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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alba, linguiste islandaise spécialisée dans les langues locales en voie de disparition, décide d'un retour à la campagne. Culpabilisée par son empreinte carbone, elle s'engage à planter 5600 arbres dans son nouveau coin de terre. (J'imagine que l'arbre est une denrée rare en Islande). C'est son installation d'ex-urbaine dans un milieu qui peut s'avérer difficile que nous allons suivre pas à pas ainsi que ses nouvelles relations avec ses voisins ruraux et un jeune migrant qu'elle accueille.
Tout cela est gentiment écrit, parfois un peu gnangnan, genre « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », les bons sentiments sont là, et, pour être honnête, avec bien des réflexions de bon sens. Voilà un livre plutôt reposant, pas désagréable à lire, une balade plan plan dans un pays peu connu, avec ses habitants bien loin de la fureur du monde, celle de la nature exceptée, ce qui n'est pas rien. Apaisant, mais pas emballant.
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Un roman sympathique, mais qui n'est pas parvenu à me toucher.

Il y a pourtant beaucoup d'aspects positifs à ce roman, qui suit une linguiste islandaise en plein changement de vie : prenant conscience de l'impact de ses trajets en avion afin d'assister à de nombreux colloques scientifiques, elle décide d'abandonner la vie citadine et d'acheter une grande propriété pour y planter des milliers d'arbres - un voeu ambitieux dans un pays comme l'Islande, balayé par les vents et la glace. le fait qu'Alba soit linguiste n'est d'ailleurs pas un détail : son flux de pensées, et donc le style du roman, est profondément marqué par sa façon de réfléchir les mots et le monde. de fait, son personnage est très crédible, comme les autres protagonistes du roman. On se sent réellement projetés dans des instants de vie, dans ce pays à la nature turbulente, avec une écriture sage et fluide. Cela dit, sous cette simplicité apparente, on aborde mine de rien des questionnement sur le dérèglement climatique, la migration, le deuil et la passion.

Malgré tout, il m'a manqué la petite étincelle pour réellement apprécier cette tranche de vie tout en délicatesse
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Eden – Audur Ava Olafsdottir

J'ai eu du mal à entrer dans le livre.

Il faut dire que le livre de l'auteure ne se veut pas exclusivement pour la France, et sa protagoniste, Alba, voyage aux quatre coins du monde pour des colloques sur les langues en voie d'extinction. On y lit de la grammaire islandaise et ses déclinaisons.

Lors de son retour à Reykjavik, Alba fait le compte que pour compenser son empreinte carbone, il lui faudrait planter 5 600 arbres.

Et c'est ce qu'elle va faire dans un terrain de roches. Elle va donc apprivoiser son jardin d'Eden en rachetant des hectares de terre inexploitable et une maison. Elle va aussi faire la connaissance de son voisin et d'un réfugié.

La lecture s'achoppe dans un Eden aussi dure que la terre est infertile. Je ressens un trait forcé sur la langue, les déclinaisons, et l'histoire est quelque peu freinée. L'univers islandais se bouscule dans un climat que l'on connaît difficile. Par moment, on ne sait pas si, l'auteure veut nous parler de climat changeant, de politique, de grammaire islandaise, d'amour. Oui l'amour arrive sur la fin et puis on prend du recul : les mots prennent leurs places, leurs sens, leur importance et le silence d'une terre rude fait place à une réalité complexe dit de communication : la vie.

Ce n'est pas l'oeuvre préférée, alors que j'avais adoré Miss Islande, mais la douceur reste de mise et son écriture est toujours plaisante à lire.
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Une attrayante couverture remplie de fleurs colorées.
Alba, la narratrice, linguiste, revient des quatre coins du monde, ayant participé à des colloques consacrés aux langues en voie d'extinction. Vu ses nombreux déplacements elle estime devoir compenser son empreinte carbone qui équivaut à la plantation de 5.600 arbres.
Un peu sur un coup de tête elle achète un terrain de plusieurs hectares, loin de tout, sur lequel il y a une petite maison, délabrée, qui est à restaurée.
Elle compte planter des arbres dans un sol est loin d'être idéal.
Correctrice chez une éditrice elle est très fréquemment contactée par cette dernière qui l'informe des changements à répétition souhaités par l'auteur d'un livre quasi prêt à être imprimé.
En contact régulier avec les habitants du village proche, elle apprend aussi que tous ses petits faits et gestes sont connus et que le tam-tam fonctionne bien.
L'écriture est parsemée de mots islandais, langue peu facile à lire. On sent la linguiste qui aime se nourrir de mots, en expliquer les origines, les racines.
Les interventions de son père pour qui elle a beaucoup d'affection sont très directes, vraies, sur les réalités de la vie. Tous deux sont sur la même longueur d'ondes. Ce qui n'est pas le cas avec sa soeur Betty qui veut mettre son nez dans les décisions d'Alba, la critique de manière détournée. Ses questions font sourire. On y sent l'incompréhension de Betty et ses critiques non voilées sur les choix d'Alba.
Alba s'interroge sur l'avenir de la planète, de ses habitants, des oiseaux, des baleines. Elle plante ses arbres, des pommiers, ses légumes et fruits, construit un mur pour les protéger des vents.
Elle s'est prise d'affection pour Danyel, adolescent de 16 ans, réfugié, et l'a adopté. Escaladant à deux la montagne proche ils découvrent la vue impressionnante, la beauté des lieux à leurs pieds, et ont une vision optimiste d'un futur plein d'espoir.
S'il y a de l'humour, une écriture plaisante, il n'est cependant pas toujours facile d'accrocher. J'ai trouvé la deuxième partie du livre plus facile à lire. Je n'ai cependant pas le même enthousiasme que d'autres lecteurs élogieux.
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Un saut dans l'inconnu. L'auteur nous transporte dans son ile et ses paysages arides marqués par le vent, la pluie, le froid, la nuit . Elle partage ses préoccupations sur l'évolution climatique et l'avenir de la planète, préoccupations qui la conduisent à changer de vie et à entreprendre de planter des arbres sur des cailloux. de longs (trop longs) passages sur la langue islandaise , les mots , leur origine et déclinaison un peu fastidieux à lire. Quelques personnages attachants , le jeune réfugié, le père, l'ami du père donnent envie de poursuivre la lecture. Il n'en reste pas moins que je n'ai pas vraiment vibré à cette lecture. Un peu déçue donc après avoir lu Rosa Candida, L'embellie, Miss Islande et le rouge vif de la rhubarbe qui m'avaient transportée.
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J'attends toujours avec impatience les romans d'Olafsdottir mais je ressors de cette lecture mitigée. On retrouve ici une linguiste qui décide de s'installer à la campagne pour planter des arbres afin de compenser ses émissions de GES. J'ai aimé ce coté changement de vie, retour à la terre, questionnement sur notre mode de vie présent dans ce livre, tout en ajoutant la problématique des migrants. J'ai été moins charmée par tous les références linguistiques. Ce livre perd très certainement à la traduction... La magie n'a pas opérée cette fois.
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Difficile de comprendre le sujet de ce livre qui commence sur des analyses de langages, des comparaisons de dialectes, très intéressantes et prometteuses d'une lecture riche. Puis l'histoire s'oriente sur le quotidien de la protagoniste linguiste. Les sujets, plus ou moins anodins, s'enchaînent sans développement, sans liens. le tout ponctué de référence et analyses linguistiques, parfois intéressantes, souvent incompréhensibles en français ; quand il s'agit de savoir s'il faut un i ou un y dans un mot islandais !?! Ce livre est probablement fait pour être lu en islandais.
Étonnement, une lecture sans déplaisir, car des personnages annexes deviennent attachants, et beaucoup (trop ?) de sujets intéressants (langage, poésie, immigration, climat...), mais jamais développés.
Puis, on finit par comprendre qu'il s'agit d'une remise en question. Mais difficile à comprendre puisqu'il s'agit d'une femme qui ne livre pas son intimité, ses doutes, ses manques et ses envies, hormis son obsession des mots islandais qui resurgissent inopinément où des analyses d'expressions lues dans un livre que nous ne connaissons pas.
Mais peut-être suis-je passé à côté.
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