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3,45

sur 457 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je suis passée totalement à côté de ce roman. Je me suis ennuyée, les personnages ne m'ont pas semblé attachants.
A ne pas décrire, à suggérer sentiments et motivations des héros, je n'ai pas pu m'identifier ni les comprendre. Dès le début du roman le récit se déroule dans une certaine langueur. L'écriture est agréable, jolie, poétique mais ne rend pas service à l'intrigue qui a du mal à se bâtir de manière cohérente et passionnante.
Dès les premiers chapitres, la tristesse est le ton dominant, pas un personnage ne semble épanoui dans sa vie (impression que j'ai ressenti aussi à la fin du roman, y compris lorsqu'ils semblent tous accéder à cette "liberté d'exister" comme le suggère la quatrième de couverture). L'amour ne les "sauve" pas d'après moi car les personnages semblent bien emprisonnés dans une ville, un univers, une naissance malheureuse ou stigmatisante.
Une lecture qui ne m'a pas transportée. La magie n'a pas opéré contrairement au précédent, Ce que je sais de Véra Candida.
Lien : http://monblogmonmiroir.over..
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Bien trop superficiel et sans consistance ! Dommage.
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Une vraie déception.
Une langue belle mais déservie par des phrases trop longues où les parenthèses jouent les trouble-fête sans arrêt.
Des personnages flous et diaphanes survolant leur vie au lieu de la vivre à bras le corps.
Une histoire lente, languissante, sans éclat.
Je me suis vraiment ennuyé.
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En effet, Des vies d'oiseaux, j'en avais tellement entendu du bien, un peu partout (presse écrite, radio, blogs) que malgré mes a priori de départ, j'ai eu envie de céder moi aussi aux sirènes de Véronique Ovaldé et de m'envoler avec ses oiseaux.

Véronique Ovaldé, dont je n'avais déja pas accroché au seul roman que j'avais lu d'elle, Déloger l'animal, a un univers particulier, à mi chemin entre la fable et la chronique, et pour la seconde fois (après son précédent roman Ce que je sais de Vera Candida, prix des lectrices de Elle 2010) choisit de situer son histoire dans un territoire d'Amérique du Sud, un territoire fantasmé, l'Irigoy.

Et comme tout écrivain à l'univers si personnel, on n'y rentre ou pas et de mon coté, je n'ai jamais réussi à trouver la clé pour l'ouvrir.

Ovaldé recèle en elle l'art de trouver des mots savants ou des envolées lyriques à proximité d'expressions colorées ou populaires, bâtissant des oxymores en cascades, de telle sorte que le récit apparait totalement fragmenté, abstrait. Et comme je vous l'ai déja dit dans mon article sur le dernier film de Marjane Sartrapi, Poulet aux Prunes, je ne possède pas l'imaginaire suffisant pour entrer dans un tel univers si barré (et cependant pour Poulet aux prunes, j'étais quand même bien moins réticent que pour ce livre, pouvoir de l'image oblige).

Bon, si je veux quand même tenter de résumer l'intrigue, je peux vous dire qu' au début de l'histoire, il est vaguement question d'une couple de la haute bourgeoisie "irigoyenne" (on le dit comme on veut puisque je vous répète que ce pays n'existe pas), qui fait appel à un commissaire de police parce que des jeunes gens se sont incrustés dans leur luxueuse maison mais sans rien leur voler, mais en fait tout le monde se désinteresse trés vite de cette infraction, le plus important, ce sont les pensées intérieures de tous ces gens.

Bref, ca commence comme un polar et ça vire ensuite vite au conte fantastico-philosophique, et là pour moi, les choses se sont bien gatées : les tournures de phrases sont tellement saugrunues et éloignées de mon esprit cartésien que j'ai vite laché l'affaire, et abandonné le livre, préférant m'immerger dans des histoires plus réalistes, et me disant, une fois de plus, que le surréalisme et le baroque, ce n'était définitivement pas pour moi.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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N°553 – Février 2012

DES VIES D'OISEAUX– Véronique Ovaldé- Editions de l'Olivier.

Cela commence comme une sorte de roman policier. Des intrus se sont introduits dans la villa cossue de Gustavo et Vida Izarra, en leur absence, sur la colline du quartier résidentiel de Villanueva (on l'appelle la colline Dollars), face à la mer. C'est, à tout le moins, ce qu'indique la maîtresse de maison au lieutenant de police Taïbo. Pourtant, même si elle insiste pour qu'une enquête soit ouverte, elle prend soin de lui préciser que rien n'a été dérobé et qu'il n'y a même pas eu d'effraction. Tout au plus s'est-on contenté, comme dans l'histoire de « Boucles d'or »... d'essayer tous les lits des nombreuses chambres ! Cela ne peut donc être le fait que des « jeunes », pense Mme Izarra, parce qu'elle ne voit pas des vieux agir ainsi. Cet officier de police mènera donc son enquête avec patience et même douceur...

Cela intrigue de policier puisque des faits similaires se sont produits dans cette petite ville du bord de mer de ce pays (plus ou moins imaginaire) d'Amérique du sud. Il a même été constaté que le bijoutier du quartier a subi nuitamment, une sorte de cambriolage, mais, rien lui a été volé. On s'est seulement contenté de « déplacer » les objets à l'intérieur du magasin, un peu comme pour brouiller les pistes. L'examen des bandes de la caméra de surveillance donne à penser que Paloma Izarra, la fille de Vida, aurait pu être mêlée à cette affaire...Mais Vida à indiqué au policier qu'elle n'avait pas d'enfant ! L'enquête s'annonce donc difficile et Taïbo va décortiquer la vie de Vida jusqu'à l'accompagner dans la ville de son enfance.

Au fur et à mesure du récit, le lecteur apprend à connaître les différents membres de cette famille. Vida est apparemment une épouse rangée, établie dans une société bien pensante, dévouée à son mari et vivant dans une sorte de bulle familiale. Pourtant, elle n' hésitera pas à le tromper, pour rompre avec le quotidien ou par attirance de l'inconnu. Elle qui vient pourtant d'un milieu défavorisé ira même jusqu'à quitter son mari, c'est à dire la sécurité d'une vie oisive et sans surprise, peut-être à la suite de cette enquête qui est pour elle l'occasion de revisiter son passé. Gustavo, le mari, est l'archétype de celui qui a réussi socialement et qui attache de l'importance à tout ce qui matérialise cette réussite. Il est plus attentif à sa carrière, à son chiffre d'affaires qu'à sa famille. Paloma, la fille (parce que, malgré ce qu'a dit Vida à la police, elle a une fille) mène la vie d'une enfant de riche, s'y ennuie et rêve de celui qui l'en fera sortir. Elle le trouve un peu par hasard, en la personne d'Alfonso, jardinier de son état, bellâtre flambeur et magouilleur qui l'enlève, ou plus exactement c'est elle qui le suit avec cette volonté affichée d'échapper à son milieu. Comme le couple manque d'argent, Alphonso a l'idée de s'installer dans les différentes villas, dont, évidemment, celle de ses parents en l'absence de ces derniers. Ils les habitent successivement, se contentant simplement de profiter des différentes facilités ainsi offertes et ...d'en visiter la cave ! Ils mènent ainsi une vie de squatters ou « d'infatigables coucous » comme le dit l'auteur. Ce qui interpelle le plus Vida ce n'est pas que sa fille soit partie de la cellule familiale où elle étouffait, mais bien davantage qu'elle prenne du plaisir à se glisser ainsi dans la peau des autres. Pourtant, elle part à sa recherche, mue sans doute par une manière de culpabilité puisqu'elle prend conscience que c'est à cause d'elle que sa fille est partie.
C'est que l'errance semble convenir à Paloma, à condition toutefois que cette oisiveté se conjugue avec une certaine opulence et surtout que les résidences qui s'offrent ainsi à eux n'aient rien de définitif. Alfonso, quant à lui, travaille ou fait semblant. Pour elle comme pour lui, cette vie tranche tellement avec celle d'avant qu'ils ont quittée chacun à leur manière qu'on se demande quand et comment cette escapade finira. Autour d'eux et sans qu'ils en sachent rien, des couples se font et se défont, l'existence de chacun croise celle de l'autre en toute liberté, la vie reprend ses droits . Elle se décline comme celle des oiseaux, légères et insouciante.

Lors d'un première approche de l'oeuvre de Véronique Ovaldé, j'avais exprimé une impression mitigée (La Feuille Volante n° 394 à propos de « ce que je sais de Véra Candida »). Je vais sans doute m'inscrire en faux par rapport à tous les avis laudatifs qui ont accueilli la sortie de ce roman. J'en ai achevé la lecture davantage pour en connaître l'épilogue que par réelle passion pour ce texte. Je note néanmoins un style agréable à lire et des phrases fort bien écrites et poétiques. La composition en forme de puzzle est inattendue, mais ... je suis resté sur ma faim



© Hervé GAUTIER - Février 2012.
http://hervegautier.e-monsite.com 
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Je n'ai pas réussi à poursuivre cette lecture car je n'ai simplement pas accroché.

Petite histoire : ce livre est littéralement l'ancêtre de ma #pal 😅. Cela fait 10 ans qu'il attend patiemment sur mes étagères. En 2012, le Lycée Georges Clemenceau de Reims a participé au Prix Goncourt des Lycéens et nous devions lire les livres sélectionnés et donner notre avis. À la fin du concours, un d'eux nous a été offert...

Je me suis dit : bon, Lily il serait p't'etre temps de lire ce livre et clairement 😅 je n'ai pas adhéré. L'histoire n'est pas mal en soi mais je trouve que l'auteure perd un temps fou sur des détails qui me semblent n'en valoir pas la peine. C'est long et fatiguant.
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