Etrange sensation : au début de la lecture de ce livre,
Christian Oster me semble moins inspiré, moins bien tenir son sujet, pourtant toujours le même : un personnage et son errance. L'histoire semble plus poussive, le style moins limpide que dans ses autres romans.
Et soudain, exactement à mi-chemin, tout s'emboîte et s'envole (au sens propre comme au figuré) : les lieux, le style, le narrateur et sa dépression. Et à la lecture de ces soixante dernières pages, je me rassure :
Christian Oster reste mon auteur préféré.