lisais :
"Elle en prend une à la fois et l'isole sous un verre retourné, l'épuise, la regarde se débattre sans air jusqu'à ce qu'elle roule sur le dos en bourdonnant, pattes frémissantes."
... et .... et ... Zoro n'est pas arrivé mais la mouche s'est posée sur la page de ce livre .... qu'auriez vous fait ? Moi, j'ai tourné la page et elle est repartie d'où elle venait !

J'ai beaucoup apprécié la description de la vie dans ces contrées reculées où l'arrivée de la télévision ou d'un grille pain est un grand événement. de même quand le projecteur arrive à diffuser un film jusqu'à la fin ... c'est alors une bonne journée.
J'ai adoré la description du mode vie rythmée par la lumière, la clarté ou son absence, on ne vit pas la même chose, la cadence n'est pas la même quand le jour se lève ou pas, l'apparition du soleil nous empêche de choisir le rythme de notre vie, ce qui nécessite de la clarté doit alors être fait.
Premier roman ravissant, émouvant qui nous parle du vivre ensemble dans une petite communauté, de la place du handicap dans une vie, de l'importance de conserver un lien avec ses parents ou alors d'apprendre à vivre sans !

J'ai essayé de grimper moi aussi sur une montagne, sur la montagne qui s'élève devant chacun de nous, nos préjugés, nos espoirs, nos illusions ... le chemin est dur mais que ne ferions nous pas pour atteindre enfin la vue d'ensemble !
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Tranche de vie dans un petit village côtier d'Islande, là où le soleil oublie parfois de se coucher, ou au contraire de se lever, là où les hommes partent pêcher pendant des mois, laissant leurs femmes gérer confitures de rhubarbe et boudins de sang de mouton, là où les télévisions commencent à arriver au compte-goutte, mais qu'on ne peut de toute façon regarder que lorsqu'il y a du courant… Cette tranche de vie est celle d'Agustina, une jeune fille handicapée que la mère a confiée aux bons soins de Nina, si près du pôle, pendant qu'elle-même étudie les oiseaux migrateurs à hauteur de l'Equateur. On s'y croirait, dans ce petit village du fjord, tellement les pensées d'Agustina sont riches et poétiques. Et la routine des villageois n'est pas un problème, on ne s'ennuie pas dans ce roman. D'ailleurs, il termine bien trop vite, d'où une petite déception.
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Un pur enchantement ! Il est intéressant de constater que certains livres m'emportent dès les premières pages loin, très loin , et se laissent dévorer trop vite. D'autres fois l'alchimie ne fonctionne pas , et parfois j'ai le sentiment que c'est juste à cause de moi . En tout cas je viens de me régaler avec Olafsdottir, sans avoir eu le sentiment de perdre mon temps, et j'admire cette belle leçon de courage que la jeune héroïne Augustina a su me donner. Gravir une montagne ....
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