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3,5

sur 722 notes
Je n'ai pas réellement réussi à apprécier ce roman. Trop improbable, trop confus. L'histoire de cette petite fille handicapée, Agùstina, m'a touchée au début. Sa conception, dans un champ de rhubarbe m’a fait sourire ainsi que le récit improbable de sa naissance à l’arrière d’une voiture. La correspondance avec sa maman, partie étudier les oiseaux à l’étranger alors que le père, lui, branché sur les animaux marins, a disparu depuis bien longtemps donnait au roman une atmosphère particulière. Cependant le récit, qui passe sans arrêt du coq à l'âne en ajoutant de-ci delà des éléments proches du merveilleux m'a agacée, puis ennuyée.
L'auteure écrit bien, mais c'est l'ajustement de son récit qui m'a déplu.
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Le rouge vif de la rhubarbe c'est l'histoire d'Ágústína, une jeune adolescente handicapée qui vit dans un petit village côtier islandais avec sa grand-mère. Sa mère l'a plus ou moins abandonnée à cause de son handicap. Enfin officiellement, elle ne l'a pas abandonné, elle est chercheuse et toujours sur le terrain depuis des années oui bien sûr. Ágústína rêve d'escalader avec ses béquilles la colline qui surplombe le village pour avoir une nouvelle vue de son environnement. En tant que personne handicapée, elle a une certaine liberté de mouvement qui permet d'aborder le quotidien de ce village sous un prisme original. A travers le regard d'Ágústína, on découvre une vision poétique et décalée du passage du temps dans un village traditionnel. On rencontre un à un les différents éléments qui marquent l'année : échanges entre voisins, création de confitures, entraides, vente à domicile, pêche, récolte…
C'est déroutant d'avoir un récit qui donne un regard extérieur en provenance d'un membre de la communauté. Finalement est-elle complètement intégrée ? Elle est la plupart du temps incluse mais sa différence lui offre beaucoup plus de tolérance et de liberté que les jeunes de son âge. le village accepte ses forces et ses faiblesses et adapte son quotidien mine de rien. Faire le tour des voisins pour déposer les cadeaux, ce n'est pas facile en béquilles donc elle n'a pas à le faire en revanche quand on se déplace en béquilles on muscle les bras ce qui est un avantage pour certaines taches. Ágústína semble déconnectée de la réalité, elle est dans son monde et on suit ces réflexions, ces souvenirs et le quotidien du village dans le désordre de ses pensées. le résultat est un très beau petit texte qui se savoure et navigue entre onirisme et quotidien. C'est une lecture intimiste et déroutante réussie.
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Voici un roman plein de charme, assez triste, mais rempli de la belle énergie qu'il faut à la jeune Agustina, 14 ans, pour surmonter son handicap, un accident à la naissance qui lui coûte l'inertie de ses jambes, et sa solitude, un père inconnu d'elle, et une mère toujours en voyage qui ne communique avec elle que par courrier, par ailleurs bref et irrégulier.
Heureusement, sur la petite île au large des côtes islandaises sur laquelle elle vit, Agustina est entourée de gens bienveillants, Nina chez qui elle habite, Vernunder, un voisin, et surtout Salomon qui passe avec sa mère une année sur cette ile.
Ce livre est empreint de poésie, celle de la nature sauvage et austère qui captive la jeune fille, celle de "sa" plage de sable noir, de "son" jardin où pousse une rhubarbe incroyablement belle et colorée, et celle de la "Montagne" qui s'élève à 800 mètres d'altitude au delà de son village. Cette montagne, Agustina rêve d'y monter un jour avec la seule aide de ses béquilles et accompagnée de son appareil-photo qui lui permettra de capter la globalité du paysage. Ce sera pour le printemps prochain, dit-elle, lorsque la neige aura totalement ou partiellement fondu.
Le roman s'achève sur cette randonnée. Agustina l'a t'elle véritablement faite, ou simplement rêvée ? le dernier chapitre du roman pourrait le laisser penser.
Un beau livre, tout en délicatesse .
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Le premier roman d'Audur Ava Olafsdottir est unique est beau, comme son héroïne, Agustina, née sur cette petite île sans l'usage de ses jambes. Hors de question pour elle de laisser cette particularité la miner, puisqu'elle prépare l'ascension de la Montagne. Elle se découvre aussi, petit à petit, entre amour, réflexion et racines, sans jamais se départir de sa volonté de fer.
Bercés par la poésie de l'autrice, les lecteurs vivent quelques temps au rythme des saisons de l'Islande et des spécialités culinaires du village - de la confiture de rhubarbe au boudin de mouton.

Un aparté polaire, la douce simplicité d'un village isolé.
Une très belle découverte.
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Le rouge vif de la rhubarbe est un de ces romans courts qu'on dévore avec plaisir et rapidité, mais qui une fois refermés donnent l'impression d'avoir manqué un peu de matière.
Il y a dedans des personnages amusants, quelques très jolies pages, mais cela ne forme pas vraiment un roman, plutôt l'ébauche d'un, les premiers chapitres; en tout cas c'est l'impression que cela m'a donné. Et ces premiers chapitres resteront sans répondant, me laissant après une jolie promenade, quelque peu sur ma faim. Pour un après-midi à meubler, ou pourquoi pas entre deux pavés un peu exigeants, cela peut faire un bon choix.
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Roman islandais, poétique et fantaisiste, le rouge vif de la rhubarbe est le premier roman de l'auteure islandaise Audur Ava Ólafsdóttir que je lis. Ce récit aborde le quotidien d'une adolescente solitaire et rêveuse, invalide (jambes) depuis sa naissance, abandonnée par sa mère aux bons soins d'une vieille femme du village. Ágústína (c'est le nom de l'adolescente), malgré son handicap, a des rêves de grandeur et ne s'en laisse pas imposer par ses "limitations": elle traîne ses béquilles sur la plage de sable noir ou dans le jardin de rhubarbe qui surplombe le village, elle rêve d'escalader une montagne pour voir l'île depuis les hauteurs. Nous suivons donc son quotidien, une saison à la fois, rythmée par les nombreuses lettres de sa mère qui s'ennuie et qui lui promet de venir la voir, mais qu'on ne voit jamais. On assiste également aux traditions culinaires des villageoises, dont sa tutrice, la vieille Nína. le tout est poétique et donne un récit initiatique à la fois triste et doux. C'est une lecture que j'ai beaucoup apprécié et qui me fait découvrir une toute autre facette de la littérature islandaise (toujours aussi triste par contre). Cela ma donne envie de lire d'autres romans de l'auteure, dont Rosa Candida dont j'ai beaucoup entendu de bien. Sa très belle écriture en nuance et en délicatesse décrit à merveille les ambiances, les petites scènes de la vie quotidienne, les couleurs, les odeurs, les paysages... Elle sait bien rendre attachants les personnages pourtant peu décrits (quelques facettes seulement, assez pour les rendre intéressants).
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Augustina est une petite fille pas ordinaire ! Tout d'abord, elle a été conçue dans un champs de rhubarbe, lieu qu'elle affectionne particulièrement. Ensuite, elle vit chez sa chère Nina qui l'a recueillie à la demande de sa mère partie explorer le monde. Elle échange cependant régulièrement des lettres très belles avec sa mère. Enfin, elle est handicapée des jambes et se déplace difficilement avec des béquilles, mais elle a une telle volonté et un tel désir d'aventure et de liberté, qu'elle projette un voyage en haut de la montagne qui surplombe le village.

Un livre magnifique comme tous ceux de l'auteure qui invite à l'optimisme et à la contemplation de la beauté de la vie !
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J'ai lu les trois romans d'Audur Ava Olafsdottir, je les ai aimés, et même beaucoup aimés. Alors lorsque celui-ci est paru, je l'ai acheté sans réfléchir. Or, ce roman est, en fait, le premier écrit par l'auteure. J'aurais dû me méfier.

Il y a ce qu'on retrouve dans ses autres romans : des personnages atypiques, un regard poétique posé sur le monde, des petits tableaux impressionnistes, une douceur dans l'écriture qui tranche avec l'âpreté de l'ile… Mais !

Mais, un sentiment de trop peu, d'inachevé. Trop peu de passages m'ont emportée, réjouie ou enthousiasmée. Je suis restée sur ma faim. Et puis, j'ai tiqué à quelques endroits sur la maladresse de l'écriture que l'on ne peut imputer à la traductrice puisque c'est elle qui a traduit avec talent tous ses autres romans.

J'attends donc son prochain avec impatience.
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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Un regard et la couverture éclate mon regard d'un curiosité maladive puis le titre le rouge vif de la rhubarbe augmente mon attrait puis la lecture du quatrième de couverte obsède mon choix pour acheter ce livre....De plus la littérature Islandaise est une curiosité pour le lecteur maladif que je peux être.
Ma lecture brûle les pages avec envie et désir, les paysages de cette île, la nature, le climat, la rhubarbe ont le rôle principal de ce roman romanesque.Puis lentement la lenteur de l'histoire engourdit ma lecture, les anecdotes semblent dérisoires.l 'héroïne adolescente handicapé de naissance devient le songe lointain de l'histoire.
Reste cette île berceau de ce roman, le temps chavire, la nuit et le jour se chamaille, le sel ronge cette terre sauvage, le sol absorbe le gel, l'érosion, la force du climat abrupte, la vie coule de ses bateaux étranger, ces chalutiers de pêche, accostant ces berges illusoires, incertaines, cette île respire le peuple de ces traditions, ces us nouvelles, cette terre est l'appel à la vie de notre héroïne égarée dans l'immensité de ces détails, ces petites choses infimes cristallisent son univers, ce monde de rêve, la missive maternelle enchante ses espoir de ce passé perdu, si lointain, cette vie d'une mère présente, une maman errante, un frére nouveau virtuelle d'une lettre orpheline....
Ces lettres maternelles; cette génitrice partit suivre sa vie de femme au quatre du monde à la recherche de nouvelles espèces d'oiseaux, parsème ce livre de moment tendre et incertain comme un pavé que l'on jette dans la marre et qui éclabousse notre lecture dans un égarement, un décalage, une césure ennuyeuse....
Peu de moment de plaisir, rare le roman nous happe dans l'île de notre héroïne.
Seul le titre reste magique .....
La montagne est si haute, l 'héroïne sera cette alpiniste de l'espoir.....
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Ce premier roman d'Audur Ava Olafsdottir, inédit jusqu'à présent, possède déjà toutes les qualités que l'on a tant apprécié chez l'auteur de Rosa Candida : L'étrangeté des personnages, la poésie de la langue, et surtout l'art de camper de sublimes paysages, pages après page, avec quelques silhouettes humaines de ci de là pour magnifier la beauté sauvage de la nature. Les couleurs, rouge de la rhubarbe et du sang, blanc de la neige, vert mousse d'un pull tricoté, bleu de la mer.... font comme des tâches qui s'impriment sur notre rétine et provoquent en nous une légère hypnose.
Les pas d'Agustina, sa démarche, ses rêves, sa grâce et sa force, en font un personnage incarné que l'on suit avec stupeur le long des sentiers islandais. Mais l'arrière-plan n'est pas à négliger, avec de nombreuses petites scènes à observer, dans ce microcosme bienveillant qui entoure Agustina.

Bref une belle oeuvre, colorée, mélancolique et pleine de vie.
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