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3,64

sur 1093 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  

Que de bavardages !
Sous prétexte d'une histoire d'amour extraordinaire (mais elles le sont toutes pour ceux qui les vivent), l'auteur nous emmène dans le monde de l'art et dans les soirées parisiennes où l'entre-soi domine.
Bien sûr, Paz, la femme qui est le fil rouge du récit est anticonventionnelle et permet d'ouvrir le débat. Enfin j'imagine que c'était l'intention de l'auteur. À force d'être précis, il a vendu les droits au cinéma mais m'a perdu en tant que lectrice.
Le récit est truffé de références érudites mais puisque la réflexion est plutôt absente, l'effet catalogue m'a agacée.
C'est dommage car c'est bien écrit.
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César, un journaliste parisien aisé à l'aube de sa crise de la quarantaine s'éprend de Paz, jeune et jolie (c'est souligné à de multiples reprises) artiste-photographe espagnole, spécialiste des photos de plage. Il fantasme sur un tatouage entraperçu sur son postérieur (c'est son truc: un peu plus loin, alors qu'il relate un épisode hautement traumatique pour lui, il s'attardera sur le tatouage émergent du bikini d'un jeune beauté). Il utilise son réseau pour la retrouver (cela semble assez habituel chez lui) et sa position pour se faire remarquer: il ne comprend rien à son oeuvre mais rédige un article pour la séduire, qui contribue à la lancer.
Par ce qui semble être autant de l'insouciance que de l'opportunisme (elle a 20 ans et est inconnue), et probablement flattée par l'intérêt qu'il lui porte, la belle cède à son mécène. S'en suivent quelques mois de pur bonheur pour lui où il emmène sa "trophy girl" dans des diners mondains et sur les plus belles plages européennes, ce qui lui permet de s'attarder sur ses charmes en bikini. Mais elle finit par se lasser de sa cage dorée et veut sortir d'Europe, ce qu'il refuse. Ils sont tous deux passablement narcissiques, alors ils ne parviennent pas à surmonter cette première crise qui leur sera fatale (surtout à elle), malgré la naissance d'un enfant qu'il lui a fait "dans le dos".

Plonger dans les clichés: tout y est: la description d'un certain microcosme parisien, le journaliste imbu de lui même qui étale sa culture à la moindre occasion, le quadra en crise qui s'entiche d'une jeune qu'il ne comprend pas, le couple en crise qui ne communique plus, la jeune artiste capricieuse, et j'en oublie. Bien sûr, au premier abord, l'histoire telle que racontée par la narrateur diffère de mon résumé. Mais une fois ôtés le bel emballage mondain et les tombereaux de références littéraires et artistiques, on ne voit pas trop où se trouve l'amour dans cette histoire d'un homme possessif qui n'entend pas laisser sa jeune conquête lui échapper. Paz aurait-elle survécu qu'elle serait probablement rentrée au bras d'un autre "mécène" disposé à financer ses rêves d'évasion. Lui serait-elle revenue qu'on aurait pu faire un "20 ans après", où une Paz devenue une galeriste installée aurait vu César la quitter pour une jeune artiste qui aurait la "fougue" qui ne l'habite plus (et un tatouage coquinement placé).

Restent tout de même quelques jolis passages, le voyage "initiatique" du narrateur sur les traces de Paz, et la véritable histoire d'amour du roman: celle d'un père pour son fils.
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Beaucoup, beaucoup de phrases dans ce livre qui me fait davantage penser à un article de magazine (entre Géo et Paris-Match) qui s'éterniserait plutôt qu'à un roman. Comme on m'avait recommandé ce livre, j'ai tenu à aller jusqu'au bout. J'ai plongé, bu la tasse jusqu'à la lie et ... j'ai bien failli me noyer. Je me souviens d'un film de Peter Greenaway dont le titre était "Drowning by numbers" (Noyade par les nombres). Ici c'est "Drowning by words" et c'est une expérience vraiment désagréable.
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On ne peut pas dire que le récit joue sur la corde du suspens, on sait souvent à l'avance ce qui va advenir, la mort de Paz dès le début, leur enfant à naître Hector à qui le narrateur et père Oscar s'adresse malgré son jeune âge. Et c'est souvent ainsi tout le long de ce roman, à tel point que je me suis demandé si les sensations de longueurs ou de répétitions que j'y ai ressenties n'en étaient pas les effets néfastes. L'impression constante que ça mouline, que ça patine. L'impression d'avoir pris un tapis roulant d'aéroport à contre-sens. le rythme de la narration m'a semblé saccadé et incertain (surtout jusqu'à la dernière partie liée à l'enquête), à l'image de l'histoire d'amour entre Paz et Oscar née d'une incompréhension. Malgré tout je n'ai pas refermé ce livre avant la fin, sûrement des qualités qui m'ont retenu : l'écriture et le ton du père envers son fils, mi nostalgique mi résigné, les personnages et le milieu artisto-journalistico même si leur excentricité fréquente les rend un brin caricaturaux (surtout Paz, quel manque d'originalité et quel dommage j'ai trouvé, qu'une artiste presque systématiquement dans l'originalité justement, l'excentricité ou l'excès), les anecdotes aussi mais elles ont eu tendance à mon goût à verser dans le spectaculaire à outrance ou l'invraisemblable.
J'ai accroché au début, pour être peu à peu lassé, même la dernière partie ne m'a pas vraiment permis de raccrocher, j'étais surtout pressé d'en arriver au bout. Au final j'ai la vision d'un roman lent, un peu racoleur, dispersé et lassant malgré ses qualités.
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Dès le début, j'ai été agacée par cette histoire d'amour que le narrateur raconte à son fils. A la page 17, on peut lire : « La vérité, ça n'existe pas, comme tous les absolus qu'on n'atteint jamais ». Ce genre d'affirmation vide de sens assenée avec assurance est insupportable. Et tout est du même acabit. Des références « en veux-tu en voilà » avec une préférence pour la mythologie pour faire cultivé, un style emphatique, des poncifs, des leçons de morale, une passion entre deux êtres que tout oppose... Bref, du déjà lu.
J'ai abandonné au bout d'une centaine de pages.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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C'est un roman que j'ai lu parce que mon père me l'a offert l'ayant trouvé beau, bien écrit, intéressant d'un point de vue culturel et qu'il s'est sûrement identifié à l'écrivain qui essaie de transmettre son histoire à son enfant. Sauf que ce n'est pas du tout un roman pour moi. Je l'ai trouvé égoïste et contrairement à ce qu'a pu penser l'auteur totalement dépourvu d'amour. Il est même presque manipulateur. Alors les images sont belles, les oeuvres sont belles, les voyages donnent envie et la poésie est très présente. Mais je ne trouve pour moi aucun intérêt à lire ce genre de roman. Peut-être suis-je trop jeune. Je le conseillerai à des personnes plus âgées avec une vie plus accomplie. Mais pour de jeunes gens, le syndrome du mec flippé et désespéré par le monde qui refuse de quitter l'Europe, finalement je trouve ça triste. Et c'est tout.

C'est sur que c'est réaliste de notre société, avec les divers attentats on a tous peur de voyager. Mais ce n'est pas ce que je recherche dans la lecture. Je cherche de l'évasion. Si je veux avoir peur du monde qui m'entoure, je regarde les informations.
Lien : http://www.labibliothequedec..
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Le Grand Bleu de Luc Besson revisité ? L'appel du fond des océans, le voyage, la liberté, la fuite, le renoncement, une histoire d'amour et de grossesse, pour se terminer par la folie. le narrateur s'adresse à son fils et lui décrit sa mère dont on vient de retrouver le corps sur une plage. Pourquoi les a-t-elle ‘abandonnés'. On ressent une pression qui monte au fil des pages et qui, au final, n'est pas à la hauteur (euh profondeur !). J'ai apprécié le côté art, mais pas trop le style inégal et toujours cette impression qui ne m'a pas quittée du déjà vu et lu. J'aurai aimé plonger, alors que je suis restée plutôt en surface.

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Je n'ai pas été emballée par ce roman. Je suis arrivée au bout en sautant allègrement de nombreux passages. En revanche j'ai aimé la fin.
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le livre est pas mal mais les parenthèses et desciptions sont un peu longues et cassent le rythme
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Le livre « Plonger » a gagné le Grand Prix du roman de l'Académie française en 2013. Donc, j'avais quelques expectations avant que je me sois « plongé » dans la lecture (excusez-moi ! :). Malheureusement, je trouve ce livre plutôt décevant que valant un prix tellement important. Tout de suite, déjà au début, je trouve le protagoniste non-sympathique et même un petit peu arrogant. Ça n'aide pas à apprécier l'ouvrage. Vraiment, après 30 ou 40 pages, j'ai commencé de me demander à plusieurs reprises « dois-je continuer la lecture ou simplement retourner le livre à sa place sur les rayonnages de la bibliothèque ? ». Finalement, j'ai réussi à finir l'histoire. Toujours, j'essaie de finir un livre que j'ai commencé à lire. C'est un beau principe, mais parfois fatigant…
Alors, je trouve la dernière partie de ce livre mieux que les précédentes parties. Peut-être parce que le protagoniste montre moins d'arrogance et les conversations sont un peu moins endormantes. Bien que le thème de cette dernière partie soit un peu ennuyeux, « je veux trouver la vérité », et qu'elle manque aussi d'originalité.

J'ai donc appris ma leçon pour aujourd'hui : pour moi, l'Académie française n'est pas toujours un bon guide pour trouver des livres captivants…
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