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3,87

sur 3374 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Alors quand j'ai vu le mot" roseraie" dans la 4ème de couverture, j'ai tout de suite eu envie de le lire.
Il faut dire que ce mot revêt un souvenir magnifique dans une roseraie dans laquelle le propriétaire me détaillait les allées.
Quand vous êtes chez des spécialistes de la rose, c'est comme entrez chez un caviste.
On vous pose plein de questions pour découvrir votre type de rose( fleur, couleur parfum..) puis on vous emmène dans l'allée où règnent vos fleurs préférées.
Magnifique !
Dans Rosa Candida, le personnage principal a dans la tête l'idée de faire pousser cette rose.
C'est dans un climat triste que l'on va parcourir les pages car le héros de l'histoire ne vit pas une histoire banale.
Le milieu monacal n'est pas anodin et la culture des fleurs y est très adaptée.
Un livre surprenant de par son cadre mais je l'ai vraiment apprécié.
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Un doux roman sur le thème de la paternité et le deuil.

La narration est plutôt exotique : par le fatalisme qu'elle dégage, elle ressemble à celle des autres romans nordiques que j'ai pu lire et même à celle de livres japonais.

Même s'il est un peu lent et contemplatif, j'ai beaucoup aimé ce roman, surtout une fois que le héros est installé au monastère.
Avant cela, tout tend vers ce but, mais à une vitesse d'escargot et avec un luxe de détails dont on se passerait bien (sa crise d'appendicite, par exemple). Cette monotonie m'empêchait de rester accrochée très longtemps.

Mais une fois sur place (d'ailleurs, on ne sait pas où : les lieux ne sont jamais nommés. On se doute qu'il vient d'Islande au vu de l'auteur et des descriptions de paysages, mais le monastère ? Je me le suis imaginé en France, mais il pourrait être à peu près n'importe où en Europe…), le contemplatif n'est pas dérangeant, au contraire : on se laisse porter par le rythme.

La personnalité gentillette du héros est touchante et atteint son paroxysme quand sa petite fille et la mère de celle-ci débarquent.
A 22 ans, il s'invente papa et s'imagine même une vie de famille. Il réfléchit beaucoup, mais tout lui vient comme une évidence. La tendresse de l'apprenti père et son immense volonté de bien faire sont émouvantes et amusantes à regarder.

Ce livre atypique est empli d'un léger terre-à-terre. Sa douceur est très reposante. Je suis contente de l'avoir découvert, malgré des débuts difficiles !
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Un très bon roman acidulé, comme la couverture proposée par l'éditeur Zulma. Une amie me l'avait recommandé parce qu'elle savait que je partais en Islande pour les vacances. Elle savait aussi combien j'apprécie les livres sensibles et les personnages comme le héros de Rosa Candida. Elle savait aussi qu'en tant que "jeune" papa très "papa poule", je devrais apprécier ce livre. Et elle ne s'était pas trompée, en effet (Sauf pour le côté Islande, où malheureusement, l'histoire ne se déroule pas du tout dans ce pays. N'achetez pas ce livre si vous souhaitez un décor islandais, l'histoire se passe plutôt dans un pays latin, je dirais, même si l'auteur ne nous donne aucun indice sur la localisation d'ailleurs).
L'histoire est simple : suite au décès accidentel de sa mère, Arnljótur décide de quitter l'Islande pour un voyage vers une roseraie située dans un monastère afin de se retrouver et de planter quelques pieds de rose du jardin de sa mère. Arnljótur est papa d'une petite fille de 7 mois, Flora Sol, qu'il a eue au cours d'un rapport non protégé dans la serre familiale (en Islande, cas très fréquent de ces jeunes ados qui se retrouvent parents avant de commencer leurs études). On suit le road-trip du petit Lobbi (comme l'appelle son père) vers sa roseraie. Une fois arrivé à destination, et à peine installé, il arrive quelque chose à notre narrateur...

L'histoire est vraiment agréable et se lit paisiblement. On est bien dans ce livre, comme dans un cocon. Arnljótur est vraiment attachant. Un peu naïf, certes, comme j'ai pu lire par ailleurs, mais en même temps très responsable et très gentil. Très scandinave en fait. J'ai beaucoup aimé sa façon de gérer sa fille, sa façon très douce et respectueuse de s'occuper de la mère de sa fille. J'ai beaucoup aimé la relation entre Arnljótur et le prêtre cinéphile, de même que la relation qui va naître entre Arnljótur et la maman de Flora Sol. J'aime beaucoup la fin qui n'est pas forcément négative et qui peut tout à fait être perçue comme pleine d'espoir (vous savez, le fameux verre à moitié vide ou à moitié plein...)

J'ai beaucoup aimé ce livre. Si vous recherchez de l'action et des rebondissements, passez votre chemin. Ce livre avance lentement mais n'est jamais ennuyeux. Il se déguste comme un petit macaron, un après-midi ensoleillé de printemps.
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Quel beau roman sur le lien paternel et son enfant !
Même si la vie ne fait pas cadeau elle offre le plaisir à un homme d'être père.
L'écriture est fluide avec une description poétique des scènes où le pere prend soin de son enfant évoquant la tendresse et la douceur.
Quel joli livre !
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L'histoire n'a rien d'extraordinaire. Arnljótur, un jeune homme de 22 ans, décide de quitter la maison dans laquelle il vit avec son père pour aller restaurer une roseraie séculaire dans un monastère à l'étranger. En effet, passionné par l'horticulture et plus particulièrement par les roses depuis son enfance, il décide de prendre du temps pour lui alors que son père aimerait le voir commencer des études universitaires. Cette passion, c'est de sa maman, décédée dans un accident de voiture, qu'il la tient. Arnljótur laisse également son frère jumeau, autiste, et sa petite fille, Flora Sol, fruit d'une seule et unique nuit avec Anna. Son voyage jusqu'à destination ne va pas se passer comme prévu, tout comme sa nouvelle vie loin de sa terre natale d'ailleurs...

Rosa Candida est un très joli roman initiatique. J'ai trouvé qu'il s'en dégageait beaucoup de douceur, de simplicité, mais aussi, de lumière. le personnage principal, Arnljótur, est très attachant. C'est un homme simple, où en tout cas beaucoup moins extravagant que semble l'être son père et son frère. Il contraste également avec la maman de sa petite fille qui, elle, est plutôt mystérieuse à mon sens. En s'installant dans sa nouvelle vie, pleine de jolies rencontres, il apprend à se connaître, découvre son nouveau rôle d'adulte mais aussi de papa de façon très naïve et courageuse, mais surtout touchante. J'ai aimé découvrir ce personnage à travers les mots de l'auteure. Ce que j'ai beaucoup aimé aussi, c'est le fait qu'aucun lieu ne soit clairement cité laissant toute la place nécessaire à notre imagination pour faire son travail. Personnellement, les descriptions m'ont fait penser à mon sud natal, à ma Provence et j'aurais bien aimé pouvoir terminer cette lecture à l'ombre d'un olivier, accompagnée par le chant des cigales. Ce n'est pas un roman très rythmé, et, en général, je n'aime pas vraiment ça, quand ça manque de rythme. Mais, je dois avouer que là, à ma grande surprise, ça ne m'a aucunement dérangé.

La plume de l'auteure m'a beaucoup plu et au fond, même si ce roman, ou plutôt l'histoire qu'on nous y raconte, n'est pas extraordinairement originale, il m'a mis de bonne humeur et j'ai eu le sourire collé aux lèvres tout le temps de cette lecture. J'ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans le quotidien d'Arnljótur.
Lien : http://desflaneriesetdesmots..
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Dans un terrain ingrat, d'apparence stérile, la mère d'Arnljótur a créé un jardin inattendu. Elle a également transmis à son fils le goût du jardinage et des roses. Décédée dans un accident de voiture, elle a laissé derrière elle une famille dépourvue. A commencer pour les recettes de cuisine !

Aujourd'hui Arnljótur s'apprête à quitter la maison, laissant pour un temps un père fort âgé et un frère jumeau, autiste, amateur de couleurs vestimentaires frappantes. Arnljótur est également père d'une petite fille de sept mois, Flóra Sól, née d'une rencontre brève dans la serre familiale. Il la voit de temps en temps, entretenant des rapports cordiaux avec la maman.

Le jeune homme s'apprête donc à prendre la route et à rallier un monastère où il fera revivre une roseraie réputée et ancienne. Il emporte dans ses bagages des boutures de Rosa Candida, l'une des "spécialités" de sa mère. Commence alors pour le jeune homme un périple hors de l'ordinaire.

Une famille aimante, des recettes, quelques chefs d'oeuvre du cinéma, des brassées de fleurs, une adorable petite fille... voici quelques-unes des petites touches qui s'assemblent dans le roman d'Audur Ava Ólafsdóttir; lui donnant une saveur incomparable faite de plénitude et de bien-être.

A la recherche d'un sens à sa vie, le jeune Arnljótur va de rencontre en rencontre, jusqu'à se découvrir lui-même : sa quête se fait tout en simplicité et en délicatesse. Les grandes questions de l'existence sont abordées par notre héros mais avec douceur et naturel; le rythme de l'ouvrage est plaisant; le récit chemine, sans heurts, ni précipitations. Je referme ce livre, charmée par l'harmonie et la fraîcheur qui s'en dégagent, le notant dans les titres "à partager sans retenue" !
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Arnjoltur a une vingtaine d'années, il vit avec son père et son frère jumeau autiste. Sa mère, de qui il était très proche vient de mourir dans un accident de voiture. Elle lui a communiqué son goût du jardinage. A peine revenu de quelques mois en mer pour se faire de l'argent, il quitte l'Islande et ses paysages de champs de lave pour aller vivre sa passion en restaurant une roseraie bien connue des spécialistes dans un monastère.


Il part avec dans son sac des boutures de rosier à huit pétales, fierté de sa mère, qu'il compte planter dans la roseraie et dans la poche une photo de la fille qu'il a eu d'une relation d'une nuit avec Anna. Arrivé à destination il se met au travail et reçoit rapidement des nouvelles de la mère de sa fille. Celle-ci a besoin que le jeune homme s'occupe de sa fille le temps de rédiger son mémoire, elle étudie la génétique. Comme avec un rosier, la greffe entre le jeune homme et sa fille va-t'elle prendre???


Un roman tout en douceur, comme un bouquet de rosa candida, ces roses sans épines. Un roman touchant sur la naissance des relations entre un père et sa fille, sur l' amitié qui naît avec le frère Thomas, qui pour chaque problème trouve une réponse dans un film, sur la relation entre un père âgé et protecteur et un fils qui veut s'émanciper et vivre sa passion. A découvrir!
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Audur Ava Olafsdottir crée avec Rosa Candida un voyage initiatique envoûtant, poétique et très original dont le héros est très attachant.
Arnljotur a vingt ans et a perdu sa mère. Il est passionné par la botanique, notamment par les roses que sa mère adorait. Il vit désormais avec son père, plutôt âgé, et son frère jumeau autiste. Une jeune fille, une amourette d'un soir, lui annonce qu'elle est enceinte de lui. Arnljotur décide de partir travailler dans une lointaine roseraie qui appartient à un monastère "Le merveilleux jardin des roses célestes", et d'y planter une fameuse rose -la rosa candida- chère à sa mère disparue. Commence alors un long voyage pour Arnljotur, de nombreuses rencontres et beaucoup de remise en question notamment sur sa paternité.
J'ai notamment beaucoup aimé les relations entre Arnljotur et Frère Thomas, un moine du monastère ainsi que la relation d'Arnljotur et la mère de sa petite fille.
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Quel étonnant petit chef d'oeuvre que ce roman d'Audur Ava Olafsdottir ! Étonnant, en tous points, à vrai dire, car le style tout autant que l'histoire et les thèmes abordés semblent neufs sous sa plume, même si au fond ils sont universels !

Attention, je dis « neuf » et « étonnant », mais il ne faut pas s'y tromper, on n'est pas ici dans l'ordre du grandiose ou de l'inédit, non au contraire, dès les premières pages nous sommes plongés dans l'ordinaire et le quotidien d'Arnljotur. Ce jeune-homme Islandais, que nous suivrons pas à pas, va quitter son pays pour mettre à l'oeuvre ses talents de jardinier et cultiver les roses créées par sa mère décédée dans la plus belle roseraie du monde, et par la même occasion, il va tenter de mettre de l'ordre dans sa vie, et notamment dans sa relation avec Anna, femme d'une nuit avec qui il a eu une petite fille, Flora Sol.
Même si c'est un récit de voyage et de découvertes qui se déroule sous nos yeux, l'auteur a pris ce soin particulier de ne pas insister sur l'aspect aventureux ou exaltant de la vie de son héros, mais plutôt de nous décrire sa routine. Nouvelle et étrangère certes, mais routine quand-même. Nous le suivons ainsi dans ses jours de marché, ses recettes de cuisines et ses longues nuits seul sous la couette... Mais dans cette routine là il n'y a pas d'ennui, ou alors un si bon ennui, celui des jours d'été où l'on se laisse languir sans but sous le soleil peut-être…Comme quoi quand on sait écrire, comme c'est décidément le cas l'Olafsdottir, on peut faire de l'étonnant avec du quotidien, et rendre neuve la plus ancienne des rengaines…
C'est avec un grand plaisir que j'ai suivi le joli et calme cheminement de ce cher petit Lobbi, et le voir mettre de l'ordre dans sa vie comme dans son jardin de roses, avec douceur et méticulosité, étrangement, c'était comme si ça m'aidait aussi à mettre de l'ordre dans la mienne…

Au fond, tout en retenue et en finesse, ce roman est un vrai hymne à l'amour ! L'amour familial surtout y est décrit avec la plus grande délicatesse, celui d'un homme pour sa mère décédée, celui d'un père pour sa grande petite fille… mais l'amour au sens large est présent dans chaque ligne et se respire par exemple dans l'intérêt que l'on peut porter aux roses, aux corps, aux films d'art et d'essai et à la cuisine…

Bien sûr, l'un des aspects les plus touchants du livre consiste en l'accession à la paternité de ce jeune homme qui au fil des pages passe du statut de grand adolescent à celui de chef de famille, et j'ai vraiment trouvé bouleversant le naturel et la tendresse candide avec lesquels le petit Lobbi devient papa sous nos yeux. D'ailleurs, quand on aime les enfants, on ne peut qu'être ému par les descriptions tendres et éclairées de ce jeune père devant les premiers pas et autres géants progrès de la jolie Flora Sol ! Ayant moi-même eu mon fils de huit mois dans les pattes pendant ma lecture, j'ai naturellement été très touchée par la beauté simple et la justesse de certaines images.

Mais qu'on aime les bébés où non, qu'on apprécie ou pas le jardinage et même si l'on préfère l'aventure à la vie quotidienne, je crois qu'on ne pourra qu'être séduit par le plus grand atout de ce roman: son personnage principal ! A vrai dire, tous les personnages de "Rosa Candida" valent leur pesant d'or et participent à rendre le récit attachant, mais le héros, Arljotur, est à lui seul un petit chef d'oeuvre ! Tout en sobriété et en candeur, simple comme une évidence, il est bon et doux comme une rose sans épines et c'est un bonheur que de cheminer à ses cotés. Il fait rire parfois et touche au coeur souvent, mais il fait réfléchir aussi, car sous des dehors simples et naïfs, ce sont de grandes questions existentielles qui l'agitent et qu'il aborde avec finesse et fraicheur. Ainsi, à travers lui, des thèmes aussi importants et graves que la mort, la filiation et les liens qui peuvent exister entre eux, sont traités ici sans la moindre lourdeur mais avec beaucoup d'émotion !

Inutile de préciser, je crois, que ce roman a gagné sa place dans mes coups de coeur littéraires… Il m'a fait sourire, rêver et pleurer aussi, mais surtout il m‘a apaisée et j'ai apprécié cette lecture comme je l'aurais fait d'une promenade, par un tiède après-midi de printemps, dans la plus jolie roseraie du monde…
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Un roman vraiment sain, à la fois attendrissant, drôle et contemplatif. Une lecture reposante, qui fait du bien à l'âme comme rarement.

Il faut céder sur les premières pages, et se laisser porter par les mots et l'ambiance, ne pas se laisser déstabiliser. Une fois ce pas franchi tout le travail est fait, il ne reste plus qu'à savourer.

Rien de bien extraordinaire pourtant dans ce roman, c'est plus une question de sensation que de contenu. La plume de Olafsdottir parle aux sens et aux émotions, sans jamais tomber dans le pathos que pourrait laisser entendre le résumé ou le contexte du jeune personnage. Au contraire même, l'auteur fait le choix de la douceur et de la légèreté partout.

Voilà c'est bien bref, mais ce roman m'a vraiment émue, reposée malgré un début un peu déconcertant. Il n'a rien de magique ou d'époustouflant, il touche juste quelque chose et il est éminemment bien écrit. Au cas où vous ne l'auriez pas compris je vous le conseille fortement, il est de ces expériences qu'on ne peut décrire, il faut juste le vivre
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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