Rosa Candida

Récit de vie, récit sur la vie, ce Rosa candida est à la fois l'histoire d'une déconstruction et d'une reconstruction. La mort de la mère est l'événement fondateur, à la manière du roman de Camus, mais il faudra beaucoup de sinuosités pour faire affleurer enfin l'événement en tant que tel et il sera le prétexte aux multiples aventures du héros, Arnljotur Thorir.
Mais Rosa candida est aussi un roman d'initiation, où le héros part à la découverte du monde et y fait toutes sortes de rencontres plus étonnantes et enrichissantes à chaque fois.
A la manière d'un mille-feuille, l'auteur a su superposer différentes couches de récit s'entremêlant, se laissant deviner ou surgissant lorsqu'on s'y attend le moins. Des situations souvent cocasses, un humour omniprésent et le regard du héros, naïf et perspicace, apportent une vraie légèreté à l'histoire.
Rosa candida est un conte d'aujourd'hui, où les princesses des neiges ont des noms de fleur, où les princes charmants se font opérer de l'appendicite alors qu'ils entament leur odyssée et où tout ne se finit pas toujours par un mariage…

Arnljotur a 21 ans et se passionne pour le jardinage, activité qu'il partageait avec sa mère (décédée d'un accident de voiture), et qui les a rendu si complices. le jeune homme veut en faire son métier, bien que son père ait insisté pour qu'il fasse des études supérieures.

Lorsque l'occasion se présente, il la saisit sans hésiter, si heureux de réaliser son rêve. Il quitte son pays natal (l'Islande) pour rejoindre une roseraie très célèbre.

Là-bas, au coeur d'un monastère que l'on se représente tel un endroit paisible, propice à la remise en question, sa vie va prendre un tournant auquel il ne s'était pas préparé. Un évènément marquant va ressurgir.
Et pourtant, il nous étonne par sa maturité, sa façon d'aborder les évènements avec une sérénité jamais très loin (peut être qu'il doit cette force à l'amour maternel?)
Arnljotur fait de son mieux pour avancer dans l'âge adulte, en assumant ses responsabilités, ne laissant pas l'appréhension prendre le dessus. Au fur et à mesure que l'on progresse dans notre lecture, on voit en Arnljotur un homme, un père mais aussi un fils..avec tous les sentiments que cela comporte.

J'ai été portée par le «caractère touchant» du personnage, les revirements de situation..C'est plein de douceur, de tendresse.

c'est frais, délicat.
Il ne se passe pas grand' chose mais on se laisse porter par un doux rythme en compagnie de personnages légers.
Décidément la littérature nordique est merveilleuse

L'Islandaise Audur Ava Olafsdottir propose ici un livre qui est à la fois un conte et un roman d'apprentissage. J'ai absolument adoré l'atmosphère décalée, l'originalité de l'écriture sans chichi et pourtant emplie de poésie et de douceur. Il se dégage de ce livre une impression de fraîcheur et de douceur qui fait vraiment du bien ! le personnage principal, Lobbi va faire l'apprentissage de la vie, de l'amour et de la paternité mais d'une manière originale. Une histoire d'amour - triste- dont les étapes auraient été mélangées. Flora Sol, sa petite fille au nom prédestiné, saura lui montrer la voie à prendre.

Flora Sol et Lobbi sont éminement sympathiques au lecteur. Frère Thomas, le moine épicurien, féru de cinéma et d'eau de vie en tout genre hérite du rôle de conseiller conjugual... Par contre, Anna, la mère de l'enfant n'a pas forcément le beau rôle, plutôt même celui de la mère indigne !

Le lecteur français ne pourra pas, par ailleurs, s'empêcher de penser au Candide de Voltaire qui cultive son jardin, la roseraie du monastère où travaille Lobbi occupe une place importante dans le livre, avant d'être un peu laissée de côté au fur et à mesure qu'il avance en maturité et s'éveille à la vie.

Bref, un très joli roman à découvrir sans hésitation !

L'Islande nous offre une fleur d'une grande douceur, un roman simple qui nous berce au fil des pages...par une auteur nature et ouverte à ses lecteurs...une belle lecture, une belle rencontre...
Lien : http://lesquotidiennesdeval...

Pas du tout emballée par cette histoire qui m'a paru longuette, plutôt gnan-gnan et moyennement palpitante. Surtout la traversée de la forêt en voiture, interminable, sans intérêt et peu crédible. Pourtant la 4ème de couverture m'avait intriguée...
Peut-être est-ce dû à la traduction mais j'ai aussi trouvé le style un peu plat et certaines phrases incompréhensibles, voire comiques.
Bref, je suis complètement passée à côté de cette histoire qui a reçu de bonnes critiques par ailleurs.

Merveille de livre, le premier dont j'ai envie de parler ici... Sur les relations mère-fils... Délicat, bien écrit, romanesque. Je vous le recommande, sans réserve !
Louise

Mon avis :
de très belles descriptions des paysages islandais, mais j'ai trouvé qu'il manquait de la poésie dasn la description des roses et de la roseraie, ainsi que des petits plats que tout le monde mijotte.
Mais sans doute que les descriptions ne sont pas le fort de cette auteure qui campe des personnages attachants et comme sortis des contes de fées (l'auberge dans la forêt, l'actrice prise en stop, le village sans enfants).
La petite Flora Sol est elle aussi une bien étrange petite fille très en avance sur son âge, et qui semble faire des miracles autour d'elle.
Ceci dit, l'épisode du bois m'a paru bien long, et le travail à la roseraie bien court, dommage.

Lien : http://motamots.canalblog.co..

Arnljótur a perdu sa mère dans un accident de voiture. Passionné des fleurs comme sa mère, il décide de partir de la maison même si son père voudrait qu'il poursuive des études. Arnljótur , ce jeune homme de 22 ans et déjà jeune papa veut aller restaurer une ancienne roseraie. Partir du cocon familial, c'est laisser son frère jumeau autiste et son père.
Contrairement à toutes celles et ceux qui l'ont lu, j'ai eu un peu de mal au tout début à rentrer dans ce livre. A la lecture des premières pages où le père d'Arnljótur le questionne sur la façon de cuisiner un plat, je me suis demandée où j'allais…En fait, il n'y a aucune question à se poser, il suffit de se laisser imprégner par les mots. Ce livre est une initiation à la vie d'adulte pour Arnljótur. Ce jeune adulte qui se pose des questions sur la mort de sa mère, sur sa petite fille âgée de 7 mois conçue par inadvertance, sur son rôle de père…
Sans trop en dire, Arnljótur va faire des rencontres mais surtout il deviendra vraiment un adulte en arrivant à une forme de plénitude. le tout est écrit sur fond de fleurs, de recettes, de l'importance de la famille et de simplicité de la vie. Et ce sont autant de petits moments simples qui font le ravissement de ce livre ! Un coup de coeur pour le personnage du papa qui est aimant, proche de ses enfants, très attentionné … une crème !
Une lecture « bonheur » qui m'a touchée… mais ça, je pense que vous vous en doutiez.
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..

C'est un roman très particulier. Dans la tête du héros, qui a des difficultés à formuler ses pensées, ses espoirs. Il est un peu perdu. Dit oui alors qu'il voudrait dire non. Se laisse souvent porter… mais pas toujours. Un joli roman mais il faut être dans la « bonne » disposition d'esprit pour l'apprécier. Sinon, il vaut mieux le reposer et le reprendre plus tard…