Anil revient sur ses terres d'origine , au Sri Lanka . Mandatée par une organisation internationale en tant que médecin légiste , elle vient essayer de comprendre la guerre civile qui se passe dans son pays natal et ouvrir les yeux à l'occident
Déception que cette lecture difficile , pleine d'histoires dans l'histoire.
Pourtant, le retour sur ses terres, la guerre civile , le coté culturel attenant, il me semble qu'il y avait un boulevard pour faire un grand livre. Ce qui est peut être le cas d'ailleurs , mais moi je sui passé à coté, lassé par ses histoires entrelacées, quand bien même elles étaient intéressantes.
de plus, le coté un peu fantastique m'a assez vite lassé. Next.
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Le Sri Lanka. La guerre où forces gouvernementales et forces rebelles assassinent et torturent. Une médecin légiste mandatée par les Nations Unies, immigrée de retour au pays. Un archéologue du pays désigné pour l'accompagner dans son enquête : savoir qui est le squelette déniché et ce qui lui est arrivé. le frère médecin de l'archéologue. le vieux maitre de l'archéologue. Un peintre des yeux de Bouddha.
Un "brasier d'énigmes" dit la 4e de couverture et c'est assez juste. Chacun a des fantômes, et si les personnages semblent trouver des réponses, le lecteur, navigue dans le flou (pas amélioré par un travail de traduction / édition qui a laissé des phrases incohérentes - l'une dit le contraire de la suivante - un verbe au pluriel qui devrait être au singulier...). "Je ne crois pas que clarté soit nécessairement synonyme de vérité. Ce serait plutôt simplicité, non ?" dit l'archéologue à la légiste. Je rajoute "mais la vérité de l'imaginaire gagne parfois à se dire avec plus de clarté". Je termine la lecture avec un petit goût de "dommage".
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Anil Tissera a quitté le Sri Lanka adolescente pour étudier la médecine en Angleterre et aux USA. C'est dans le cadre d'une mission organise par l'ONU qu'elle revient au pays natal. Anil doit travailler avec Sarath, un archéologue sur une cité ancienne où on découvert des cadavres. Aux trois squelettes à analyser s'en ajoute un quatrième, d'une époque bien plus récente. Un des innombrables morts de la guerre civile qui déchire le pays? Oui, sans nul doute. Anil veut savoir et sur sa route, elle rencontre Gamini, frère de Sarath, un chirurgien qui opère sans distinction de camp dans un pays à feu et à sang, Palipana, l'archéologue dont les propos ont déplu, Ananda, le sculpteur, celui qui sait dessiner les yeux de Bouddha. Ce mort obscur finit par avoir une identité. Il se nommait Ruwan Kumara et était saigneur de toddy. A lui seul, il permettrait de démontrer que des assassinats en masse se déroulent bien au Sri Lanka mais Anil s'attaque à une violence trop forte et trop organisée pour que sa voix puisse être entendue. D'ailleurs qui entend celle des autres? Grand roman sur la complexité d'une guerre, sa violence, la difficulté à se situer quand on a quitté la terre natale et que les souvenirs affluent, la vérité officielle et la vérité intérieure...J'ai été bouleversée par le mélange d'intégrité et de désarroi des personnages principaux, qui tous sont atteints de plein fouet par le chaos tout en tentant de lui faire face, au delà parfois de la mort elle-même ! Cet auteur, que je découvre, écrit dans une langue précise et foisonnante et sait s'approcher au plus près de la complexité du coeur humain...
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A la lecture de ce livre, on plonge dans l'atmosphère de la guerre civile sri lankaise : chaos et renoncement sont les deux mots qui me viennent à l'esprit. le récit décousu et les personnages mélancoliques apportent à cette atmosphère pesante.
Le livre m'a plus sans pour autant mériter de mention particulière. (d'où les 3 étoiles) Par contre, j'ai été déçu du contenu culturel et historique sur le sri lanka, je m'attendais à mieux à la lecture de la 4ème de couverture...
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Dans le contexte de la guerre "civile" au Sri Lanka, ce livre nous décrit les difficultés de l'exercice de la médecine et de la chirurgie, en particulier la médecine légale, discipline qui peut mettre à jour des crimes cachés. L'auteur nous fait partager aussi le métier d'archéologue dont on voit bien le caractère décalé par rapport à la situation d'urgence que vivent les individus.
Les personnages apparaissent finalement assez secondaires, dépassés par les évènements qu'ils subissent, sans pouvoir vraiment s'affirmer. Dommage.
In fine le personnage principal est la guerre.
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C'était un pays civilisé. Nous avions des "maisons pour les malades" quatre siècles avant Jésus-Christ. Il y en avait une magnifique à Mihintale. Sarath pourra vous montrer les ruines. Il y avait des dispensaires, des maternités. Au XIIe siècle, on trouvait des médecins établis à travers tout le pays qui soignaient les habitants de villages éloignés et même les moines ascétiques vivant dans les grottes. Ce devait être un périple intéressant que d'aller s'occuper de ces gens-là. Quoi qu'il en soit, le nom des médecins apparait sur certaines inscriptions rupestres. Il y avait des villages pour aveugles. Dans des textes anciens figurent les détails d'opérations du cerveau. On a construit des hôpitaux ayurvédiques qui existent encore [...] Aujourd'hui, nous portons les blessés non anesthésiés dans les escaliers parce que les ascenseurs ne fonctionnent pas.
C'était une guerre de Cent Ans menée à l'aide d'un armement moderne, où chaque camp avait ses partisans qui agissaient en coulisses depuis des pays sûrs, une guerre commanditée par les trafiquants d'armes et de drogue. Il devenait évident que les ennemis politiques avaient partie liée quand il s'agissait du marché des armes. La raison d'être de la guerre était la guerre.
"Jamais je ne comprendrai les gens à leurs forces. Ils ne révèlent ainsi rien d'eux-mêmes. Je ne les comprends qu'à leurs faiblesses."
« - La vérité nous rendra libre, je le sais.
- La plupart du temps, dans notre monde, la vérité n'est qu'une opinion. »
L'auteur du Patient anglais, Michael Ondaatje, est de retour avec son nouveau roman Ombres sur la Tamise. C'est l'événement de ce mois-ci, que vous conseille Baptiste Liger du magazine Lire. Et la découverte à ne pas manquer s'intitule Les Jours, le premier roman, et pas des moindres, de Sylvain Ouillon.
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