80% de ce livre parle du changement d'ingrédients dans la boisson Coca-Cola qui s'est effectué en 1985, ce qui a nui aux ventes de la célèbre compagnie, et mis en rogne une partie de la population américaine, qui préférait l'ancienne saveur. Les dirigeants de Coca-Cola n'ont eu d'autre choix que de revenir au Coke original. Ce bouquin, écrit par un journaliste du Atlanta Journal, est parfait pour passé un bon moment tout en s'informant sur une compagnie plus que centenaire, mais j'aurais aimé en savoir plus sur le fondateur de la boisson Coca-Cola.
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En 1943, le général Dwight Eisenhover, au Quartier Général des Alliés en Afrique du Nord, demanda que le Département de la Guerre établisse dix usines de mise en bouteilles au Maroc, au Caire, à Casablanca et ailleurs en Afrique du Nord, et également en Italie. Le Département de la Guerre du fournir les machine et le personnel - en général des soldats qui avaient travaillé pour la Coca-Cola avant la guerre -, et là, oû c'était nécessaire, la Coca-Cola envoya des civils, employés de la société, en qualité d''observateurs techniques'. A la fin de la guerre, il y avait soixante-quatre usines de mise en bouteilles dans le monde construites aux frais du gouvernement; par la suite, la société récupéra ces dernières sans débourser un sou.
Le Coca s'identifie avec les États-Unis à tel point que, lorsque les États se brouillent avec ce pays pour des raisons politiques, l'exil du Coca suit de très prés l'expulsion de l'ambassadeur américain. Ceux qui dénoncent l'Occident assimilent souvent Coca-Cola à l'exemple le plus visible du capitalisme dans leurs pays et d'ailleurs ils ont fait sauter, ou pris, plus d'une usine d'embouteillement Coca-Cola, en guise de représailles, pour un quelconque motif de mécontentement.
Un jour, Woodruff lui dit: « Je suis très content, maintenant que vous êtes le patron. » Goizueta répliqua de suite:
« Je ne suis pas le patron ! »
« vous êtes le président, non ? » insista Woodruf
« Oui ! » reconnut Goizueta.
« Et bien, qui est le patron ? » reprit Woodruff
« Le patron est celui qui décide qui sera président », rétorqua Goizueta.
Les consommateurs avaient le sentiment qu'ils avaient été exclus de l'évolution du marché américain. Leurs goûts, leurs passions, à l'évidence, ne comptaient pas: on attendait d'eux qu'ils acceptent passivement tout ce que le monde des grosses entreprises déciderait de leur imposer.
Toute chose qui ne s'adapte pas au changement est destinée à s'étioler et à mourir: c'est la loi de la nature.