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3,4

sur 53 notes
Taylor Schmidt est jeune, belle, et bien décidée à croquer la grosse pomme à pleines dents. Fraîchement débarquée à New-York pour y trouver un emploi, elle se heurte de plein fouet à la crise qui gangrenait déjà le monde du travail à la fin du vingtième siècle. de jobs minables en entretiens d'embauches abrutissants, l'espoir de pouvoir payer son loyer autrement qu'en étant serveuse dans un bar miteux s'éloigne peu à peu, jusqu'au jour où un prospectus pour l'agence de recrutement Quid Pro Quo atterri dans sa boîte aux lettres. le poste de ses rêves pour une paie presque indécente est disponible tout de suite ! le slogan de l'agence ("Le job pour lequel on tuerait") n'alerte pas la jeune femme, qui va pourtant bientôt comprendre que ce n'est pas qu'un jeu de mot. Pour rembourser sa dette envers Quid Pro Quo, elle va devoir éliminer définitivement quelqu'un qui occupe un poste depuis trop longtemps...
L'héroïne à l'appétit sexuel assumé évolue dans les yeux du narrateur qui fut son colocataire pendant les quatre derniers mois de sa vie. Taylor Schmidt est hypnotisante, source éternelle de fantasmes qui, à l'image d'un Midas nymphomane, transforme tout ce qu'elle touche en sexe, une arme non négligeable pour arriver à ses fins.

Totally Killer est le roman de la génération X , désenchantée et nourrie à la pop-culture, surexcitée et avide de réussite qu'on découvrait grâce à Douglas Coupland dont l'influence est ici indéniable, tout comme celle de Bret Easton Ellis, incontournable. Les références aux années 90 fusent d'ailleurs à chaque page, musicales (De Nirvana à Duran-Duran), télévisuelles (Seinfeld et MTV), ou encore enfantines (Twister et Docteur Maboul), et restituent parfaitement l'identité si particulière de l'ultime décennie du vingtième siècle. L'ennemi numéro un de cette nouvelle génération est le baby-boomer, solidement accroché à son emploi et difficilement licenciable, et le conflit intergénérationnel est comparé avec beaucoup d'humour par l'auteur à la situation du Prince Charles tenu à l'écart du trône par son immortelle reine de mère. Quid Pro Quo propose donc une solution avec ce pacte Faustien, recelant bien sûr de nombreuses possibilités de retournements de situations, exploitées avec talent tout au long du roman.

Bien que 20 ans se soient écoulés entre l'action et la lecture de ce roman, il est frappant de constater à quel point les thèmes centraux restent familiers et solidement ancrées dans l'époque actuelle. le chômage et la difficulté de la jeune génération à trouver sa place sur le marché de l'emploi dessinaient les contours de la crise à venir et donnent à cette histoire un caractère intemporel, où seule l'invention d'internet semble avoir redistribué les cartes entre 1991 et 2013.

Outre le portrait d'une génération, Greg Olear redessine New-York à la sauce 90s alors en pleine transformation, faisant évoluer ses personnages dans les lieux à la mode de l'époque, émaillant son récit d'adresses en vogue et de références qui raviront les lecteurs connaisseurs.

Totally Killer paraît en 2011 aux Editions Gallmeister, qui profitent de la collection Americana pour s'éloigner de leur ligne éditoriale axée sur le Nature Writing et la littérature des grands espaces sous toutes ses formes, offrant un regard noir, très urbain et toujours aussi fort sur l'Amérique. Un premier roman original, sombre férocement drôle, qui porte un regard ironique sur ces générations désenchantées.
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Le narrateur de ce roman revient sur un moment de son passé, et plus précisément sur l'année 1991. Il vit alors à New-York et cherche un(e) co-locotaire. Il ne peut croire sa chance quand sonne à sa porte Taylor Schmidt, belle à faire tourner la tête des hommes malgré son manque de classe vestimentaire. Tous deux ont bien du mal à trouver du travail mais Taylor va être sollicitée par une agence de recrutement très particulière, qui va tout de suite lui dénicher le travail de ses rêves. En retour, elle devra rendre un petit service.

L'intérêt de ce roman réside dans sa comparaison entre 1991 et maintenant car ce sont souvent des moments humoristiques. On y trouve de nombreuses références aux années 80: le docteur Maboul, Duran Duran, Tupac, Culture Club. On y découvre un New-York qui n'est pas encore devenu le piège à touristes qu'il est désormais et ma librairie préférée, The Strand, y est même mentionnée plusieurs fois. On y vit les débuts de la télé-réalité, sourit de la référence au Silence des Agneaux. L'idée de base du roman, qui est que les baby-boomers ont empêché la génération suivante de profiter d'opportunités professionnelles est très bien traitée. J'ai cependant trouvé qu'à la moitié du roman, on tournait en rond. C'est tout de même un roman sarcastique comme on aime en lire de temps en temps. C'est la première fois que je lis un Gallmeister qui se passe en ville.

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En 1991 à New York, Taylor, fraîchement diplômée d'une université du Missouri, son partage son appartement avec Todd, c'est lui le narrateur, il espionne les journaux intime de Taylor. Donc il nous raconte son 'histoire, elle se déroule à New York en 1991, Taylor recherche un emploi ainsi que le grand amour. Todd est dans la même situation que Taylor . Jusqu'au jour, une agence Quid pro quo lui propose mystérieusement "le job pour lequel on tuerait". Elle va décroché un emploi qui correspond à ses aspiration celui d'éditrice. Elle s'occupera d'un livre écrit par Roger Gale et c'est l'anagramme de Greg Olear. Elle est ravie. Elle fait la connaissance d'Asher Krug, un homme étrange et légèrement pervers. À partir de ce moment là, le roman bascule dans un univers noir, où le prix à payer s'est devoir assassiner quelqu'un.
Greg Olear nous décrit une société touchée de plein fouet par la crise économique aux Etats-Unis(qui a bien sévit aussi France entre parenthèse à la même époque) . la recherche d'emploi pour Taylor se révèle être un véritable parcours du combattant. J'ai souris parfois concernant les références qui me parlent puisque Taylor est de la même génération que moi. Donc la fascination qu'elle a pour Duran-Duran je la comprends, une des coqueluches pour une génération de jeune fille dans les années 80.La bande son a sa grande place, Yoko Ono est présente, ainsi que tas d'autre référence musicale de ce début des années 90. le narrateur, écrit son récit en 2009, s'est un looser, il a lui aussi connu cette période difficile de recherche d'emploi. Todd et Taylor sont des jeunes issues de la Génération X de Douglas Coupland.
Greg Olear ne se prive pas de souligner les différences comme les similitudes des deux époques, celle de 1991 et celle de 2009, à la différence qu'aujourd'hui les nouvelles technologies tiennent une grande place dans le quotidien. Il s'est amusé en écrivant sont thriller avec les cliché habituel du thriller, par exemple son personnage féminin Taylor est la parfaite blonde nymphette au soixante-dix huit amants ! le point de départ de ce roman s'est la Firme de John Grisham , qu'il avait en tête mais il a voulu faire en mieux , puis aussi c'est l'idée d'écrire un scénario pour le cinéma. C'est amusant, car effectivement au début de ma lecture j'ai ressenti une écriture très cinématographique et cela s'est vérifié exact lors de la rencontre à laquelle j'ai pu assisté avec l'auteur.
C'est avec curiosité que j'ai accepté de ce livre , très éloigné de mes lectures d'une manière générale. Quand j'ai refermé le livre, j'ai apprécié ma lecture surtout pour ce quelle dégage une atmosphère urbaine très new-yorkaise et plus particulièrement celle de 1991. Dans la première partie où les références sont nombreuses ( mais elle ne freine absolument pas notre lecture) elles sont là uniquement pour bien préciser et situer que le roman se situe en 1991. Au final, c'est un très bon thriller américain, bien ficelé.
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L'intrigue est bien menée. Dès le prologue Todd nous annonce que Taylor va mourir, on le sait ce n'est pas un secret. Mais pourquoi ? Par qui ? Mais avant qu'on le sache il s'en passe des choses…

Beaucoup plus que la simple galère professionnelle de Taylor dont Todd nous relate les épisodes, Totally Killer est un regard sur la société américaine des années 90. Crise économique, culture pop, ton ironique de cette génération toujours insatisfaite qui a grandi en refusant de devenir comme leurs parents bercée par la diatribe du très cher Kurt Cobain, tout est là pour nous faire voyager dans l'espace et dans le temps. On pourrait passer des heures à chercher toutes les références culturelles de cette époque, à entrer dans Google les noms de groupes/chanteurs, écrivains, séries ou réalisateurs cités au fil de ces 300 pages. Appâtée par l'intrigue, j'ai finalement été séduite par ce ton et cette immersion. Chapeau bas donc aux éditions Gallmeister et à leur collection Americana. Une curation de ce genre est tellement riche que je vais sûrement sous peu retourner fouiller leur catalogue.

Retrouvez la chronique en entier sur Lire La Suite
Lien : http://lirelasuite.net/greg-..
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Un quasi coup de coeur si Greg Olear avait poursuivi son effort jusqu'au bout : un petit relâchement sur le dénouement me laisse sur ma fin !
Lien : http://riz-deux-zzz.over-blo..
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Haro sur la génération du baby boom dont les représentants, non contents déjà d'avoir profité des largesses offertes par la croissance des Trente Glorieuses, se refusent, alors que ce serait justice, de laisser la place…aux jeunes. Voilà un drôle de roman noir, mais alors vraiment noir, où personne n'est ou ne sera épargné. L'auteur pousse à l'extrême à la fois l'absurde des situations et leurs paradoxes. Si on excepte quelques longueurs, voici un bon roman original et décapant.
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En règle générale, quand vous devenez un "gros lecteur", vous avez souvent dans un petit coin de votre tête, des maisons d'édition qui possèdent des catalogues qui vous ressemblent, qui vous attirent plus que d'autres et ce même si comme moi, vous êtes d'une curiosité presque permanente et que vous recherchez avant toute chose : le plaisir de lire un excellent livre.
Les éditions Gallmeister, je les ai vraiment découvertes que cette année et à chaque fois, ce fut de belles aventures littéraires qui se sont offertes à moi.
Pourvu que cela dure encore et toujours.

Bon pour en revenir plus précisément au titre qui nous intéresse, vous pourriez me demander : Pourquoi ce livre ?
Pour des raisons toutes simples en réalité :
- Une opportunité de partenariat alors que j'avais envie de trouver une nouveauté (Comprendre : autre chose qu'un livre de ma bibliothèque ou de médiathèque ---- Pas forcément une nouveauté dans le sens : nouvellement édité)
- "Totally Killer" m'a attiré tout de suite par sa couverture sombre et sobre.
- Vient ensuite le sujet et la maison d'édition.
- Pour l'auteur, je ne connaissais pas et c'est bien normal, c'est un petit nouveau.

Petit conseil lors de la lecture de cet avis littéraire, vous pouvez passer la lecture de la partie quatrième de couverture si vous n'aimez pas que l'on vous prive de tout le suspens d'un ouvrage. Cela ne m'a pas gêné outre mesure, mais pour certains puristes, je préfère prévenir que guérir (d'ailleurs on ne peut pas revenir en arrière par la suite).



L'auteur :

GREG OLEAR est né en 1972 à Madison, dans le New Jersey.
Il a effectué ses eéudes à l'Université de Georgetown, où il a suivi des cours de théâtre.
Il est rédacteur en chef du magazine en ligne The Nervous Breakdown.
Totally Killer est son premier roman. Son second roman, Fathermucker, paraîra en 2011 chez Harper.



Ce que vous pourrez lire en quatrième de couverture :

Attention risque de léger "Spoiler" par la quatrième de couverture.

New York, 1991. La belle et ambitieuse Taylor Schmidt, fraîchement diplômée d'une Université du Missouri, débarque dans la Grosse Pomme à la recherche d'un job et du grand amour. Crise économique oblige, elle erre de bureau de placement en bureau de placement, jusqu'à ce qu'une mystérieuse agence lui propose "le job pour lequel on tuerait".
Deux jours plus tard, Taylor se retrouve jeune éditrice d'une maison d'édition new-yorkaise et découvre avec effroi le prix à payer : elle va effectivement devoir assassiner quelqu"un. le marché qui lui est imposé est simple : puisque les baby-boomers occupent tous les emplois dans notre société, il suffit de les éliminer.

Théorie du complot et culture pop se mélangent dans ce roman politiquement incorrect à l'humour noir décapant qui tient à la fois de la satire grinçante et du thriller paranoïaque. Véritable "page turner", Totally Killer est un premier roman brillant et palpitant.



Ce que j'ai pensé de cette lecture :


Pour une fois, la quatrième de couverture ne mentait pas et pour un peu, dans ce cas précis il faudrait presque la supprimer car si on ne peut pas véritablement parler de "spoiler", le suspens est un tantinet gâché.
C'est un peu comme se tirer une balle dans le pied. ça ne sert à rien et ça peut faire très mal !!!!
Reste heureusement, un ouvrage de qualité et des talent indéniable de narration pour l'auteur qui fait que malgré ce petit désagrément, on lit d'une traite (ou presque) "Totally Killer".

Taylor, la jeune femme qui est au centre de cette intrigue va mourir. Là, je ne vous dévoile pas grand-chose, c'est écrit noir sur blanc dans la première ou la seconde page du livre. Ce suspens là, ce n'est pas moi qui vous en prive, mais bien Greg Olear, l'auteur. Il a ses raisons.
Todd, le colocataire de Taylor sera notre narrateur et lui forcément ne va pas mourir puisqu'il nous narre toute l'histoire (qui remonte à 1991) depuis une époque proche : 2009. Et il sait tout ou presque. Il faut bien dire qu'il a su espionner la belle (journal intime, petit espionnage pas très reluisant pour l'égo, mais utile pour en savoir plus…etc).
Comme fond de trame, on aura la crise économique, le chômage…. ça aussi c'est bien contemporain, même si là, on retourne au début des années 90. Comme quoi, on en sort pas ou presque !!!!

Alors on fait un bond dans le passé et pour celles et ceux qui les ont connus ces années-là (j'étais au lycée pour ma part, en seconde en 1991), c'est remplis de références musicales, cinématographiques, littéraires, d'évènements politiques, économiques et sociaux, bref, vous prenez une bonne petite claque dans le dos et quelques ridules en prime.
Le ton est léger alors que pourtant le contexte n'est pas gai. J'ai personnellement adoré le style d'écriture de Greg Olear. Il faut bien dire que l'ironie, j'aime ; les remarques caustiques des personnages, j'adore ; le cynisme quand il est bien ammené, je suis complètement fan !
L'humour, ça ne peut pas faire de mal, surtout quand tout semble aller mal et les personnages sont complètement barrés. Cette folie, là, elle décoiffe et fait du bien au lecteur.

Une génération désenchantée nous est présenté et c'est aussi en 1991 que Mylène Farmer sort chez nous le titre éponyme : "Désenchantée".
Bon, je le reconnais je suis fan de la belle rousse, mais avouez que c'est quand même bien le signe que cette époque était marquée par tout cela (les jeunes diplômés qui reste sur le bord de la route de l'emploi, les rêves les plus simples qui s'effondrent…), non ?

Si la mort est un mystère
La vie n'a rien de tendre
Si le ciel a un enfer
Le ciel peut bien m'attendre
Dis moi,
Dans ces vents contraires comment s'y prendre
Plus rien n'a de sens, plus rien ne va.

Tout est chaos
A côté
Tous mes idéaux : des mots Abimés...
Je cherche une âme, qui
Pourra m'aider
Je suis
D'une génération désenchantée, désenchantée

Je suis certaine que Taylor n'aurait pas renié ces paroles.

Un ensemble pas toujours très original, mais une écriture intelligente et prometteuse en diable. J'ai apprécié de la première à la dernière page et maintenant, j'ai très envie de découvrir (quand il sera disponible) le second roman de Greg Olear.
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Ma première impression : La police de caractère est assez petite.

Ma deuxième impression : Cela se lit facilement mais c'est long à démarrer. Je le savais car je l'avais lu chez Yv donc j'ai tenu bon durant cette première petite moitié où les choses se mettent en place tranquillement.

Mon impression générale est que j'ai passé un bon moment. Cette histoire se passe en 1991 et il y a beaucoup de références à des évènements, des films, des musiques, le début de la télé-réalité, il a juste oublié la naissance ma fille mais... le livre se passe aux Etats-Unis ! Les références à l'actualité américaine de l'époque sont beaucoup moins parlantes pour moi, sauf la guerre du Golfe bien sûr.

Certains passages m'ont fait sourire : "Les deux hommes se figèrent immédiatement. A voir comment les deux corps étaient emmêlés, on aurait pu croire qu'ils jouaient à Twister*
*Twister : Jeu populaire qui consiste à déplacer les pieds et les mains d'un cercle coloré à un autre, ce qui oblige à toutes sortes de contorsions." p.186 Mes enfants ont joué à ce jeu mais ce passage ne fera sourire que ceux qui le connaissent.

"J'aurais pu faire de la chirurgie tellement mes mains étaient calmes. Ou j'aurais pu gagner une partie de Docteur Maboul." p.267 Même réflexion que la précédente concernant les jeux de mes enfants.

Pour le reste, j'ai trouvé que c'était original, un peu tordu mais très bien imaginé, je ne veux pas en dire plus pour ne pas vous dévoiler ce qui fait l'intrigue de ce livre. Et à la fin, on comprend pourquoi le narrateur fait autant de références à l'année 1991.


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J'ai lu ce thriller dans le cadre d'un partenariat entre B.O.B et Gallmeister. La collection americana, dans laquelle Totally Killer a été publiée, me tentait terriblement. C'est pourquoi j'ai choisi de postuler pour le recevoir.

L'intrigue est originale, tout comme l'idée de départ, éliminer physiquement les concurrents en place.

Le narrateur, co-locataire de Taylor Schmidt, nous décrit les faits dix-neuf ans après qu'ils se soient produits. Dans le prologue, il plante le décor: l'année 1991 est une année désastreuse pour l'économie. Les jeunes diplômés, sans expérience, et avec un emprunt à rembourser, n'arrivent pas à décrocher le job qui leur permettrait de vivre. Ceux-ci sont occupés par les baby-boomers, toujours au travail malgré leur âge.

C'est alors qu'une agence, spécialisée dans le recrutement de jeunes diplômés, a une idée: les faire tuer par ceux-là même qu'elle recrute. Ainsi, un poste sera libéré pour le prochain recruté.

La référence à la théorie du complot est très présente tout au long du livre, mais elle va en s'amplifiant. le livre de chevet de Taylor Schmidt est d'ailleurs la Firme de John Grisham.

La fin est complètement inattendue et c'est particulièrement appréciable. Je me suis demandée tout au long du livre jusqu'où l'auteur allait nous embarquer.

L'écriture de Greg Olear est abrupte, sans détour. Lors de la lecture du prologue, j'ai plusieurs fois pensé que je ne parviendrais pas à le lire jusqu'au bout. Il est en effet truffé de références qui ne me parlaient pas et j'appréhendais de devoir me précipiter sur mon ordinateur pour éclaircir les éléments qui me faisaient défaut. Heureusement, les références sont plus claires par la suite, puisque l'action se déroule en 1991.

Toutefois, j'ai trouvé qu'il y avait un trop plein de références et cela m'a lassé. Ni le contexte social ni la fin du livre ne les justifient.

On a compris à quel moment l'action se déroule, il n'est pas nécessaire d'y revenir sans arrêt. Ce besoin de la part du narrateur se justifie certainement par la fin du livre.

Bilan



Il s'agit d'un bon polar, qui se lit vite et que j'ai plutôt apprécié. Toutefois, les références incessantes à l'année 1991 ont fini par m'agacer, ce qui temporise mon enthousiasme initial. Je remercie infiniment B.O.B et Gallmeister de m'avoir sélectionnée pour ce partenariat qui me permet de découvrir une collection qui me tentait beaucoup.
Lien : http://uneanneeetplusdelivre..
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Je m'attendais à un thriller classique car dans ma tête, totally killer = serial killer : rien de tout ça ! D'ailleurs il faut attendre la 140 ème page pour commencer à entrevoir qu'il va y avoir meurtre. Et on sait qui, par qui et pourquoi, c'est annoncé, donc pas de surprises, pas de suspens. Et pourtant je peux vous assurer qu'aussi bien les 140 premières pages que les suivantes défilent tant le récit est prenant. Un véritable plaisir de lecture de par l'écriture de l'auteur, plein d'humour, souvent noir, parfois caustique, et d'autre part par la présence d'énormément de références musicales et cinématographiques des années 90 qui me parlent beaucoup.

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