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La table des autres est un roman de Michaël Ondaatje, qui retrace sous un angle auto biographique, même si l'auteur s'en défend, un évènement important entre enfance et adolescence : le voyage à l'âge de onze ans du Sri Lanka vers Londres sur un bateau de croisière, pour rejoindre sa mère et poursuivre son éducation européenne.
Ce voyage, dans lequel il est livré à lui-même avec une cousine lointaine en première classe, sera pour le jeune Michaël un moment de liberté, d'aventure et au final de construction de son identité.
Avec deux amis de son âge, il va conquérir cet espace clos qu'est le bateau et rencontrer des gens pittoresques ou inquiétants.
Les chapitres du livre sont structurés soit par la description physique et psychologique d'un des membres d'équipage ou passagers, soit la description d'un évènement marquant de la traversée, qui provoque dans le schéma narratif un pont vers le futur de l'auteur.
Ce voyage initiatique dont le livre détaille peu à peu les finalités et les zones d'ombres permet également à l'auteur de se représenter les choix réalisés plus tard dans sa vie d'adulte.
La table des autres livre peu à peu ses secrets : le terme en lui-même consacre la table la plus éloignée de celle du capitaine du navire, table en marge de la société bien pensante mais également table créative, décalée et secrète. Michaël Ondaatje développera au fil des pages les métaphores et références à cette table, comme si elle avait irrigué sa façon future d'être au monde.
Livre intéressant, ce roman, après un début un peu lent, trouve son rythme de croisière et aborde de manière juste des thèmes intéressants autour de la construction de l'identité et du déracinement.
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« Il avait onze ans quand, ce soir-là, aussi neuf au monde qu'il pouvait l'être, il monta à bord du premier et unique navire de sa vie. »
« Il avait été décidé que j'irais en Angleterre par bateau et que je ferais le voyage seul. Nul ne mentionna qu'il s'agissait peut-être d'une expérience inhabituelle, ni qu'elle pourrait être excitante ou dangereuse, si bien que je l'abordais sans joie ni peur »
Michael quitte son Sri-Lanka natal pour rejoindre sa mère en Angleterre à bord du paquebot l'Oronsay. A lui l'aventure et la semi-liberté, juste surveillé de très loin par sa cousine Emily. 21 jours hors le monde ! Avec 2 autres garçons de son âge Cassius et Ramadhin, ils visiteront le navire des cales jusqu'aux premières classes. Ce monde en vase clos sera leur terrain de jeux et quels jeux !!! de la comédie humaine aux mystères de la mort, de l'amitié aux prémices du désir.
Monsieur Mazappa, leur voisin à la table des autres, leur conseille de garder les yeux et les oreilles ouverts ; conseil qu'ils ont suivi sans rechigner et ils en ont entendu des conversations, vu ce qu'ils n'auraient peut-être pas dû voir. Ce long périple, tel un voyage initiatique sera son passage du monde oriental de l'enfance au monde occidental.
Michael Ondaatje nous livre une galerie de personnages étonnants et distrayants, bien que certains personnages eussent mérité d'être approfondis. Une impression de passer à côté d'eux en les frôlant qui laisse sur sa faim. Peut-être le regard de l'enfant ne permettait pas cela pour l'auteur.

J'ai aimé m'embarquer avec ce jeune garçon dans les eaux troubles et troublantes du paquebot puis, petit à petit, l'ennui est arrivé, comme dans toute longue traversée, j'étais endormie par le ronron des moteurs du navire, surtout une fois arrivé en Méditerranée.
Ce roman a pour lui une belle écriture, une bonne traduction. Les chapitres courts sont faciles à lire, mais j'ai eu un peu l'impression de rester de côté.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Dernier opus de Michael Ondaatje, la Table des autres est le premier roman que je lis de cet auteur, après m'être délectée (il y a maintenant quelques années) du film le Patient anglais, tiré de son livre éponyme. Je m'attendais donc à un roman d'aventures, avec pourquoi pas une belle histoire d'amour, tendre et cruelle, dramatique et désespérée, une sorte de Titanic romancé. J'ai aimé le début, prometteur d'intrigues toutes plus intéressantes les unes que les autres mais hélas, mon attention s'est relâchée progressivement et j'ai terminé le livre en sautant quelques pages par ci par là. Mais je ne voudrais pas décourager d'autres lecteurs car l'ensemble est malgré tout riche et intéressant.

La table des autresLa table des autres nous fait embarquer vers l'Angleterre avec le jeune Michael sur l'Oronsay, un paquebot de « sept ponts, [ ] six cents personnes à bord, [ ] une petite prison et des piscines chlorées », de quoi alimenter tout un roman !

« Il avait onze ans quand, ce soir-là, aussi neuf au monde qu'il pouvait l'être, il monta à bord du seul et premier navire de sa vie. »

Le narrateur de onze ans voyage seul, « sans joie ni peur » et part retrouver sa mère séparée de son père resté au Ski Lanka. le voyage dure vingt et un jours, un périple intense tant le jeune Michael est avide de rencontres, d'expériences et de découvertes qu'il partagera souvent en compagnie de deux garçons de son âge, Cassius et Ramadhin, qui traînent avec lui sur le vaste bateau. Ensemble, ils se cachent dans les nombreux recoins du paquebot et observent les adultes, tentant de comprendre leurs gestes, leurs paroles, leurs comportements. Ils arpentent les ponts, déserts le matin très tôt, subtilisent de la nourriture qu'ils dégustent ensuite dans les canots de sauvetage…

Si Michael Ondaatje a vécu lui-même ce voyage, il se défend de raconter tels quels ses souvenirs qui se transforment en une fiction dense aux très belles images, certaines inoubliables et très cinématographiques (comment ne pas penser à l'adaptation d'un tel roman ?) comme le récit de la découverte d'un jardin niché dans les flancs du navire ou encore la tempête qui secoue affreusement les habitants de l'Oronsay. On croise également des personnages hauts en couleurs, le commandant du navire, Asuntha, Miss Laquetti, Hector de Silva, la cousine de Michael, Emily… L'auteur leur invente des destinées parfois incroyables, qu'il prend plaisir à narrer et brouille les pistes en diffusant des lettres retrouvées bien plus tard, nourrissant son livre bien au-delà du voyage mais hélas, je m'y suis perdue. J'aurais aimé que le narrateur resserre davantage son propos autour du voyage, de façon plus linéaire, car finalement j'ai décroché assez vite, me perdant entre les multiples personnages et les nombreuses digressions. La Table des autres m'a laissée sur ma faim, désolée de quitter le navire de Michael Ondaatje.

Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
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Un très beau roman en forme de récit initiatique et placé sous l'égide de Joseph Conrad écrit par l'auteur de L'Homme flambé, qui valut à Ondaatje le prestigieux Booker Prize (et qui inspira à Anthony Minghella le film aux 9 Oscars le patient anglais en 1992).

Michael, un sri lankais ayant immigré en Angleterre, raconte son périple en mer durant 21 jours à bord de l'Oronsay ralliant Colombo à Londres quand il avait neuf ans. A bord de ce bateau, et sous la surveillance bienveillante mais discrète de sa cousine Emily, plus âgée que lui et étudiante en Angleterre, il commence à apprendre la vie. L'amitié, l'amour, le désir, l'aventure… et la mort aussi.

La suite sur mon blog : http://lepandemoniumlitteraire.blogspot.fr/2012/08/rentree-litteraire-la-table-des-autres.html
Lien : http://lepandemoniumlitterai..
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Le Sri Lanka... quel ennui !

Il y a quelques années, j'ai passé trois semaines de vacances au Sri Lanka.
12 heures d'un voyage interminable...
Une pluie incessante...
Des plages dangereuses...
Des sites archéologiques sans grand intérêt, que des guides touristiques tentaient vainement de valoriser...

Et bien, "La table des autres" est à l'image de ce pays. Michaël Ondaatje nous raconte, avec des mots d'adulte, ses souvenirs d'enfance, des histoires sans beaucoup d'intérêt, qu'il nous présente comme des histoires extraordinaires.

De plus, problème de traduction ou style propre à l'écrivain, certaines phrases n'ont souvent aucun sens pour un européen, si ce n'est une sonorité poétique agréable à l'oreille.

A la lecture de ce journal d'enfant, j'ai compris pourquoi je m'étais endormi en regardant "Le patient anglais". Je ne suis parvenu à la fin ni de l'un, ni de l'autre !

Désolé, mais le Sri Lanka... never again !

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Petite chronique d'un roman étranger, issu de la dernière rentrée de septembre ( je vous avais dit qu'il m'en restait encore un petit nombre à débroussailler), cette table des autres est l'oeuvre du grand romancier sri lankais Michael Ontaadje, qui a notamment écrit L'Homme flambé, livre qui inspira le film le patient anglais en 1992 et qui reçut le prestigieux Booker Prize.

Dans la table des autres, on suit Michael, un sri lankais ayant immigré en Angleterre, raconte son périple en mer durant 21 jours à bord de l'Oronsay ralliant Colombo à Londres quand il avait neuf ans. A bord de ce bateau, et sous la surveillance bienveillante mais discrète de sa cousine Emily, plus âgée que lui et étudiante en Angleterre, il commence à apprendre la vie. L'amitié, l'amour, le désir, l'aventure… et la mort aussi.

La table des autres, c'est la table que Michael occupe sur le navire, une des tables les plus éloignées du commandant, preuve de sa condition modeste – même si son oncle est juge et qu'on l'envoie faire des études au Royaume-Uni où se trouve déjà sa mère.

La table des autres c'est aussi celle de Cassius et Ramadhin, deux jeunes garçons de son âge avec lesquels il se lie bien vite d'amitié et fait les quatre cent coups, enquêtant sur le prisonnier mystérieux qui voyage à bord et qu'on ne sort sur le pont que le soir. Entre le téméraire et provocateur Cassius et Ramadhin au coeur fragile, Michael tente de trouver sa place. Tous trois observent les adultes sans bien les comprendre mais devinant parfois les non-dits.

Bref un récit assez classique d'apprentissage, inspiré des vrais souvenirs autobiographiques de l'auteur, et écrit d'une belle plume et qui convoque des grands écrivains, comme Jospeh Conrad.

Hélas, malgré ces références ambitieuses, la croisière m'a paru, surtout dans sa seconde partie, pétie d'un vrai ennui. Tous les personnages que l'on croise ne sont que de simples esquisses pour la plupart, et très vite, bercé par la houle un peu monocorde, j'ai eu envie d'accoster à la rive et d'abandonner ce jeune Michael en dépit du très beau voyage initatique qu'il a parcouru. Dommage!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je remercie Chronique de la rentrée littéraire pour l'opportunité de découvrir en avant-première cet ouvrage.
A onze ans, Michael quitte son père et son île, pour retrouver sa mère qu'il connaît à peine. du Sri Lanka à La Grande Bretagne, ce sont 21 jours qui vont changer un petit garçon. Plus qu'un voyage au-delà des mers, il s'agit d'un voyage initiatique qui d'une certaine façon va fera de Michael un jeune homme.
Si l'écriture de Michael Ondaatje m'a agréablement surprise, s'il a pris soin d'un découpage judicieusement aéré, le roman en lui-même m'a déçue dans sa globalité. La multitude et la diversité des personnages, n'ont, à mon sens pas été suffisamment exploités. Il aurait pu en résulter un roman choral de grande envergure…mais, à force de vouloir trop papillonner, et de changements temporels pas assez bien maitrisés, il en résulte un roman finalement assez brouillon.
Il manque à cette histoire un souffle qui emporte le lecteur sur une vague au long cours, et qui le porte, comme Michael, au loin.

La croisière m'a paru dans sa seconde partie assez ennuyeuse. Il me tardait d'accoster, de changer de bateau. La traversée ne me laissera pas grand souvenir, si ce n'est une plume agréable, des personnages nombreux qui restent en retrait, avec lesquels je n'ai pu cheminer, et qui ne m'ont pas "habitée".

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Le narrateur est devenu écrivain et il se souvient de son arrivée en Angleterre, lors d'un trajet de 21 jours en bateau. Comme son père l'envoyait vers sa mère partie en Angleterre, le jeune garçon voyage seul (ou presque, il a une cousine, Emilie, qui voyage seule aussi et qui est supposée veiller sur lui, ce qu'elle fait relativement peu). Comme il est seul, il est placé pour les repas à la table des « autres », ceux qui comme eux n'ont pas d'autres relations sur le bateau. Il rencontre alors Ramadhin et Cassisus, deux autres jeunes garçons et ensembles ils font les 400 coups.

21 jours pour observer le navire et ses occupants, leurs manies, les non-dits, les secrets. Pour explorer les caneaux de sauvetage, découvrir un jardin secret, un chenil, s'attacher sur le pont durant une tempête et mille autres bêtises.

J'ai tout d'abord trouver que c'était un peu long. le voyage ne dure que 21 jours et il ne semble y avoir aucune finalité à ce voyage. Puis les éléments se mettent en place. On en découvre plus sur les occupants de la table, mais également sur un prisonnier, une mystérieuse jeune femme sourde, Emilie… Les éléments du puzzle finissent par s'imbriquer et au final on a un joli roman initiatique, plein de fraîcheur et de mystères.

Une jolie découverte malgré le début un peu longuet !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Voyage d'apprentissage et initiatique d'un enfant qui quitte seul son île de Ceylan pour retrouver sa mère et parfaire son éducation en Angleterre.
Pendant la traversée en bateau il se lie avec deux copains. Livré à lui-même, le trio facétieux et avide d'expériences, découvre le monde des adultes et tente d'interprêter ses mystères.
Lecture plaisante mais pas inoubliable.
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Michael ONDAATJE nous raconte,dans un style humain et sincère, ce qu'un gamin de 11 ans peut éprouver quand on l' embarque, seul , en 1954 sur l' ORONDAY un bateau de passagers entre le SRI LANKA et l' ANGLETERRE pour rejoindre sa mère ...et quand le voyage dure plusieurs semaines.
Dans cette vie en vase clos...il découvre avec son coeur encore pur... l'aventure avec les copains quand chaque couloir de ce monstre bruyant est un mystère .. le bien et le mal, la justice et l'injustice, la franchise et le mensonge.... les lubies des adultes... et il éprouve ses premières émotions....
UN BON LIVRE

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