AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 1097 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : je n'ai pas aimé ce livre.
Même en cherchant bien, désolée, je ne vois rien de positif. le roman est rempli de clichés, les personnages sont caricaturaux, l'histoire est tout à fait quelconque et prévisible, l'écriture est très agaçante, entre des références censées faire "érudition", des phrases ampoulées et d'autres très bas de gamme, le tout en vrac.
Et pour couronner le tout, quelques passages écolo-moralisateurs d'une banalité affligeante.
Dire que ce livre a été primé ne fait que renforcer ma conviction que les prix "littéraires", sauf exception, ne couronnent pas que des chefs-d'oeuvre, loin de là.
Amateurs de vraies bonnes lectures, passez votre chemin.
Commenter  J’apprécie          12618
Que dire de plus que je n'ai déjà écrit dans ma critique du dernier roman de cet auteur, « croire au merveilleux » ?

On retrouve le même discours creux, empreint d'un pédantisme à toute épreuve, toujours prêt à étaler son savoir, sa culture et qui, une fois de plus, manque de cohérence (personne ne penserait à faire un enfant s'il pense que le monde va très mal, que l'Europe est au bord du gouffre et que la littérature n'existe plus … Même dans les livres). Et on retrouve le même personnage, peut-être encore plus détestable, égoïste totalement déprimé (et déprimant aussi) et aigri qui voudrait disposer de sa compagne comme d'un jouet, l'enfermer dans son Europe bien-pensante et bien sécurisée (l'histoire nous montrera le contraire – le roman date de 2013) où elle ne respire plus, elle qui a soif d'air et d'espace, qui « se fout de savoir et veut ressentir ».

Le seul élément intéressant est cet éclairage sur le monde de l' « art », où un journaliste, un critique renommé peut faire (et défaire) une carrière, méritée ou pas, où tous se connaissent, se tiennent, se protègent les uns les autres.

Commenter  J’apprécie          154
César nous raconte, ou plutôt raconte à son fils Hector, son histoire d'amour avec Paz – de leur rencontre à la fin de leur histoire.

Ce roman m'a paru extrêmement long et je me suis forcée à poursuivre sa lecture à plusieurs reprises. Je ne suis parvenue à m'attacher aux personnages, et surtout pas au narrateur, lequel me donnait plus l'image d'être le père de Paz que son amant…

Surtout, les références à l'art sont trop nombreuses … ou comment se sentir inculte en lisant un bouquin dans lequel César cherche à nous faire passer des émotions dans une oeuvre que l'on ne connaît pas nécessairement. Bref, pour tout comprendre, il aurait fallu que je lise avec google à portée de main. Lorsque nous sortons du domaine de l'art (oui, oui ça arrive), le narrateur intellectualise tout…

L'histoire d'amour ne m'a pas convaincue non plus. César m'a paru trop égoïste et Paz trop capricieuse. Entre lui, qui cherche à emprisonner sa Paz en raison d'une phobie du monde extérieur à l'Europe et elle, qui ne supporte pas cette vie et qui vit son besoin de liberté à travers l'adoption d'un requin – la romance ne m'a pas paru particulièrement belle.

J'ai aimé en revanche les passages sur les deux évènements de la vie De César qui explique sa peur de quitter l'Europe. En fait, c'est lorsque César parlait du monde qu'il cherchait à fuir que le livre devenait intéressant … mais comme il passe la plupart de son temps à ne parler que de lui et de ses connaissances, ces moments sont assez rares.

Prix Renaudot et Grand prix de l'académie française en 2013. J'ai cependant eu, pour ma part, la joie de lire de meilleurs crus.
Commenter  J’apprécie          150
Chez Gallimard ???
Je n'ai pas tout accroché à cet livre que j'ai lu avec peine jusqu'à la fin. Mais je trouve cela vide, désincarné et plutôt prétentieux. Je n'aime pas dire, ni en l'occurrence écrire, ce genre de choses, mais je pense que cet auteur a bien de la chance d'avoir le bras long dans un journal en vue, car sa présence chez un éditeur si prestigieux a, pour moi, de quoi surprendre. C'est en le voyant sur une chaine d'information continue récemment que je me suis rappelé ce livre lu récemment. Je me suis dit alors, mais pourquoi ne pas faire comme d'autres (Modiano, Ernaux...) et bosser davantage ? La postérité de cet ouvrage ne me parait pas acquise en tout cas.
Commenter  J’apprécie          140
J'ai été peu séduite par ce livre. Je suis allée au bout mais sans grand enthousiasme ...
Que dire sinon que le début est très lent. le rythme s'accélère un peu vers la fin mais on reste quand même sur sa faim : le dénouement de l'intrigue ne recèle pas de grand mystère ...
J'ai été déroutée par cette histoire avec en toile de fond les requins. Une passion pour ces bestiaux au lieu d'une passion, au moins une tendresse pour son mari et son fiston ... Non vraiment je suis vraiment à mille lieux de cette histoire bizarre ... Bref je n'ai pas accroché ...
Commenter  J’apprécie          90
Je vais me faire des ennemis sur ce site mais définitivement je n'aime pas ce livre.
Cette histoire d'amour est diluée dans un océan de clichés ,dans des considérations politico- économiques qui n'apportent rien au récit mais le polluent.
Cela ressemble à un étalage de connaissances artistiques ,des propos en plus
Écolos- Moralisateurs,des références censées érudites........
Je ne crois pas à cette histoire et ce livre est primé .
Comme quoi les prix littéraires parfois mais ce n'est que mon avis. !
Celui- ci ne sera sans doute pas partagé ......J'assume!!
Commenter  J’apprécie          96
Cet ouvrage m'a été prêté par une amie qui l'avait beaucoup aimé. Sorti à la rentrée littéraire 2013, il a reçu le prix de l'Académie Française "Grand prix du roman 2013". Je n'ai pas aimé cette lecture.

J'ai l'impression que l'Académie Française cherche à se dépoussiérer un peu et à adopter un look plus "jeuns" en récompensant notamment des ouvrages comme La vérité sur l'affaire Harry Quebert (j'avais expliqué ce que j'en avais pensé) et…ce livre-là. Ce prix doit récompenser une "oeuvre originale"…je ne trouve pas que cela en soit vraiment une.

Il est clairement écrit "roman" sur la couverture du livre. On peut donc partir du principe que c'est une fiction, même si l'auteur partage le même métier que son personnage. D'ailleurs, il l'a dit lui-même qu'il ne voulait pas qu'on accole le mot "autofiction" à son roman. Il dit qu'il s'est inspiré d'événements de sa vie, mais qu'il faut différencier son roman et lui-même. Cela a le mérite d'être clair.

Ce roman est une histoire d'amour avec comme fond le siècle de l'Europe vieillissante qui se transforme en musée et d'un Orient sanglant et en pleine révolution. Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce qui ressort de l'Europe dans ce texte, même si on peut comprendre son point de vue. Mais c'est beaucoup trop pessimiste et amer pour moi. Les plaintes sur l'écologie, sur le monde, la crise, l'amour, ça va 10 pages, 20 pages, voir même 50 pages, mais durant tout le livre c'est lourd.

Un autre souci est que je trouve – bien évidemment, cela est et reste seulement mon avis – que ce roman regorge de clichés. Et je n'aime pas trop ça les clichés. Je ne vais en citer qu'un qui m'a fait beaucoup rigoler, c'est quand Paz cuisine pour lui et qu'il nous fait tout son discours sur les filles du XXIè siècle qui prennent la peine de réellement faire la cuisine parce qu'elles sont des "femmes qui aiment", sinon ce serait micro-onde et basta…c'est tout de même très cliché.



Ensuite je dois faire mon mea culpa : Je me me passionne pas pour les requins. S'il ne me viendrait jamais à l'esprit de vouloir les exterminer et qu'il me semble logique qu'ils vivent libres et en paix, je n'y pense vraiment pas souvent. Donc toutes les parties sur les requins, même si elles m'ont appris beaucoup de choses, ne m'ont pas beaucoup intéressé.

[Attention, je dévoile des éléments de la suite]

Il y a eu surtout un grand problème : J'ai trouvé le narrateur minable.
Mais vraiment un type assez méprisable dans l'ensemble. L'amour c'est bien beau, la passion excuse beaucoup de chose, mais s'accrocher comme ça pour son propre bonheur, alors que la femme – qu'il dit aimer plus que tout au monde – est clairement malheureuse, c'est nul.
Lui faire un enfant dans le dos (parce que c'est ça qui se passe quand même, mine de rien…on parle toujours des ses femmes qui osent faire un enfant dans le dos de leur mari, là, c'est exactement pareil…créer une famille sur un mensonge, c'est tellement petit)c'est minable, surtout vu comment il s'apitoie sur soi-même en permanence.
non franchement, j'ai trouvé cet homme tellement antipathique que je n'ai pas réussi à m'intéresser à lui et à le prendre en pitié.

Si j'avais du mal avec Paz, que je trouvais égoïste et assez stupide dans son esprit de "artiste torturé qu'on ne peut pas comprendre", je trouve qu'elle ne méritait vraiment pas cet homme.


J'ai préféré la fin, quand il se retrouve en Arabie pour essayer de comprendre. Quand il se rend compte que sa femme l'avait réellement quitté à la fin. Et qu'elle était heureuse. Mais même cela n'a pas réussi à rendre mon avis plus positif.

—————————————————

Je n'ai pas aimé ce roman et je ne crois pas essayer d'autres de ses oeuvres. Une mauvaise expérience pour moi!
Lien : http://writeifyouplease.word..
Commenter  J’apprécie          81
La seule part de souffrance de ce journaliste ( le héros) dans l'hécatombe de ce qui a été le tsunami des cotes de Malaisie, c'est, tenez vous bien, de manger un phad thaï avec des crevettes nourries des corps des victimes de la vague tueuse. A ce moment là, j'ai mis fin à ma lecture complétement rassuré de la suffisance du récit et de l'inutilité de poursuivre.
Que les lycéens lui soit reconnaissant pour ce livre de mièvrerie amoureuse peut passé, que l'Académie lui décerne son Grand Prix on peut douter du restant des qualités cognitives de ces membres.
A éviter même à son pire ennemi.
Commenter  J’apprécie          71
40 pages de lecture et puis Bof... Ca commence plutôt bien; au départ l'écriture est plaisante et je me dis que ce sera un chouette livre.. Et puis non. Petit à petit des personnages se manifestent de façon de plus en plus caricaturale, de plus en plus "bobo" (bobale?) A oublier
Commenter  J’apprécie          60
Ce livre pourtant primé ne m'a pas convaincue et m'a souvent agacée à la fois pour son style vantard , une histoire décousue et des personnages pas attachants.
Mais peut être suis je trop loin de ce microcosme de bobos parisiens qui suinte l'ennui et la prétention...
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (2095) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5275 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}