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Mon grand appartement de Christian Oster
« C’est toujours la même histoire, l’amour c’est ce qui manque le plus, à ceux qui aiment. »
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Mon grand appartement de Christian Oster
« C’est toujours la même histoire, l’amour c’est ce qui manque le plus, à ceux qui aiment. »
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Le fauteuil de la fée de Christian Oster
-Merci, dit-elle ( la fée) au cochon. Mais, me voilà bien, maintenant, avec une chaise sur laquelle je ne peux plus m'asseoir. - Pourquoi? Demanda le cochon. -Parce qu'il y a un cochon dessus, s'énerva la fée. - Ce n'est pas faux, fit la chaise. -Tu peux venir sur mes genoux, proposa le cochon à la fée. - Bien sûr ! S'indigna la fée. Une fée sur les genoux d'un cochon! Très chic, vraiment! |
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Une femme de ménage de Christian Oster
J'étais frileux, comme homme. À part l'amour, je ne valais pas grand-chose. À part aller vers l'amour, j'entends. Je ne parle pas de succès, pitié.
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Loin d'Odile de Christian Oster
Jeanne était brillante, comme André, elle était blonde, elle était belle, un peu moins belle, toutefois, qu'il n'avait d'abord semblé. Mais elle profitait, justement, d'être un peu moins belle que les toutes premières fois pour apaiser le regard et, sur ce fond d'apaisement, l'éveiller de nouveau par quelque éclat insoupçonné. On accédait ainsi à la beauté par paliers, avec des intermèdes de déception ou encore de chute, mais avec le temps les chutes se faisaient moins fréquentes, on tombait de moins haut, également, chaque fois, et pour finir on ne désapprouvait plus rien de ce visage, de ces gestes, on ne pouvait plus redescendre, on montait toujours, accédant à cette beauté dont la caractéristique était peut-être, en effet, de croître, de se renforcer avec le temps dans le regard de qui s'en voulait bien saisir. Il en allait de même pour sa brillance, d'une certaine façon, qui ménageait chez elle des périodes parfaitement ternes, mais que l'on goûtait comme des éclipses.
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Le coeur du problème de Christian Oster
"Remarquez, moi aussi il y a des tas de choses que je ne sais pas. où je vais, par exemple. Mais je sais où je ne vais pas."
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Loin d'Odile de Christian Oster
Exagérons. Disons qu'il fut un temps, pas si éloigné du reste, où je vivais avec une mouche. Ce n'est pas une métaphore. C'était une vraie mouche, et, quant à prétendre que je vivais avec elle, qu'on me pardonne, mais, à l'époque, j'ignorais ou j'avais oublié que l'existence de ce diptère , n'excède jamais quarante-huit heures. |
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Le coeur du problème de Christian Oster
La journée recommençait. Une journée, en fait, n'importe quelle journée recommençait. Je repartais de zéro. De nouveau, j'avais moins de fièvre. La force de me lever, mais pas le courage. L'intérêt d'être vendredi, une considérable avancée objective par rapport à jeudi, me paraissait douteux. D'autant qu'au-delà se profilait le week-end. Et au-delà encore, la vie. La mienne, en tout cas. J'aurais tout donné pour n'être pas moi. Mais je n'avais pas d'autre idée.
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Le coeur du problème de Christian Oster
On plante, mais on ne parle pas tellement de plantations, ai-je observé, et j'ai craint tout à coup que Paul n'exprime le souhait de voir ce que j'avais planté, côté jardin, donc, à l'opposé du côté où nous nous trouvions, et sur quoi nous n'avions pas vue, il fallait traverser la maison, mais il n'a pas exprimé un tel souhait, il a juste dit que finalement il se demandait si on se parlait assez, de plantations et du reste. Peut-être pas, ai-je dit, et j'ai eu soudain très envie de lui parler, justement, pas du mort, mais de Diane, qui m'aurait tout doucement conduit au mort, avec un peu de chance, mais ça m'a passé, heureusement, d'ailleurs Paul aussi, qui changeait trop souvent de sujet, à mon goût, qui ne s'installait jamais dans un registre, un garçon fougueux avec trente ans d'âge mental, ai-je pensé, ce qui me plaisait chez lui c'était sa propension à l'enthousiasme comme à la souffrance, ce qui me plaisait moins c'était la même chose, en fait, ou plutôt le passage brutal de l'un à l'autre, parfois qui me fatiguait, sauf que Paul restait un des hommes qui me fatiguait le moins, qui dans mon entourage vivait le plus, et qu'importe si c'était désordonné, Paul m'agaçait et me touchait, voilà, qui cependant me saluait amicalement et s'en allait.
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Une expression : " Aller aux ....... "