AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,45

sur 457 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Et là... je vais m'attirer les foudres des fidèles de Véronique Ovaldé. Car NON, décidément, je ne suis pas perméable à son univers. Ce que je sais de Vera Candida ne m'avait pas emballée, Des vies d'oiseaux n'a pas fait mieux. le coup du pays imaginaire ne me séduit pas, les personnages sont caricaturaux (flic atypique, bourgeoise neurasthénique, mari despotique, ado rebelle, mauvais garçon etc...) et l'écriture, assez artificielle, mélange visiblement lyrisme et familiarité histoire de se donner un genre.

Seul frémissement notable, l'épisode de la chasse au bison (ceux qui ont lu comprendront). A ce grand moment de délire sauvage et hallucinatoire, j'ai ouvert un oeil (oui, je lis parfois les yeux fermés) et me suis surprise à penser « Tiens, finalement, ce bouquin vaudrait-il le coup ?...» Mais bon, avec douze pages plaisantes sur environ deux-cent trente, même si je suis une quiche en matière de chiffres, me voilà en mesure de conclure que ça fait un peu léger pour un livre, au final, assez inconsistant et vaguement soporifique.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
Commenter  J’apprécie          430
J'avais hâte de me plonger dans "Des vies d'oiseaux" dont on m'avait dit tant de bien. Et bien je suis déçue. Trop d'emphases et de critiques dithyrambiques m'ont fait espérer mieux ou autre chose.

L'écriture fluide est agréable à lire. de courts chapitres s'enfilent comme des plumes. C'est doux, léger. Trop sans doute. Les descriptions sont belles : on ressent la moiteur de l'endroit, la résignation… Bref, on s'ennuie ! L'énigmatique Vida est trop floue ; la jolie Paloma trop lisse et Taïbo trop ténébreux. Chacun vit dans une prison dorée, face à la vacuité d'une vie qu'il n'a pas choisie mais dont il accepte le vide. J'ai eu l'impression d'errer dans un roman de David Hamilton, entre flou, légèreté et surexposition. Mon Dieu, que tout cela manque de vie !!

Pourtant, cela aura pu me plaire.
L'histoire d'abord : celle de deux femmes qui souffrent de ne pas être aimées et cherchent à s'en sortir. Mais pourquoi diable ont-elles besoin d'un homme pour y arriver ? Sont-elles faibles ou désoeuvrées à ce point ? le désir qui pousse à s'affranchir des barrières sociales et familiales, ce n'est pas très original.
Le cadre ensuite : l'Amérique du Sud, le Mexique ou tout autre pays des environs. Une région où les gens ont le sang chaud et ne s'en laissent pas compter, où la vie est dure et n'épargne personne. Mais ici, les personnages sont las de vivre dans leur cage dorée. Toute énergie, toute fierté semblent les avoir quittés.
Les noms : rien n'est nommé au hasard dans ce récit. Ni Vida (la vie ?!) ni Paloma (la colombe)…
L'écriture : agréable, aérienne, très juste et superbement descriptive. Mais une phraséologie parfois déroutante de longueur. Une écriture mise au service d'une histoire dont le fond manque de profondeur, dont l'intrigue n'est pas, hélas, assez travaillée.

Un style superbe ne fait pas un livre à lui seul. L'histoire aurait mérité un peu de densité !
Commenter  J’apprécie          240
Curieux roman que Des vies d'oiseaux. Les oiseaux sont les quatre personnages principaux du roman, Vida, la mère, Paloma, la fille, Taïbo, le lieutenant de police et Adolfo, le petit ami de Paloma. Dans un lieu indéfini, quelque part en Amérique du Sud sans doute, les personnages prennent peu à peu leur envol vers la liberté. Vida, originaire d'Irigoy, un petit village de la pampa, repaire d'ivrognes et de bandits, vit désormais “la colline Dollars” à Villanueva. Sans passions, sans envies, elle est dominée par son mari et sa fille lui échappe sans qu'elle n'ait les moyens (la volonté ?) d'inverser le cours des choses. le lieutenant Taïbo est un solitaire, Térésa, la femme qu'il aimait l'a quitté. Il aborde la vie avec une certaine nonchalance. En enquêtant sur les coucous (Paloma et Adolfo squattent les appartements et villas des propriétaires en vacances) il va se retrouver dans les bras de Vida.
La première partie du roman est consacrée essentiellement à ces deux personnages et on se lasse rapidement de l'ennui de Vida et de la présence-absence de Taïbo (il est là sans être là, on aurait apprécié que ce personnage soit un peu plus fouillé).
Par contre, j'ai plus apprécié la seconde partie du roman consacrée à Paloma et Adolfo. On adhère plus facilement à leurs caractères un peu rebelle, à l'indolence de leur périple dans les différents squatts, à la naissance de leur amour.
Un bilan mitigé sur ce livre d'Ovaldé. J'avais eu la même sensation avec “Et mon coeur transparent”. de plus, principalement dans la première partie, l'auteure abuse des mises entre parenthèses et cela alourdit considérablement le récit. Sinon, l'écriture est agréable et l'ambiance, surtout celle du village d'Irigoy, vous plonge dans un univers sombre, tout droit sorti de l'imaginaire de Véronique Ovaldé.
Commenter  J’apprécie          70
Sans un monde teinté de mélancolie et de douceur, deux femmes, la mère et la fille, qui voudraient s'abstraire d'un monde qui ne leur convient plus. Comme les oiseaux, elles sont en quête d'espace et de liberté. Eloge de la liberté, dénonciation des inégalités sociales, émancipation féminine,... c'est en quittant leur milieu qu'elles trouveront l'amour et pourront commencer une nouvelle vie.
Commenter  J’apprécie          60
Vida IZZARA appelle la police car sa maison a été visité. le lieutenant Taïbo se déplace chez elle dans sa superbe villa. Elle de mentionne pas la disparition de sa fille Paloma. Celle-ci est partie du domicile ne supportant plus ses parents indifférents avec elle et entre eux. D'autres maisons sont visitées, en général de superbes villas. le lieutenant finit par apprendre que Vida a une fille et qu'elle n'a plus de ses nouvelles. Ensemble ils vont la chercher jusqu'au village d'origine de Vida et Taïbo : IRIGOY, un lieu en perdition où vivent des hommes-chiens. C'est de là que vient Adolfo le jardinier qu'a embauché Vida. Il est tombé amoureux de Paloma. Vida se rapproche du lieutenant au fur et à mesure qu'elle suit les traces de sa fille.
Elles finiront par se retrouver. Les masques tomberont alors, permettant d'entrevoir une réconciliation.

Ce roman illustre la violence des relations humaines, parents-enfants, mari-femme et la quête du bonheur.
Commenter  J’apprécie          20
Des vies d'oiseaux.
Le titre illustre très bien ce roman qui décrit les vies de quatre personnages à la recherche de liberté.
Tout d'abord Vida, mariée au riche Gustavo, qui vit dans une somptueuse villa perchée sur la colline des dollars à Villanueva et dont l'esprit s'évade entre sa roseraie et son village natal Irigoy, pour échapper à l'ennui de sa vie de tous les jours.
Ensuite Taïbo, lieutenant de police à Villanueva, chargé d'enquêter sur les intrusions dans les riches villas de Villanueva.
Et enfin Paloma (d'ailleurs, Paloma signifie colombe en espagnol) et Adolfo, deux adolescents à la recherche de liberté, vivant d'amour et d'eau fraîche. Ils déménagent de villa en villa, profitant des vacances de leurs habitants pour profiter des lieux, des frigos remplis...
Le chemin de Taïbo ne va cesser de croiser celui de Vida et il va jouer au chat et à la souris avec les deux adolescents.

Ce roman est découpé en trois parties qui pourraient se résumer en la rencontre de Vida et Taïbo, leur visite a Irigoy et la vie de Paloma, de son enfance à sa rencontre avec Adolfo jusqu'aux retrouvailles avec sa mère, Vida.
Le ton est très léger, le rythme assez lent. On a l'impression de se perdre dans les pensées des personnages, en passant de la phrase principale à deux passages imbriqués entre parenthèses. Mais le problème est qu'on s'y perd vraiment. Arrivé à la fin du deuxième passage imbriqué, on se demande ce que le premier passage racontait, on le reprend donc. de la même manière, on reprend le cours principal de la phrase. Et au final, on se demande: ‘mais pourquoi ?' Parce qu'on n'a rien retenu, il n'y a pas forcément de plus value apportée à l'histoire par toutes ces parties écrites entre parenthèses. Ce style d'écriture rend la lecture assez pénible.

Une fois le livre terminé, il n'en reste finalement pas un souvenir impérissable, l'histoire est assez creuse, même si les personnages sont attachants. On se dit qu'on a réussi à en venir à bout et pourtant, ce n'était que 235 pages.
Commenter  J’apprécie          00
c'est leger et distrayant, on passe un bon moment, sans plus !
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (844) Voir plus



Quiz Voir plus

Ce que je sais de Vera Candida, de Véronique Ovaldé

Qui est Rose Bustamente ?

La mère de Vera Candida
La tante de Vera Candida
La grand-mère de Vera Candida

10 questions
166 lecteurs ont répondu
Thème : Ce que je sais de Vera Candida de Véronique OvaldéCréer un quiz sur ce livre

{* *}