AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,5

sur 722 notes
Très attirée par le titre surprenant, j'ai attaqué la lecture de ce court roman avec beaucoup d'enthousiasme à l'idée de découvrir une nouvelle romancière nordique. le pitch ne m'avait cependant pas vraiment accrochée et je dois avouer que je ne suis pas vraiment rentrée dans l'histoire. Peut-être un peu trop de coq-à-l'âne, un peu trop d'improbable (les relations entre cette adolescente et sa mère absente), mais cela ne me paraît pas rédhibitoire. Alors qu'est-ce qui ne m'a pas emballée ? J'ai surtout l'impression d'être restée sur ma faim. Pourtant la plume est belle, il y a de jolies comparaisons pleine d'originalité, une certaine poésie, des personnages attachants (surtout Nina). La place de la nature, celle du climat, la rudesse et la simplicité de la vie quotidienne et de la vie sociale sur cet îlot, tout cela est superbement rendu et d'une lecture très agréable. Mais j'aurais aimé, en parallèle, dans ce beau roman d'ambiance, une vraie histoire, celle de la mère, d'Agustina, ou des deux, une histoire partant d'un point A pour aller à un point B, et non pas juste quelques indications très succinctes. Mais pour cela il aurait fallu un texte plus long. Même si c'est un peu décevant cela reste une découverte intéressante.
Commenter  J’apprécie          252
J'avais une grande envie de lire ce roman dès l'annonce du titre et j'ai guetté sa publication. Je dois écrire que je ne suis pas déçue, au contraire !!!

L'écriture d'Audur Ava Ólafsdóttir m'a à nouveau séduite et entraînée dans les pensées d'un personnage singulier. Car c'est tout l'art de cette auteur que de nous faire partager les pensées de ses personnages plutôt que de décrire leurs actions de l'extérieur. J'aime cette façon d'aborder le récit qui nous rend si proche du protagoniste.
La protagoniste en l'occurrence est une jeune fille débordante de vitalité malgré le handicap qui la prive de l'usage de ses jambes depuis sa naissance. Elle se sent différente mais ne se lamente pas sur son sort et va de l'avant. Elle se lance des défis et réfléchis sur le sens de la vie.
J'ai aimé les champs lexicaux de la photographie et du cinéma qui se développent tout au long des pages. J'ai aimé la présence constante de couleurs proches du rouge (rose, violet, orange), la description de la nature et ses éléments.
Le rythme du récit est un peu chaotique parfois, on passe d'un sujet à l'autre, d'un moment à un autre, sans transition… à l'image de la marche de la jeune fille avec ses béquilles et de ses pensées qui vont et viennent entre le passé et le futur.

Un roman réussi, entraînant à lire et relire rien que pour le plaisir!
Commenter  J’apprécie          250
D'Audur Ava Olafsdottir, je n'avais encore lu que Rosa candida, il y a plus de dix ans (et bien sûr, j'en ai déjà d'autres dans la PAL) ; le rouge vif de la rhubarbe est son tout premier roman et il me donne envie de relire Rosa candida. C'est un roman assez court (156 pages) plein de douceur et de fraîcheur. Ce sont ses personnages qui lui donnent ces qualités mais aussi la rudesse du paysage et du climat islandais qui offrent de longues périodes de nuit hivernale et une terre qui ne peut produire grand-chose à manger mais aussi des aurores boréales magiques et de la rhubarbe, de quoi confectionner des confitures réjouissantes et entretenir les liens de bon voisinage. Car il y a aussi de la solidarité dans ce village où vit Agustina, recueillie par la vieille Nina à l'amour indéfectible, pendant que la mère de la jeune fille est absente, occupée à observer les oiseaux dans une jungle tropicale. Autour de Nina et Agustina, il y a aussi Vermundur, toujours prêt à rendre service aux dames, et le jeune Salomon au regard singulier.

Nous suivons l'originale Agustina pendant environ une année, dans sa tour où elle cultive son haut potentiel pour les mots et les nombres, dans le champ de rhubarbe d'où elle observe la Montagne qu'elle veut escalader avec ses béquilles, dans le garage où elle révèle sa voix singulière. Oui, elle est originale, Agustina, et j'ai pris plaisir à cueillir avec elle les petits bonheurs simples du quotidien malgré une nature et une condition physique parfois hostiles.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
Commenter  J’apprécie          242
Premier roman de cette auteure largement ovationnée en France pour son livre Rosa Candida, ce petit roman n'a pas à rougir car il est tout aussi agréable certes moins dense mais d'une qualité comparable. On ressent ici encore, une quiétude, une atmosphère bien particulière qu'on retrouve chez les auteurs nordiques. La vie du village avec cette communauté rapprochée où les habitants savent encore se rassembler autour d'une activité. Ici nous allons suivre la vie d'une petite fille née avec un handicap, ses jambes ne sont pas suffisamment fortes pour la porter sans aide, qu'importe, elle fait montre de courage et de force pour aller au-delà de son handicap, et prouvera que ses jambes sont certes faibles mais elle a aussi des bras et un cerveau. Elle a de grandes capacités notamment en math, aux échecs, intégrera un groupe de musiciens qui seront étonnés de sa belle voix. Elle fera également partie d'une équipe d'avirons. A travers ce parcours, l'auteure a su montrer qu'il faut savoir se battre pour aller au bout de ses rêves. Pour Agustina, son rêve serait de gravir la montagne malgré son handicap, Nina l'encourage et lui dit qu'elle lui offrira des chaussures de randonnée.
L'écriture est comme je l'aime, sensible, fluide sans trop de fioritures, tout est subtile et douceur. Et la rhubarbe allez vous me dire dans tout ça, que vient-elle faire là ? Et bien faites donc comme moi, courrez vite vous procurer ce petit bijou de tendresse pour le découvrir. Moment de grâce assuré.

Commenter  J’apprécie          240
"Agustina exerce une attraction singulière, diraient les gens, elle a un si beau port. Et elle rirait en sautant entre les flaques tout le long de la rue, si robuste, si normale, si extraordinairement digne d'admiration. Et puis, sans raison ni crier gare, elle bondirait très haut et sentirait la force élastique de ses nouvelles jambes. Pourquoi les gens qui en ont la possibilité ne sautent-ils pas en l'air sans raison ?"
Péché de gourmandise. Je l'avoue. Audur Ava Olafsdottir, l'écriture de cette auteure islandaise est un fruit d'âme et de chair . Je ne me lasse pas de ses espaces, de ses personnages, de ses fenêtres, de ses maisons, de ses paysages, de cette nature, des sables noirs d'Islande, de ces saisons extraordinaires, de toutes ses images, de ses couleurs, de tout ces gestes.
Une douce nourriture islandaise.

Astrid Shriqui Garain
Commenter  J’apprécie          220
A mon sens, , petite entourloupe des éditeurs avec la publication de ce roman de jeunesse de l'auteur après ceux qui ont fait sa renommée mais du coup, ma critique en sera plus indulgente et  pardonne ce sentiment d'inabouti que j'ai ressenti à sa lecture ...

Agustina , jeune fille de 14 ans vit avec Nina, une vieille femme pleine de sagesse ,pendant que sa mère explore les contrées sauvages africaines à la poursuite des oiseaux exotiques .

L'adolescente, elle , est un oiseau aux ailes coupées, car depuis sa naissance , ses jambes ne lui obéissent pas . Cela ne l'empêche pas de se promener le long des plages de galets , de se baigner telle une sirène et de rêver de grimper la montagne qui domine ce beau paysage islandais dont la rudesse est rompue par la couleur des tiges rouges du champ de rhubarbe  : Lieu secret de rêveries pour Agustina et de rencontres amoureuses et lien social entre les habitants qui ont pris la charmante habitude de s'échanger confitures et sirops.

Texte poétique qui annonce bien, lorsqu'on le remet dans sa chronologie , les beaux romans suivants.
Commenter  J’apprécie          212
Un beau roman très poétique où l'on retrouve enfin la veine de "Rosa Candida" (perdu dans les romans publiés après).
Une jeune ado marchant avec des béquilles contemple son environnement avec ses yeux et dialogue avec sa mère partit sur les routes du monde pour son travail.
Un récit doux qui fait du bien en cette période d'automne.
Commenter  J’apprécie          200
Un roman islandais qui m'a un peu laissée sur ma fin ... J'ai adoré l'ambiance particulière, tranquille, pleine de solidarité de ce petit village. Les habitants qui se font des cadeaux, les confitures de rhubarbe et le boudin faits ensemble, la proximité, la tolérance et la bienveillance qui règnent.
Pourtant, je n'ai pas réussi à adopter ces personnages, surtout Augustina et Nina dont la personnalité est restée trop floue, pas assez dessinée à mon goût.
Je retenterai l'expérience avec un autre roman de cette auteure.
Commenter  J’apprécie          193
je suis fan d'Auður Ava Ólafsdóttir. j'aime ouvrir un livre d'elle, de temps à autre, et me laisser porter par sa douce poésie et son monde de personnages éthérés. je sais au fond de moi que je lirais tous les romans de cette grande écrivaine, petit à petit.
je sais aussi que les premières pages se méritent toujours avec Auður, telle une marche d'approche avant la véritable ascension de la montagne et des paysages magnifiques. et ben, ici, je suis restée dans la marche d'approche, avec de ci de là des vues magnifiques, mais jamais le point d'orgue tant attendu. agustina est une jeune adolescente, vivant avec la vieille Nina, abandonnée par sa mère (qui lui envoie quand même quelques lettres), mais entourée de personnes bienveillantes tels Vermundur, le voisin homme à tout faire miraculeux. Agustina se rêve alpiniste, loin de son village rempli de rhubarbe, mais ses jambes dysfonctionnelles l'en empêchent. Agustina rêve, grandit, se construit, devient adulte. j'aurais aimé l'aimer, l'accompagner sur son chemin, mais la prose m'a trop perdue, et je me suis endormie... beaucoup beaucoup pour un si petit roman. dommage. mais je continuerais avec Auður, c'est sûr
Commenter  J’apprécie          180
Joli conte et premier roman d'une autrice islandaise Auõur Ava Ólafsdóttir.
C'est plein de bons sentiments et comme une ode à la nature. Car "Le rouge vif de la rhubarbe" raconte l'histoire d'Agustina autour d'un lieu particulier : un jardin sur les hauteurs où pousse de la rhubarbe sauvage.
Son père, marin, est reparti après avoir fait un enfant à sa mère dans ce champs de rhubarbes où les tiges ressemblent à ses jambes qui ne la portent pas. Agustina est une adolescente qui marche avec des béquilles mais qui est portée par un désir d'aller de l'avant même si ses parents ne sont pas là.
Elle communique avec son père en écrivant des messages dans des bouteilles qu'elle met à la mer et reçoit des lettres de sa mère qui participe à des missions scientifiques à travers le monde.
Le but d'Agustina est de monter en haut de la montagne pour avoir une vue d'ensemble sur son environnement mais aussi sur sa vie, pour avoir une vue sur la nature et les événements.
Comme si, pour s'élever, il ne fallait pas se contenter de regarder mais que l'essentiel est de voir ce qui nous entoure.


Commenter  J’apprécie          180




Lecteurs (1361) Voir plus



Quiz Voir plus

Quizz Rosa Candida

Comment s'appelle le personnage principal?

Arnol Tharniljuifs
Arnljotur Thorir
Arnoldiu Tharak
Arnold Thyrolior

15 questions
251 lecteurs ont répondu
Thème : Rosa Candida de Auður Ava ÓlafsdóttirCréer un quiz sur ce livre

{* *}